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Al Qaîda exploite 6000 sites Web

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  • Al Qaîda exploite 6000 sites Web

    ILS SONT HÉBERGÉS PAR LES SOCIÉTÉS AMÉRICAINES ET EUROPÉENNES

    Des sites bien élaborés, riches en couleurs et en images et attirant des millions de visiteurs.

    «Le nombre de sites proches d’Al Qaîda est passé d’un seul site en 2001 à 6000 en 2009», a révélé le chercheur en terrorisme électronique, Ahmed Adimi, lors d’une conférence sur le terrorisme électronique tenue hier au siège du quotidien Echaâb.

    Cette utilisation accrue du Net comme support privilégié fait partie de la stratégie globale de cette organisation transnationale, soulignera le conférencier. «Le Net et Al Qaîda ont un point commun: ils ne s’encombrent d’aucune limite ni frontière», a-t-il ajouté. Cet envahissement de la Toile s’appuie sur des compétences expertes et des moyens de haute technologie à la disposition de cette organisation pour dire combien la lutte contre ce phénomène est très ardue exigeant la coordination sur un «double plan interne et international», souligne l’orateur. La seule parade contre cette monstrueuse propagande est la prise de conscience, selon Ahmed Adimi. «La force d’Al Qaîda est tirée de la faiblesse des régimes politiques arabes», ajoutera le même orateur ayant effectué la recherche sur un échantillon de 100 sites d’Al Qaîda. Le conférencier dira que l’un des buts principaux d’Al Qaîda est d’amener les forces militaires des pays ennemis ou occidentales à l’intervention ou l’envahissement des pays abritant ses bases ou fiefs. Toutefois, les visiteurs de ces sites se comptent en millions, rendant ainsi la surveillance inefficace d’autant plus que ses derniers, se sentant surveillés, changent de sites constamment. Cette propagande sans répit est menée par «le front médiatique islamique mondial» fondé en 2003 selon le conférencier. Le premier enregistrement vidéo diffusé sur le Net remonte à 1987. D’une durée de 150 minutes, ses séquences montraient Ben Laden, le numéro un d’Al Qaîda. Paradoxalement, le grand atout d’Al Qaîda est tiré des attentats du 11 septembre contre le Word Trade Center (WTC). Cette organisation qui fait dans le culte de la personnalité a beaucoup profité de cet attentat spectaculaire qui a fait de Ben Laden un symbole de tout le monde arabe et même musulman. En outre, la même nébuleuse décentralisée est organisée en multiples branches dotées chacune d’une autonomie relative. L’exploitation de toutes les frustrations des populations arabes, à l’image de celle qui touche la sexualité, le patrimoine, la faiblesse des systèmes scolaires arabes, sont des armes redoutables aux mains d’Al Qaîda.

    Dans un enregistrement posté sur un site AL Qaida par les partisans d’Aymen Zawahiri, le stratège et idéologue par excellence d’Al Qaida, il est promis aux kamikazes le paradis, le mariage avec 72 «houret el Aïn» et un palace. Il y a aussi une université virtuelle intitulée «université d’arts de combat», la chaîne radio «El ferdaous» ou porte-voix d’Al Khalifat. Cela illustre la grande propagation et distribution des sites et produits made «Al Qaîda», selon l’orateur. La création d’anti-sites en mesure d’absorber ces sites peut-être une solution selon le même conférencier. Cependant «la non-fermeture de ces sites par les pays où ils sont hébergés dénote le manque de volonté de coordination avec les pays touchés de "plain-pied" par le terrorisme», a déclaré le conférencier. Ce dernier n’a pas manqué d’imputer la responsabilité de ce phénomène à l’école orale et archaïque, la mosquée aux messages révolus et aux médias lourds au contenu désuet.

    L'Expression

  • #2
    Dans Un Enregistrement Vidéo D’un De Ses Responsables

    Al-Qaïda veut mettre l’Algérie à feu et à sang

    Al-Qaïda a diffusé, hier, sur Internet sur les sites partisans de son terrorisme à travers le monde, l’enregistrement vidéo d’un discours de l’un de ses principaux dirigeants centraux, Abou Yahia Al-Libi, particulièrement venimeux à l’égard de l’Algérie.

    D’une durée de 35 minutes, l’intervention, intitulée «L’Algérie, entre le sacrifice des parents et la fidélité des enfants», est exclusivement axée sur l’Algérie et à travers laquelle Al-Qaïda appelle, sans détour et de la manière la plus brutale, à mettre le pays à feu et à sang. Après des généralités d’usage sur les vertus et la nécessité du «djihad» de manière générale, le chef terroriste, d’origine libyenne, s’adresse directement au «peuple algérien». Il commence par caresser dans le sens du poil en glorifiant la résistance du peuple algérien et la guerre de Libération nationale sur fond d’images de la répression coloniale contre des civils.

