Sarkozy veut un référundum sur l'autonomie en Martinique
26.06.2009
La Martinique va-t-elle changer de statut et acquérir une plus grande autonomie ? Dans un discours tenu ce vendredi à Fort-de-France depuis l'aéroport Aimé Césaire au second jour de son voyage aux Antilles, le président de la République a annoncé qu'il souhaitait consulter par référundum les Martiniquais sur «l'évolution intitutionnelle de leur territoire.
»
«Durant la campagne des présidentielles, j'ai toujours affirmé que j'étais ouvert à la réforme institutionnelle. Je ne vais pas aujourd'hui me contredire. Je suis donc venu vous annoncer clairement que l'ai l'intention de consulter les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire. Les Martiniquais seront libres de choisir [...] le chemin qu'ils veulent emprunter.»
Aujourd'hui, la Martinique est un département d'Outre-Mer. D'autres collectivités d'Outre Mer ont un statut plus "autonome" comme Saint-Pierre et Miquelon ou la Nouvelle Calédonie. «On pourrait imaginer une collectivité assortie d'un pouvoir normatif renforcé», a expliqué Nicolas Sarkozy estimant que l'évolution du statut de l'île pourra se faire «en plusieurs étapes» La Martinique pourrait passer de l'article 73 à l'article 74 de la Constitution qui lui conférerait plus d'autonomie.
«Je n'ai pas de préférence à faire valoir entre tel et tel modèle institutionnel», a affirmé le chef de l'Etat.
«Ce n'est pas un débat sur l'indépendance»
En décembre 2003, les Martiniquais avaient repoussé une évolution institutionnelle de leur île. Suite à la victoire du « non», la situation institutionnelle était restée en l’état avec deux collectivités (un département et une région) disposant chacune de son assemblée délibérante (le Conseil Général et le Conseil Régional).«Depuis les choses ont évolué», affirme Nicolas Sarkozy ajoutant cependant que cette autonomie renforcée ne serait en aucun cas synonyme d'indépendance. «Ce n'est pas un débat sur l'indépendance. Le débat institutionnelle est celui du juste degré d'autonomie. La Martinique est française et le restera. La France a une identité plurielle. La France sans la Martinique ne serait pas la France», a conclu le président de la République indiquant qu'il allait désormais consulter les élus locaux pour fixer la date de ce référundum.
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La Martinique va-t-elle changer de statut et acquérir une plus grande autonomie ? Dans un discours tenu ce vendredi à Fort-de-France depuis l'aéroport Aimé Césaire au second jour de son voyage aux Antilles, le président de la République a annoncé qu'il souhaitait consulter par référundum les Martiniquais sur «l'évolution intitutionnelle de leur territoire.
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«Durant la campagne des présidentielles, j'ai toujours affirmé que j'étais ouvert à la réforme institutionnelle. Je ne vais pas aujourd'hui me contredire. Je suis donc venu vous annoncer clairement que l'ai l'intention de consulter les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire. Les Martiniquais seront libres de choisir [...] le chemin qu'ils veulent emprunter.»
Aujourd'hui, la Martinique est un département d'Outre-Mer. D'autres collectivités d'Outre Mer ont un statut plus "autonome" comme Saint-Pierre et Miquelon ou la Nouvelle Calédonie. «On pourrait imaginer une collectivité assortie d'un pouvoir normatif renforcé», a expliqué Nicolas Sarkozy estimant que l'évolution du statut de l'île pourra se faire «en plusieurs étapes» La Martinique pourrait passer de l'article 73 à l'article 74 de la Constitution qui lui conférerait plus d'autonomie.
«Je n'ai pas de préférence à faire valoir entre tel et tel modèle institutionnel», a affirmé le chef de l'Etat.
«Ce n'est pas un débat sur l'indépendance»
En décembre 2003, les Martiniquais avaient repoussé une évolution institutionnelle de leur île. Suite à la victoire du « non», la situation institutionnelle était restée en l’état avec deux collectivités (un département et une région) disposant chacune de son assemblée délibérante (le Conseil Général et le Conseil Régional).«Depuis les choses ont évolué», affirme Nicolas Sarkozy ajoutant cependant que cette autonomie renforcée ne serait en aucun cas synonyme d'indépendance. «Ce n'est pas un débat sur l'indépendance. Le débat institutionnelle est celui du juste degré d'autonomie. La Martinique est française et le restera. La France a une identité plurielle. La France sans la Martinique ne serait pas la France», a conclu le président de la République indiquant qu'il allait désormais consulter les élus locaux pour fixer la date de ce référundum.
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