Le Conseil des gardiens, organe législatif suprême en Iran, a déclaré vendredi que l'élection présidentielle contestée du 12 juin était le scrutin "le plus sain" de ces trente dernières années, rapporte l'agence Irna.
Le Conseil a "pratiquement" achevé l'examen des plaintes pour irrégularités déposées par les candidats battus et n'a constaté aucune infraction majeure, ajoute Irna.
"L'examen montre que l'élection fut la plus saine depuis la Révolution (de 1979) (...). Il n'y a eu aucune violation majeure", a dit le porte-parole du Conseil Abbasali Kadkhodai.
Le président sortant, l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, a été réélu officiellement avec 63% des voix. Ce résultat a déclenché un mouvement de contestation d'une ampleur inédite depuis la Révolution islamique.
Le Conseil des gardiens a rejeté plusieurs appels du candidat Mir hossein Moussavi, arrivé deuxième du scrutin avec 34% des voix selon les chiffres officiels, à annuler l'élection.
L'ancien Premier ministre des premières années de la Révolution dans la décennie 1980 estime que l'élection a donné lieu à de vastes fraudes et revendique la victoire.
"AUCUNE PITIÉ"
Ses partisans comptent lâcher des milliers de ballons dans le ciel de Téhéran ce vendredi en mémoire d'une jeune femme tuée dans les violences post-électorales, Neda Agha Soltan, dont l'image de la mort a été diffusée dans le monde entier via internet.
La répression par la police et la milice islamique des manifestations, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes dans les jours suivant l'élection, a contraint l'opposition à chercher d'autres modes de contestation.
Mirhossein Moussavi s'est déclaré déterminé, jeudi, à poursuivre son mouvement malgré les pressions qu'il subit pour abandonner ses plaintes.
"Une fraude majeure s'est produite", dit-il sur son site internet. "Je suis prêt à démontrer que ceux qui sont derrière cette fraude sont responsables du bain de sang."
Un responsable religieux ultraconservateur, Ahmad Khatami, a de son côté appelé lors de la prière du vendredi à l'université de Téhéran à punir les "émeutiers" "sans aucune pitié, pour donner une leçon à tous", rapporte la radio d'Etat.
Réunis à Trieste, en Italie, les ministres des Affaires étrangères du G8 ont pour leur part déploré les violences en Iran et exhorté le pouvoir à respecter la liberté d'expression .
Par Reuters
Le Conseil a "pratiquement" achevé l'examen des plaintes pour irrégularités déposées par les candidats battus et n'a constaté aucune infraction majeure, ajoute Irna.
"L'examen montre que l'élection fut la plus saine depuis la Révolution (de 1979) (...). Il n'y a eu aucune violation majeure", a dit le porte-parole du Conseil Abbasali Kadkhodai.
Le président sortant, l'ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, a été réélu officiellement avec 63% des voix. Ce résultat a déclenché un mouvement de contestation d'une ampleur inédite depuis la Révolution islamique.
Le Conseil des gardiens a rejeté plusieurs appels du candidat Mir hossein Moussavi, arrivé deuxième du scrutin avec 34% des voix selon les chiffres officiels, à annuler l'élection.
L'ancien Premier ministre des premières années de la Révolution dans la décennie 1980 estime que l'élection a donné lieu à de vastes fraudes et revendique la victoire.
"AUCUNE PITIÉ"
Ses partisans comptent lâcher des milliers de ballons dans le ciel de Téhéran ce vendredi en mémoire d'une jeune femme tuée dans les violences post-électorales, Neda Agha Soltan, dont l'image de la mort a été diffusée dans le monde entier via internet.
La répression par la police et la milice islamique des manifestations, qui ont rassemblé des centaines de milliers de personnes dans les jours suivant l'élection, a contraint l'opposition à chercher d'autres modes de contestation.
Mirhossein Moussavi s'est déclaré déterminé, jeudi, à poursuivre son mouvement malgré les pressions qu'il subit pour abandonner ses plaintes.
"Une fraude majeure s'est produite", dit-il sur son site internet. "Je suis prêt à démontrer que ceux qui sont derrière cette fraude sont responsables du bain de sang."
Un responsable religieux ultraconservateur, Ahmad Khatami, a de son côté appelé lors de la prière du vendredi à l'université de Téhéran à punir les "émeutiers" "sans aucune pitié, pour donner une leçon à tous", rapporte la radio d'Etat.
Réunis à Trieste, en Italie, les ministres des Affaires étrangères du G8 ont pour leur part déploré les violences en Iran et exhorté le pouvoir à respecter la liberté d'expression .
Par Reuters
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