    Comme tout islamiste qui ne craint pas le ridicule, il marche sur les traces du FIS dissous en attribuant le recouvrement de l’indépendance à un djihad basé, orienté et mené sur un fondement strictement religieux dans le but d’instaurer un «Etat islamique» ; lequel Etat n’a pas été édifié à cause des «héritiers de la France» qui sont au pouvoir. Et c’est, selon lui, la raison du «djihad d’aujourd’hui» que conduit Al-Qaïda au Maghreb pour restituer l’Algérie à l’Islam, amenant le «sang d’aujourd’hui à rencontrer celui d’hier».

    Ce discours, dont a usé et abusé le FIS et qui était omniprésent dans la littérature de l’AIS et de la Djaz’ara, n’a jamais trouvé de contradicteurs crédibles parmi les historiens ou les autorités officielles pour y mettre un terme définitif afin que des énergumènes du genre de Abou Yahia Al-Libi n’aient plus à y puiser sans que n’apparaisse clairement leur imposture.

    Pourtant, au moins deux arguments existent et sont à portée de la main pour leur apporter la contradiction une fois pour toute.

    Le premier est la sentence du plus grand partisan de l’islamisme post-indépendance en Algérie que tous les islamistes algériens reconnaissent comme leur maître : Abdellatif Soltani. Il avait, dès le début des années 1970, dans son livre Sihem elislam (les flèches de l’islam), édité au Maroc, cassé à sa manière le tabou. Il a écrit que la guerre de Libération nationale n’a pas été un «djihad» au sens religieux. Selon sa formule, elle a été faite au nom d’un arbre et une pierre (entendre la patrie) et non de «Allah Akbar» et les maquisards de la guerre de Libération nationale ne doivent pas être considérés comme des «moudjahidine» et idem pour les «chouhada» (martyrs).

    Le deuxième argument sur lequel personne n’a encore sérieusement travaillé est le fait que le «groupe des 22», qui a été à l’origine du déclenchement de la guerre de Libération nationale, était issu de l’OS (Organisation secrète), créée par le PPA lors de son dernier congrès. Ce même congrès a adopté une résolution par rapport à la religion. Il est dit textuellement que le nationalisme algérien n’est pas une sorte de contre-croisade. Si la lutte nationale tend à libérer le culte musulman des entraves colonialistes, le Mouvement national algérien ne doit pas être confondu avec une organisation religieuse ; de même, il ne faut pas confondre nationalisme et islam. Il faut dissocier la conscience nationale de la conscience religieuse. La qualité d’Algérien ne dérive pas de la religion, pas plus qu’elle ne dérive de la race. Le silence entretenu sur cette question par les autorités officielles et académiques, aussi bien du temps du FIS ou aujourd’hui avec Al-Qaïda, n’a que trop duré alors que l’abcès aurait dû être crevé, au moins depuis la parution du livre de Abdellatif Soltani.

    C’est parce que les islamistes se sont autoconvaincus que l’indépendance nationale a été arrachée grâce à leur idéologie, qu’un Abou Yahia Al-Libi s’autorise dans son discours diffusé hier de faire le parallèle entre les valeureux maquisards de la guerre de Libération nationale et ses terroristes criminels d’Al-Qaïda au Maghreb, qualifiés des «meilleurs fils du peuple algérien ». Leur adressant un profond «salut» d’une manière qui se veut retentissante, et particulièrement à Droukdel, il lance un appel aux jeunes pour les rejoindre tout en les encourageant à accentuer les activités terroristes et à tuer à ne plus en finir : «Poursuivez votre campagne contre les ennemis de Dieu parmi les héritiers de la France et ses esclaves. Attaquez-les dans leurs casernes et détruisez-les sur leurs têtes. Ciblez-les dans leurs camps et leurs citadelles, et particulièrement les services de renseignement».

    Et tout autant, il appelle tous les «musulmans de l’ensemble du Maghreb à soutenir leurs frères moudjahidine dans l’Algérie du sacrifice et de tout faire pour éviter la dispersion qui ne profite qu’aux régimes en place qui s’en réjouissent». «Le djihad en Algérie est la porte de l’espoir pour en finir avec les régimes injustes qui ont rempli leurs prisons avec vos jeunes, vos enfants et même vos femmes et qui vous font subir leurs armées, leur police et leurs services de renseignements ».

