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Mitra Farahani incarcérée à la prison d’Evin en Iran

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  • Mitra Farahani incarcérée à la prison d’Evin en Iran

    Pour avoir voulu montrer comment les Iraniens font l’expérience de l’amour et de la sexualité dans la République islamique d’Iran, Mitra Farahani, 34 ans, est aujourd’hui sous les verrous. Le 17 juin dernier, la cinéaste iranienne a été cueillie à sa descente d’avion à Téhéran.

    C’est via un e-mail codé envoyé par son ami qui l’attendait à l’aéroport que ses proches ont appris son arrestation. Depuis, plus aucune nouvelle de Mitra. Pour dépeindre cette peintre-cinéaste iranienne, on peut facilement aligner les adjectifs : effrontée, insolente, emmerdeuse, iconoclaste… Bref, c’est une Iranienne sans-gêne. Les arts, Mitra les a dans les gènes.

    Née en 1975 à Téhéran, elle avait à peine 14 ans lorsqu’elle s’inscrit aux cours de dessin et de peinture. Brillante, elle obtient en 1998 une bourse de résidente à la Cité Internationale des Arts de Paris. Peu de temps après, elle intègre l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs pour y étudier la vidéo.

    Du graphisme au cinéma, Mitra saute le pas en 2001 en réalisant un documentaire intitulé Juste une femme, ou le portrait d’un homme devenu femme à Téhéran. Au pays des ayatollahs, ce court métrage de 26 minutes est un sacrilège. Pas dans le reste du monde où il reçoit les éloges de la critique et les honneurs des festivals internationaux tant et si bien qu’en 2002, il est sélectionné au festival de Berlin où il remporte le Prix spécial du jury aux Teddy Awards.

    Cette notoriété permet à Mitra de faire ce fameux film qui lui vaudra aujourd’hui la prison. Réalisé en 2004, Tabous est une adaptation d’un poème érotique persan du XIXe siècle écrit par Iraj Mirza (poète maudit en Iran) et d’une série d’interviews sur l’amour, la sexualité et l’érotisme réalisées dans les milieux les plus divers de la société iranienne. Pendant trois ans, Mitra, qui vit à Paris, effectue de nombreux déplacements en Iran sans être inquiétée.

    Mais voilà, en 2007, trois personnes ayant participé au tournage de Tabous sont arrêtées et interrogées par la police iranienne avant d’être relâchées. Le message est clair : la cinéaste est indésirable dans son pays d’origine.

    De quoi la dissuader de rentrer en Iran ? C’est mal connaître ce bout de femme ! Le 17 juin donc, dans la tourmente de l’élection présidentielle, elle débarque à Téhéran. Dès qu’elle présente son passeport, elle est aussitôt conduite au poste de police. Après deux jours de garde à vue, Mitra est incarcérée à la prison d’Evin, au nord de Téhéran.

    Par Samy Ousi-Ali, El Watan

  • #2
    c'est les vieilles recettes des salmane rushdi en passant par tasleema nasreen et Ayaan Hirsi Ali..

    c'est du caca que les occidetaux veulent nous faire croire que c'est de l'or..ou quand la mediocrité est transformée en talent par les medias

    c'est ce qu'avit essayé certains algeriens avec "viva l'algerie" de moknache

    mais bon les iraniens comettent la meme erreur qu'avec rushdi
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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