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Le PDG de Sonatrach : Sonatrach aura sa filiale gaz en France

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  • Le PDG de Sonatrach : Sonatrach aura sa filiale gaz en France

    Le PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, a été mardi dernier l'invité du forum Le Temps dont c’était la première édition A cette occasion, il a fait un bilan exhaustif des activités de la compagnie nationale et annoncé les perspectives en matière d'investissements et de projets.
    En effet, il a réitéré la détermination de la société nationale à continuer à investir malgré le contexte actuel caractérisé par la crise financière et le gel des investissements par les grandes compagnies mondiales. Sonatrach a élaboré un programme d'investissement fort de 63,5 milliards de dollars pour le développement de divers projets.

    Dans le cadre de sa politique d'investissement étalée à 2013, la compagnie nationale des hydrocarbures compte poursuivre ses projets aussi bien dans le domaine de l'exploration que dans l'exploitation pétrolière et gazière. Dans le domaine de l'exploration, elle a décidé d'investir un budget de 1,5 milliard de dollars, ce qui constitue un effort considérable visant à intensifier la recherche de nouveaux gisements.

    Aujourd'hui, le bilan est plus que positif avec un chiffre de 500 puits découverts et 925 en phase de développement. Dans le domaine de la pétrochimie et du raffinage, Sonatrach souhaite disposer de nouvelles capacités et réduire ainsi les importations de produits pétroliers raffinés. Il s'agit particulièrement du développement de la raffinerie de Tiaret et de Skikda.

    L'objectif est de passer de 22 millions de tonnes à 60 millions de tonnes de produits raffinés, ce qui permettra un gain en devises, car l'Algérie risque de devenir un grand importateur de produits pétroliers raffinés, étant donné que la demande ne cesse d'évoluer, notamment pour le gasoil. En 2008, la facture était de plus de 200 millions de dollars. Les projets de la raffinerie de Tiaret dotée d'une capacité de 15 millions de tonnes et la raffinerie d'Adrar de 600 000 tonnes constituent une priorité, selon M. Meziane, soulignant qu'à court terme, la capacité de raffinage sera portée à 45 millions de tonnes.

    1 milliard m3 de gaz commercialisés dans l’Hexagone
    A l'international, la compagnie nationale continue sa «lutte», tient à relever son premier responsable. Après des expériences difficiles en Espagne, elle a réussi à obtenir des autorisations pour créer une société filiale en France chargée de la commercialisation du gaz à hauteur de 1 milliard de mètres cubes. La stratégie adoptée dans ce contexte consiste à développer ce marché pour atteindre les 2 milliards de mètres cubes dans les prochaines années.

    «En Algérie, nous agissons au même titre que les autres compagnies internationales. Cependant, nous constatons que le marché européen n'est pas encore ouvert comme le nôtre. Nous continuons à lutter. «Exceptionnellement, nous avons remarqué qu'il était plus facile à investir en Grande- Bretagne et en Amérique», fait savoir le P-DG de Sonatrach, tout en soulignant que «la société nationale est présente dans plusieurs pays, entre autres l'Espagne, Singapour, l'Italie et le Pérou.

    Nous sommes présents dans 15 pays sahariens, où des découvertes ont été réalisées en Libye et au Pérou». L'objectif est de parvenir à assurer des revenus de 30% à l'international sur le chiffre d'affaires et d'exporter 120 000 barils de pétrole/jour et ce, d'ici 2016. Sonatrach est actif dans plusieurs projets notamment en Libye, Oman, Niger, Brésil, Mauritanie et Tunisie.

  • #2
    L'objectif est de passer de 22 millions de tonnes à 60 millions de tonnes de produits raffinés, ce qui permettra un gain en devises, car l'Algérie risque de devenir un grand importateur de produits pétroliers raffinés, étant donné que la demande ne cesse d'évoluer, notamment pour le gasoil. En 2008, la facture était de plus de 200 millions de dollars.
    cette situation vient de la particularité du brut algérien, léger et moins coûteux au raffinage, ce qui le rend plus cher, tandis que le brut lourd, relativement moins cher, exige des coûts supplémentaire en raffinage et produits plus de dérivés, entre autres le gasoil.

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