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    On va ouvrir la première lettre adressée par le Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grגce.

    Lettre à Mr. BOUTEFLIKA , Président de la République Algérienne
    Publié le 15 avril 2009 par Drzz

    Bonsoir,



    LETTRE à M. BOUTEFLIKA

    Président de la République algérienne.


    Monsieur le Président,


    En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la

    France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existéי avant 1830. Mr

    Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherché en vain.


    Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !

    C’ était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations,

    d’origine phéיnicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le

    VIIIème siècle, en grande partie chrètiennes (500 יvךchיs dont celui d’Hippone

    / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.


    Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient,

    récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force, « béçif » (par

    l’èpèe), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre

    entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout ou vous les trouverez »

    (Coran, sourate II, 186-7).
    Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor, bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20).Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn el Hadram , Histoire des Berbères,T I, p.36-37, 40, 45-46. 1382).


    Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb

    pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et berbères en semi esclavage,

    malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la

    dîme, sans rien construire en contre partie.


    Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en

    utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires

    de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves

    chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI טme

    siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchainés. D’ou les tentatives de destruction

    de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais,

    hollandais et meme américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient

    par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre

    venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne.

    Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et

    existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves

    africains. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers

    noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux

    Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la

    triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette

    dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.


    Faut-il oublier qu’en 1830, les Franחais sont venus à Alger détruire

    les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les

    esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères

    opprimées.


    Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000

    Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb

    ou n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait

    sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour

    régner.


    Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées,

    soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient

    de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou

    plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans. La médecine avait quand même

    sérieusement évolué depuis !


    Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutפt du massacre arménien

    par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène

    par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an

    700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis

    civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en

    1830 en Algérie, à dix millions en 1962.


    Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant

    même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a

    respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forחant les berbères

    chrétiens à s’islamiser pour ne pas etre tués, d’ou le nom de « kabyle » -

    j’accepte).

    Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des

    fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante,

    souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au

    XX ème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux

    travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du

    gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut

    Pasteur, des hפpitaux et une université, la poste….. Il n’existait rien avant 1830.!


    Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus,

    ont été capitaux pour l’Etat naissant de l’Algérie.


    Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les

    marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la

    plaine la plus fertile d’Algיrie, un grenier à fruits et légumes, transformée,

    depuis leur départ, en zone de friche industrielle.


    Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer,

    progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à

    la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le

    colonialisme, ou plutפt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie,

    dans l’ère de la mondialisation.

    Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter

    l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas etre assassinés ou, au mieux, de

    devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme

    dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille

    israélites dont nombre d’ancetres s’étaient pourtant installés l 1000 ans avant

    que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance

    ou encore de religion ?


    Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000

    Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des

    milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excés de

    l’O.A .S. Il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un

    parti unique, beaucoup plus que pendant la guerre d’Algיrie.


    C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et

    d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

    Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons

    médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier

    ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux,

    Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant

    pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront,

    peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un

    pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations,

    des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts

    très précaires -.


    La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie.


    Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé

    péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours,

    quittent l’Algérie pour la France ?

    En fait, le passé, diabolisé désinformé, n’est-il pas utilisé pour

    permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ?

    Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.


    Un citoyen français,

    André Savelli,

    Professeur agrégé d’Histoire au Val de Grגce.