    Il considère que «l’Algérie n’est qu’une étape» et c’est Dieu qui a fait de Droukdel un dirigeant pour mener ce combat. Il appelle les Maghrébins à rejoindre en masse les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb : «Unifiez-vous à eux vos efforts, intégrez à eux vos forces, rassemblez vos rangs sous leur bannière, sous leur commandement et leur émirat».

    Interpellant les «oulémas, poètes, littérateurs de la Mauritanie de la science religieuse », pour soutenir leurs «frères et voisins» envers qui ils ont le devoir de le faire. Il appellera la jeunesse du Maroc à «secouer le trône du roi et à détruire son pouvoir» et d’être pour ses «frères en Algérie un soutien et une assistance ». «Rangez-vous derrière eux», ils sont la porte de la conquête pour vous et pour eux.»

    Il lancera le même appel aux autres pays du Maghreb auxquels il ajoutera le Mali et le Niger. Ce discours, qui en lui-même est un grand satisfecit adressé à Droukdel, n’est pas seulement une totale approbation des crimes ignobles d’Al- Qaïda au Maghreb. Etant le premier du genre, appuyé par des interludes religieux tout au long des 35 minutes qu’a duré l’intervention, dit par une voix aux intonations qui ressemblent à celles de la voix de Zawahiri, ce discours a tout l’air de marquer le début d’un tournant dans le parcours d’Al-Qaïda au Maghreb. Il est tout simplement annonciateur de nouveaux drames à venir.

    Le Soir d'Algérie

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    • #3
      6 000 sites liés à Al-Qaïda sur le Net

      Souvent hébergés aux Etats-Unis ou en Europe, les sites Internet liés à l’organisation terroriste Al-Qaïda seraient au nombre de 6 000. Professeur à l’Institut des sciences de l’information et de la communication, Ahmed Adimi les a recensés dans le cadre d’une étude qu’il mène sur le cyberterrorisme.

      Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Ahmed Adimi affirmait, hier, au Forum d’ Echaâb, qu’en 2001 il existait un seul site qui faisait l’apologie du terrorisme, mais que, depuis, Al-Qaïda utilise Internet pour revendiquer des attentats et surtout pour endoctriner de plus en plus de personnes. S’il considère que l’adoption d’une loi sur la cybercriminalité est une bonne chose, Ahmed Adimi estime que pour lutter contre l’invasion de ces sites, plusieurs institutions doivent mener le combat. Au regard de l’incapacité à interdire totalement l’accès à ces sites, il préconise de mieux armer les jeunes en les dotant, dès leur entrée à l’école, des moyens pour faire face à la propagande. En apprenant aux petits à avoir l’esprit critique, dira-t-il, ils seront moins tentés de croire tout ce qui est distillé par les terroristes sur le net. Idem pour la mosquée qui, selon le conférencier, doit ajuster son discours pour parler aux fidèles d’un islam plus contemporain. La télévision et les médias en général pourraient également jouer un rôle en mettant à nu les pratiques des terroristes. Ces derniers, conscients de l’opportunité que leur offre le réseau Internet, ne reculent devant rien. Pour avoir étudié un échantillon de ces sites, Ahmed Adimi affirme que Al-Qaïda dispose aujourd’hui d’une structure qui s’occupe uniquement du volet communication. Les concepteurs de ces sites, en plus d’utiliser les versets coraniques pour justifier les actes terroristes, usent d’artifices pour attirer de plus en plus de jeunes. C’est ainsi qu’ils alimentent leurs sites d’«émissions» proches de la téléréalité dans lesquelles ils montrent le quotidien des terroristes dans les camps d’entraînement, en plus des hit-parades des attentats les plus spectaculaires. Des contenus qui attirent particulièrement des jeunes sans instruction, avertit le chercheur. Que faire face à une pareille offensive ? Il préconise une réponse à la hauteur du danger. Une contre-attaque à l’échelle mondiale pour contrecarrer les desseins des organisations terroristes, notamment Al-Qaïda qui, de l’avis du conférencier, reste une création des services américains de sécurité, qui a su le mieux tirer profit des moyens technologiques aujourd’hui disponibles.

      Le Soir d'Algérie

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      • #4
        bjr

        Des sites bien élaborés, riches en couleurs et en images et attirant des millions de visiteurs.
        C'est le reve des annonceurs !
        Ils devraient facilement se reconvertir, avec des bandeaux publicitaires, les clients ne manquerons pas.

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