Ce matériel sera de la catégorie des systèmes dits Petascale. Il s'agira d'un ordinateur IBM 16 racks Blue Gene /P system doté de 65.536 processeurs à cœur, délivrant 222 Teraflops soit 222 trillions d'opérations par seconde.
Le centre de calcul qui recevra la machine sera livré l'été prochain, dans l'enceinte de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), elle-même en cours de construction. Ultérieurement, le système devrait atteindre la taille de l'hexascale voire bien au delà.
.
Le calculateur, baptisé Shaleen (soit Faucon Pélerin), sera utilisé par les chercheurs de l'université, du Royaume et du monde entier, pour des travaux dans les sciences physiques et les sciences de la vie, ainsi que pour générer des systèmes d'exploitation et autres programmes évolués.
Le responsable de l'opération, le Dr Al Ghaslan, explique que son pays qui ne dispose encore que de calculateurs loués à l'étranger, souhaite disposer de potentiels autonomes. Les profits du pétrole lui permettront ainsi de se doter de capacités scientifiques capables de prendre le relais des industries actuelles. L'objectif est d'attirer les meilleurs scientifiques mondiaux.
L'ordinateur le plus puissant du monde est actuellement une autre machine IBM installée au Lawrence Livermore National Laboratory . C'est un système petascale délivrant 1.026 quadrillions d'opérations par seconde.
On peut se demander si l'Amérique et l'Occident en général (Israël compris) font une bonne opération en laissant l'Arabie Saoudite acquérir de telles ressources comme de toute la matière grise qui l'accompagnera. Surtout quand on sait, comme le fait vient d'être révélé, que les fondamentalistes talibans en Afghanistan et eu Pakistan sont abondamment financés par le Royaume.
Un des premiers utilisateurs du calculateur sera indéniablement l'Iran. Celle-ci, doté du plus puissant calculateur actuel de la région, un matériel utilisant 216 puces Opteron de Advanced Micro Devices, l'affecte notamment à des recherches nucléaires. Les Etats-Unis ont interdit aux sociétés informatiques américaines de commercer avec l'Iran, mais celle-ci pourra facilement faire sous traiter des travaux à des sociétés installées à Dubaï et ailleurs.
Comme quoi, comme dirait Lénine, le capitalisme tisse lui-même la corde qui le pendra.
Jean-Paul Baquiast
29/09/2008 PCworld
Le centre de calcul qui recevra la machine sera livré l'été prochain, dans l'enceinte de la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), elle-même en cours de construction. Ultérieurement, le système devrait atteindre la taille de l'hexascale voire bien au delà.
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Le calculateur, baptisé Shaleen (soit Faucon Pélerin), sera utilisé par les chercheurs de l'université, du Royaume et du monde entier, pour des travaux dans les sciences physiques et les sciences de la vie, ainsi que pour générer des systèmes d'exploitation et autres programmes évolués.
Le responsable de l'opération, le Dr Al Ghaslan, explique que son pays qui ne dispose encore que de calculateurs loués à l'étranger, souhaite disposer de potentiels autonomes. Les profits du pétrole lui permettront ainsi de se doter de capacités scientifiques capables de prendre le relais des industries actuelles. L'objectif est d'attirer les meilleurs scientifiques mondiaux.
L'ordinateur le plus puissant du monde est actuellement une autre machine IBM installée au Lawrence Livermore National Laboratory . C'est un système petascale délivrant 1.026 quadrillions d'opérations par seconde.
On peut se demander si l'Amérique et l'Occident en général (Israël compris) font une bonne opération en laissant l'Arabie Saoudite acquérir de telles ressources comme de toute la matière grise qui l'accompagnera. Surtout quand on sait, comme le fait vient d'être révélé, que les fondamentalistes talibans en Afghanistan et eu Pakistan sont abondamment financés par le Royaume.
Un des premiers utilisateurs du calculateur sera indéniablement l'Iran. Celle-ci, doté du plus puissant calculateur actuel de la région, un matériel utilisant 216 puces Opteron de Advanced Micro Devices, l'affecte notamment à des recherches nucléaires. Les Etats-Unis ont interdit aux sociétés informatiques américaines de commercer avec l'Iran, mais celle-ci pourra facilement faire sous traiter des travaux à des sociétés installées à Dubaï et ailleurs.
Comme quoi, comme dirait Lénine, le capitalisme tisse lui-même la corde qui le pendra.
Jean-Paul Baquiast
29/09/2008 PCworld
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