  • #2
    une lettre d'un homosexuel au président bouteflika

    Monsieur le Président,
    Je suis très préoccupé(e) par le faite que l'homosexualité reste toujours un délit passible de peines de prison (article 338 du code pénal). Cet état de fait: arrêter des personnes bien et les maintenir en détention et faire d'eux des criminels alors qu'ils ne le sont en aucun cas.
    Les détenus sont exposés à tous les dangers dans des prisons surpeuplées et sont sujets à des agressions par le personnel des pénitenciers et les autres détenues. L'intégrité physique et morale dépend du bien vouloir du personnel et des détenues, et des informations persistantes font état d'actes de violence et de mauvais traitements.
    Ces pratiques violent le droit international que vous avez ratifié. Je vous demande d'user de vos prérogatives de chef de l'État pour mettre en place des démarches pour l'abolition de cette loi, conformément aux obligations de l'Algérie au regard du droit international. Je vous rappelle que depuis des années l'homosexualité n'est plus déclarée comme maladie par l'OMS.
    Je vous exhorte à prendre, en votre qualité de chef de l'État les mesures nécessaires pour que cette loi ne puissent plus arrêter ou placer en détention des gens bien intégrés dans la société algérienne du simple fait de leur homosexualité, en raison de la persistance d'allégations de maltraitances commises par le personnel des pénitenciers et autres détenus.
    Toute allégation concernant des maltraitance et d'autres traitements cruels, inhumains ou dégradants doit rapidement faire l'objet d'une enquête approfondie, indépendante et impartiale, en attendant l'abolition de cette loi.
    Je vous demande donc d'abroger les dispositions législatives adoptées en février 2006 qui mettent les forces de sécurité à l'abri de toute enquête ou poursuite en Algérie, ces dispositions étant contraires aux obligations internationales de votre pays.
    Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.

    Commentaire


    • #3
      et voici celle de belaid abrika

      Mr BOUTEFLIKA,
      N’étaient-ce votre mépris insupportable à l’endroit de la question amazighe que vous avez répandu en Kabylie et de vos irresponsables faux-fuyants s’agissant des crimes d’Etat du printemps noir 2001, je me serais volontiers retenu de m’adresser à votre caractériel individu et versatile personne politique. Sans vos sarcastiques insultes et vos hypocrites et faux aveux, je ferais bien l’économie d’écrire à l’un des pions de l’ancien pouvoir dictatorial du clan d’Oujda et relais médiatique de crise actuel d’un système qui court à sa propre fin. Mais vous avez remuez le couteau dans la fraîche plaie là et au moment le moins recommandable vous sachant d’une espèce politique inconséquente, disparue depuis au moins 20 ans, de toutes les sphères politiques mondiales. Alors votre monnaie Mr BOUTEFLIKA tant que vous êtes toujours vivant et que vous n’avez pas attrapé la “ mort tranquille ” à Tizi-Ouzou!
      Sachez d’abord que votre désir inassouvi de soumettre la Kabylie par l’argent du trésor public n’a d’effet que sur la poignée des assoiffés qui le gaspilleront ou le blanchiront comme leurs aînés dans cette catégorie des corrompus. Mourrez tranquille ! Les kabyles sont et demeurent des géants et vos piles de billets sales de la rente pétrolière n’atteindront jamais les cimes de la dignité du Djurdjura et de Ma Gouraya. Rendez-vous compte que si la nature n’a pas du tout été généreuse avec vous, il est loisible de constater que vous êtes surtout nain d’esprit et de culture.

