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Pas de réouverture du consulat du Royaume-Uni en Algérie

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  • Pas de réouverture du consulat du Royaume-Uni en Algérie

    M.Andrew Tesorière , Ambassadeur de Grande Bretagne a expliqué qu'actuellement il était en pourparler avec les autoritées Algériennes du lieu de construction de ce futur consulat alors la réouverture du Consulat du Royaume-Unis n'est pas pour demain.
    Il faudra patienter et les algériens désirant se rendre en Grande- Bretagne devront encore se déplacer en Tunisie pour déposer leur demande de visa.

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    La réouverture du consulat du Royaume-Uni en Algérie n’est pas pour aujourd’hui. Les Algériens désirant se rendre en Grande-Bretagne, doivent se déplacer en Tunisie pour déposer leur demande de visa.
    Cette situation risque de durer au moins deux ans pour ne pas dire plus. C’est ce que nous a expliqué l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger, M.Andrew Tesorière, en marge d’une rencontre network tenue hier à l’hôtel Mercure d’Alger.

    Interrogé sur l’échéance fixée pour la réouverture, il s’est contenté de dire : «Nous sommes en contact avec les autorités algériennes pour trouver un terrain où bâtir le nouveau siège de l’ambassade.» Cet argument ne tient pas la route, puisque la fermeture du consulat remonte à plus d’une année. Pour écarter toute mauvaise interprétation, l’ambassadeur a tenu à souligner qu’ «il ne s’agit pas d’un problème de sécurité mais d’un problème logistique». Le représentant diplomatique de Sa Majesté s’est montré insatisfait et même inquiet sur cette histoire qui risque de durer assez longtemps. «Je veux bien changer la situation», dit-il, sans pour autant donner la vraie version. Cela démontre que les responsables britanniques considèrent toujours l’Algérie comme un pays à haut risque.

    Pourtant, sur le plan politique et économique, les relations entre les deux pays connaissent une nette amélioration. Il est vrai que le taux des échanges commerciaux reste un peu timide et ne dépasse pas les 5%, mais il y a un intérêt exprimé des deux côtés pour développer le partenariat. Partant d’un jugement logique, l’ambassadeur affirme que «si on veut faire du commerce et développer les relations entre les deux pays, il faut d’abord ouvrir les voies pour faciliter le transit». Selon lui, la moyenne des visas octroyés par année est estimée à 15.000 visas. «Nous envisageons de porter prochainement le quota à 60.000 visas par an», révèle l’ambassadeur en revenant toutefois sur la question de la réouverture du consulat pour dire: «Nous voulons construire une grande infrastructure qui répondra à nos aspirations et cela prendra beaucoup de temps.»

    L’ambassadeur aspire que la visite qu’effectuera prochainement le président de la République en Grande-Bretagne rapprochera davantage les deux pays. Evoquant l’objectif de la rencontre d’hier, l’ambassadeur souligne l’intérêt que portent les opérateurs britanniques pour le marché algérien. Il y a lieu de noter, qu’une délégation composée de dix chefs d’entreprise, opérant dans différents secteurs est depuis samedi à Alger pour prospecter de nouvelles opportunités de partenariat. L’ambassadeur estime que les réformes économiques engagées par l’Algérie sont très importantes aux yeux des opérateurs étrangers.

    Source: l'expression
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