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SELON LE RAPPORT DOING BUSINESS 2009 DE LA BM: L’Algérie classée à132e place

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  • SELON LE RAPPORT DOING BUSINESS 2009 DE LA BM: L’Algérie classée à132e place

    Ce classement en matière de facilitation des affaires a été effectué sur une liste comprenants 181 pays.

    L’Algérie n’arrive toujours pas à améliorer son classement en ce qui concerne les conditions d’investissement. Le rapport Doing Business 2009 issu de la Banque mondiale classe le pays au 132e rang parmi 181 pays étudiés. L’année dernière, l’Algérie occupait la 130e place de ce classement, en 2006, elle était à la 116e place. Il ne faut pas voir dans ces différences une dégradation des avantages offerts par l’Algérie. Il suffit que de nouveaux pays plus performants soient intégrés dans l’enquête ou que des pays déjà concernés améliorent leurs scores pour que l’Algérie perde des points, mais au classement seulement. Elle peut, dans le même temps, parfaitement maintenir la même qualité des services offerts aux investisseurs.

    Ce dernier se base sur une moyenne de 10 indices qui englobent aussi bien la création d’entreprises que l’octroi du permis de construire ou l’embauche des travailleurs. Pour ces trois premiers critères, le pays se situe respectivement à la 141e, 112e et à la 118e place. Les autres indices ne sont pas, non plus, bien notés. C’est le cas pour le transfert de propriété (162) et l’obtention des prêts (131). En ce qui concerne la protection des investissements, les appréciations sont nettement favorables puisque c’est le 70e rang qui est attribué au pays. Cet indice mesure le degré de protection des actionnaires minoritaires contre la violation, par un dirigeant, de l’intérêt social. Le type de violation envisagé résulte de transactions effectuées dans l’intérêt personnel de l’un des dirigeants, est-il expliqué dans le rapport. Pour le paiement des impôts, le commerce frontalier et l’exécution des contrats, les résultas obtenus ne sont pas très brillants. Les indices sont respectivement de 166, 118 et 126. Pour l’indice concernant la fermeture d’entreprises, le pays s’en sort mieux. Pour preuve, il figure parmi les 49 premiers pays ayant fait l’objet de l’enquête.

    Cet indice examine l’efficacité des procédures collectives en termes de durée, de coût et de taux de recouvrement des créances privilégiées. Si l’on focalise sur l’indice de création d’entreprise, qui identifie les obstacles administratifs et légaux qu’un entrepreneur doit surmonter, on s’aperçoit qu’il faut 14 procédures effectuées en 24 jours avec les surcoûts que cela peut occasionner. La moyenne est de 8,4 pour le nombre de procédures et de 23,5 jours pour la durée dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Ces paramètres donnent des indications sur les procédures, les délais et les coûts associés au lancement d’une société commerciale ou industrielle de moins de 50 employés, dotée d’un capital initial de 10 fois le revenu national brut par habitant. Le rapport n’a recensé aucune réforme majeure concernant la facilitation de l’investissement en Algérie. Bien au contraire, elle a durci les conditions notamment pour les étrangers. Le pays attire annuellement environ 2 milliards de dollars d’investissements. C’est peu en comparaison des 40 milliards de dollars qu’elle investit chaque année à partir son propre budget.

    Certains investissements, notamment arabes, sont même tombés à l’eau comme ceux de Emaar. Quelquefois, les investisseurs potentiels étrangers n’hésitent pas à demander des privilèges comme l’obtention du foncier à des prix en deçà du prix du marché. Le rapport de la Banque mondiale ne concerne pas que les investisseurs étrangers, car même les hommes d’affaires trouvent toujours des reproches à faire à l’environnement de l’entreprise qui n’est toujours pas favorable, selon leurs déclarations.

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