      Mr BOUTEFLIKA,
      Vous prétendez être un “authentique amazigh” ; causez toujours ! Le monde entier sait que vous êtes un irréductible partisan de la chimérique Ouma-El-Arabia (nationalisme arabe du parti baâth) que mêmes les arabes de souche, les vrais, ne défendent pas avec la même hargne qui vous est propre, à vous et à votre génération au pouvoir despotique dès l’indépendance en 1962. Sachez d’abord qu’un authentique amazigh n’instrumentalise pas son identité, sa langue et culture à des fins électoralistes. Souvenez-vous de vos antérieures provocations, de vos attitudes méprisantes, de vos engagements reniés et de vos déclarations sur l’origine amazighe arabisée par l’Islam du peuple amazigh algérien. Je vous en rappellerai quelques dates et faits. Le 03 septembre 1999 à Tizi-ouzou vous avez insisté sur votre opposition à l’officialisation de la langue tamazight et exigé le cas échéant un référendum populaire pour la hisser au statut de langue nationale. Vous avez au même endroit promis à la famille de Lounès MATOUB, icône incontestable de tous les amazighs, de faire la lumière sur son assassinat le 25 juin 1998 ; dix ans après, rien de notable dans le dossier de l’enquête. En septembre 2005 à Constantine vous avez déclaré que la langue arabe est la seule langue officielle en Algérie et que vous ne saurez tolérer la constitutionnalisation d’une deuxième langue officielle. Au début du printemps noir 2001, vous avez choisi de participer à une conférence sur le Sida en Afrique du Sud alors que le sang de nos martyrs coulait sous les balles des gendarmes voyous et criminels. Vous avez assisté muet au massacre, par la police du pyromane ZERHOUNI et de sa meute de repris de justice, des deux millions de marcheurs pacifiques un certain 14 juin 2001 à Alger. Huit ans après, ZERHOUNI garde le même poste, à se demander qui de vous deux commande ou protège l’autre. Vous avez bloqué depuis 2005 tous les acquis du dialogue entre les représentants de l’Etat et la délégation du Mouvement citoyen des archs notamment les deux décrets portant sur la création d’un Haut conseil et d’une Académie pour la langue tamazight et d’une chaîne TV en tamazight digne de ce nom alors que vous n’avez pas cessé de souligner la légitimé et la justesse de la totalité des revendications contenues dans la plate-forme d’El-Kseur dans vos appels au dialogue avec les délégués de notre structure. Dans votre “discours à la nation” du 12 mars 2002 et devant l’opinion algérienne et internationale, vous avez annoncé que 24 gendarmes sont mis aux arrêts et promis le jugement de responsables des massacres contre la Kabylie. A ce jour, ces engagements sont restés lettre morte pareillement pour ceux relatifs à la mise en œuvre de la plate-forme d’El-Kseur consignés dans l’accord global Mouvement citoyen des archs Gouvernement du 15 janvier 2005. De plus, qu’avez-vous fait des conclusions du rapport de la commission d’enquête du Professeur ISSAD sur les tragiques événements de Kabylie. Comme le note l’éminent juriste : s’il n’y a pas eu une partie qui a ordonné de tirer sur la foule désarmée pourquoi n’avez vous pas, en tant que chef suprême des armées, ordonné d’arrêter de tirer?

      Mr BOUTEFLIKA,
      Fiers de notre identité, nous n’avons aucun doute sur notre appartenance ethnique et culturelle amazighe grâce au travail militant colossal de plusieurs générations dans la souffrance, la répression et les privations de vos geôles. Question identité, il n’y a pas dans la région nord africaine d’amazighs authentiques, d’amazighs falsifiés, d’amazighs arabisés, d’amazighs islamisés ou d’amazighs affiliés à El-Qaida ! Il y a des amazighs tout court. Les croyances, les convictions, la religion et la culture ne constituent que des référents immatériels, le socle de la griffe de chaque peuple. Et puis n’est pas amazigh qui veut ! Retenez-le bien, ça pourrait vous servir avant de “ mourir tranquille ” d’être reparti de Tizi-ouzou sans déclencher d’émeute.
      Aussi, ce n’est parce que, des personnages politiques sombres et légers de Kabylie, qui se sont improvisés faux saints modernes des lieux, ont fait quelques pas avec vous un vendredi dans une petite ruelle commerçante de Tizi-ouzou transformée à l’occasion en QG de la 1er région militaire et de la police (c’était kif kif avec les images du Tsahal dans Gaza) que vous justifierez le très faible taux de participation à la mascarade électorale du 09 avril 2009 et la fraude qui la dominera en Kabylie et sur tout le territoire amazigh ou que vous avez gagné l’estime de la population locale. Des personnages mangetout qui n’ont de kabyle que les restes de leur belle langue maternelle souillée au gré de leur penchant aveugle pour l’argent et de leur identité tronquée contre des positions et dividendes qui ne sont ni honorables, ni justes, encore moins historiques. Ce vendredi 27 mars 2009, il y avait eu à Tizi-ouzou, vidée de sa population, l’assemblée générale des rentiers locaux et des candidats à la rente pour l’acclamation en aparté de leur grossiste en chef de sachets poubelles d’argent sale.
      Certes, nous sommes quelque peu affaiblis, nous n’avons pas la force de 2001 à 2004, le Mouvement citoyen n’est plus ce qu’il était. Les causes en sont multiples, vos services amplement dotés et d’autres organisations superficielles ont fait le gros du travail de sape, nous en avons bien entendu notre part de responsabilité ; profitez de ce passage difficile pour tous les militants politiques et syndicalistes, toutes tendances confondues, de la région pour assouvir vos désirs d’abus de pouvoir et de dénis de justice car ce temps d’introspection et de repli est nécessaire pour tout un peuple martyr au sortir d’une vague de répression terrible jalonnée de victoires douloureuses (celles-ci véritablement historiques) et de défaites utiles. Nous resterons toujours debout !

