Coupe des Confédérations - L’Egypte accablé par l’Algérie
Alors qu’ils avaient leur destin entre leurs mains pour atteindre les demi-finales de la Coupe des Confédérations, les champions d’Afrique sont lourdement tombés hier face aux Etats-Unis (0-3), quittant la compétition dès le premier tour. La faute incombe aux…Algériens, qui les avaient démoralisés en battant la Zambie, la veille en éliminatoires du Mondial.
22 juin 2009 14:00:24
[IMG]http://i.media.*********/g/50684_news.jpg[/IMG]
Mohamed Aboutrika - Egypt (PA)
Dans tout sport, après chaque défaite, et afin de s’éviter le plus de critiques possibles, le vaincu, par instinct, se cherche toujours des excuses, des explications pouvant lui éviter la fougue des médias, plutôt que de valoriser l’opposition. Hier, les Egyptiens, humiliés par les Etats-Unis, à l’occasion de leur troisième sortie dans la Coupe des Confédérations, ont justifié leur contre-performance en mettant en exergue la fatigue, les blessures, mais aussi la victoire de l’Algérie, leur principal concurrent en éliminatoires du Mondial, samedi face à la Zambie.
Une double peine
Il aurait été bien plus simple d’admettre la supériorité des Etats-Unis, d’autant plus qu’elle fut évidente, mais non, les Pharaons, et en particulier Shawki Gharib, l’entraîneur adjoint, ont préféré évoquer d’autres facteurs : « Je crois que le succès de l’Algérie, contre la Zambie (2-0), samedi, a totalement annihilé les joueurs. Moralement, ça leur a fait très mal et je crois que c’est pour ça que nous n’avons pas été en mesure de rééditer notre performance face à l’Italie ». L’Egypte et l’Algérie sont reversées dans le même Groupe en éliminatoires du Mondial, et la victoire des Verts ce week-end a porté l’écart à six points entre les deux sélections. Un écart que les protégés de Shehata auront beaucoup du mal à combler, même si leur restent quatre matches à jouer. C’est un fait, mais est-ce qu’il explique à lui seul le lamentable rendement de Shawki et ses partenaires face aux Etats-Unis ? Certainement pas, même si Saâdane, le sélectionneur algérien, a déclaré : « Nous avons fait le break et assommé l’Egypte ».
L’on ne gagne pas deux titres de champion d’Afrique consécutifs sans une certaine force psychologique. De ce fait, l’on a du mal à croire que les Pharaons se sont faits autant déstabilisés par leurs ennemis jurés. « Il y a aussi eu l’usure physique » a reconnu par la suite Shawki Gharib, poursuivant : « jouer un match tous les trois jours, on n’y était pas habitués et cela ne nous a absolument pas aidé ». Au vu des efforts qu’El Hadary et ses partenaires ont fourni lors de leurs deux premiers matches, cette explication apparaît comme plus recevable. Par ailleurs, les Egyptiens auraient aussi dû admettre qu’hier soir, ils ont manqué de hargne, d’abnégation et de détermination. A ce niveau-là, cela ne se pardonne pas et ils l’ont appris à leurs dépens. A présent, les Pharaons doivent vite digérer cette élimination, puisqu’il y a un rendez-vous capital qui se présente à eux le 5 juillet prochain : la réception de Rwanda en éliminatoires du Mondial. Une victoire leur est obligatoire pour espérer rattraper l’Algérie. A ce sujet là, Shehata, le sélectionneur, se veut confiant : « Ca sera difficile, certes, mais on se qualifiera pour la Coupe du Monde ».
Naïm Beneddra
Alors qu’ils avaient leur destin entre leurs mains pour atteindre les demi-finales de la Coupe des Confédérations, les champions d’Afrique sont lourdement tombés hier face aux Etats-Unis (0-3), quittant la compétition dès le premier tour. La faute incombe aux…Algériens, qui les avaient démoralisés en battant la Zambie, la veille en éliminatoires du Mondial.
22 juin 2009 14:00:24
[IMG]http://i.media.*********/g/50684_news.jpg[/IMG]
Mohamed Aboutrika - Egypt (PA)
Dans tout sport, après chaque défaite, et afin de s’éviter le plus de critiques possibles, le vaincu, par instinct, se cherche toujours des excuses, des explications pouvant lui éviter la fougue des médias, plutôt que de valoriser l’opposition. Hier, les Egyptiens, humiliés par les Etats-Unis, à l’occasion de leur troisième sortie dans la Coupe des Confédérations, ont justifié leur contre-performance en mettant en exergue la fatigue, les blessures, mais aussi la victoire de l’Algérie, leur principal concurrent en éliminatoires du Mondial, samedi face à la Zambie.
Une double peine
Il aurait été bien plus simple d’admettre la supériorité des Etats-Unis, d’autant plus qu’elle fut évidente, mais non, les Pharaons, et en particulier Shawki Gharib, l’entraîneur adjoint, ont préféré évoquer d’autres facteurs : « Je crois que le succès de l’Algérie, contre la Zambie (2-0), samedi, a totalement annihilé les joueurs. Moralement, ça leur a fait très mal et je crois que c’est pour ça que nous n’avons pas été en mesure de rééditer notre performance face à l’Italie ». L’Egypte et l’Algérie sont reversées dans le même Groupe en éliminatoires du Mondial, et la victoire des Verts ce week-end a porté l’écart à six points entre les deux sélections. Un écart que les protégés de Shehata auront beaucoup du mal à combler, même si leur restent quatre matches à jouer. C’est un fait, mais est-ce qu’il explique à lui seul le lamentable rendement de Shawki et ses partenaires face aux Etats-Unis ? Certainement pas, même si Saâdane, le sélectionneur algérien, a déclaré : « Nous avons fait le break et assommé l’Egypte ».
L’on ne gagne pas deux titres de champion d’Afrique consécutifs sans une certaine force psychologique. De ce fait, l’on a du mal à croire que les Pharaons se sont faits autant déstabilisés par leurs ennemis jurés. « Il y a aussi eu l’usure physique » a reconnu par la suite Shawki Gharib, poursuivant : « jouer un match tous les trois jours, on n’y était pas habitués et cela ne nous a absolument pas aidé ». Au vu des efforts qu’El Hadary et ses partenaires ont fourni lors de leurs deux premiers matches, cette explication apparaît comme plus recevable. Par ailleurs, les Egyptiens auraient aussi dû admettre qu’hier soir, ils ont manqué de hargne, d’abnégation et de détermination. A ce niveau-là, cela ne se pardonne pas et ils l’ont appris à leurs dépens. A présent, les Pharaons doivent vite digérer cette élimination, puisqu’il y a un rendez-vous capital qui se présente à eux le 5 juillet prochain : la réception de Rwanda en éliminatoires du Mondial. Une victoire leur est obligatoire pour espérer rattraper l’Algérie. A ce sujet là, Shehata, le sélectionneur, se veut confiant : « Ca sera difficile, certes, mais on se qualifiera pour la Coupe du Monde ».
Naïm Beneddra
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