      Mr BOUTEFLIKA,
      Vous avez un autre indu mandat pour noircir davantage le tableau de vos méfaits et céder par la suite votre poste à l’un de vos sosies politique mais dites-vous que la Kabylie a tout son temps pour vous rappeler ce que vous êtes réellement : une bulle de haine et de rancune contre les peuples amazighs libres d’Algérie qui vous éclatera tôt ou tard à la figure pour vous emporter et le système maffieux et assassin avec. Vous affirmez ignorer l’origine du déclenchement de la tragédie du printemps noir 2001 ; grave déclaration qui ne vous en disculpe nullement de vos responsabilités ; je vous dis : de votre poste, jugez les responsables, commanditaires et exécutants, démissionnez ou vous serez vous-même tôt ou tard jugé pour ces crimes d’Etat. On ne vous laissera pas tranquille même après votre “ mort tranquille”! Et Pour “mourir tranquille” il vous faudra mourir après le jugement des assassins. Postulat qu’une conscience humaine devra vous suggérer ; mais cette exigence morale ne vous a guère préoccupée pendant votre pouvoir sans partage. Le mieux pour vous aurait été d’user de vos prérogatives de premier magistrat pour déférer devant les tribunaux civils les commanditaires et les exécutants des 126 jeunes martyrs avant que la nouvelle page que vous espériez ouvrir avec la région de Kabylie ne se referme brutalement et définitivement sur vous et que votre nom reste à jamais lié au plan de génocide contre le peuple kabyle et accusé pour toujours de crime contre l’humanité. Vous avez une autre chance d’emprunter des chemins plus indiqués pour aspirer à une possible “ réconciliation ”avec la Kabylie si vous aviez eu la modestie, le courage et la volonté de traduire dans les faits vos engagements officiels et publics quant à la mise en œuvre de la plate-forme d’El-Kseur maintes réitérés notamment lors de vos appels au dialogue avec le Mouvement citoyen des archs. Dans votre jeunesse vous avez raté le train de la guerre de libération et passé près d’un demi siècle après dix ans à la présidence de la RADP sans même parvenir à redonner espoir à la jeunesse. Vous avez violé la Constitution pour “ mourir tranquille ” sur le trône. Vous avez là une ultime chance de rattrape sur tous les fronts vos occasions dilapidées. Nous ne nous mourrons pas tranquilles que si nous assistons au jugement des assassins des 126 martyrs du printemps noir 2001 et voir tamazight rayonner dans tous les domaines.
      Enfin sachez que la Kabylie saura contre votre pouvoir maffieux et votre système rentier dessiner elle-même son avenir politique libre, juste et démocratique et celui des peuples amazighs des autres régions d’Algérie.
      Mais surtout rappelez-vous que sur le haut fronton de la Kabylie il n’est pas écrit : “ A VENDRE ”.

      Belaid ABRIKA, ex-porte-parole de la
      délégation du Mouvement citoyen des archs

      ULAC SMAH ULAC
      ULAC L’VOT ULAC
      Le combat continue
      Tizi-ouzou, le samedi 04 avril 2009

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      • #4
        En3am ih (Ouais) la France doit demander pardon pour les conneries qu'elle a commis et dont elle en est même fière

        et si on veut des excuses de la France et de personne d'autre, c'est notre problème !!
        Dernière modification par absent, 23 juin 2009, 20h13.

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