... comme prévu, n'a pas l'intention de dégager après son 2ème mandat.
Le président nigérien Mamadou Tandja a annoncé, vendredi 26 juin à la télévision publique, qu'il prenait des "pouvoirs exceptionnels" après un refus de la Cour constitutionnelle de revenir sur son arrêt refusant le référendum qu'il réclamait pour se maintenir au pouvoir.
Dans une allocution télévisée, M. Tandja a décidé d'"activer l'article 58 de la Constitution" qui, lorsque "l'indépendance de la République est menacée", permet au président de gouverner par le biais d'ordonnances et décrets. "Je ferai usage, et cela sans faiblesse, de tous les pouvoirs que me confèrent les lois et règlements de la République en vue de trouver une solution à cette situation de blocage que certains sont malheureusement fiers de présenter comme le fruit de leur opération de sape", a-t-il ajouté.
M. Tandja, qui souhaite rester au pouvoir par tous les moyens après deux quinquennats consécutifs, a déjà dissous le Parlement il y a quelques semaines. Agé de 71 ans, il achève son second mandat le 22 décembre, sans possibilité de briguer sa propre succession, aux termes de la Constitution en vigueur depuis 1999.
Mais il défend le passage à une VIe République avec une nouvelle Constitution et l'instauration d'une période de transition qui lui permettrait de demeurer au pouvoir trois années supplémentaires. Le chef de l'Etat juge ce délai nécessaire pour instaurer un régime présidentiel en bonne et due forme, qui permettrait de surmonter les difficultés dues au système en vigueur.
La réforme constitutionnelle présentée début mai par son gouvernement est dénoncée par l'opposition, les syndicats et des institutions internationales comme la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Dans une allocution télévisée, M. Tandja a décidé d'"activer l'article 58 de la Constitution" qui, lorsque "l'indépendance de la République est menacée", permet au président de gouverner par le biais d'ordonnances et décrets. "Je ferai usage, et cela sans faiblesse, de tous les pouvoirs que me confèrent les lois et règlements de la République en vue de trouver une solution à cette situation de blocage que certains sont malheureusement fiers de présenter comme le fruit de leur opération de sape", a-t-il ajouté.
M. Tandja, qui souhaite rester au pouvoir par tous les moyens après deux quinquennats consécutifs, a déjà dissous le Parlement il y a quelques semaines. Agé de 71 ans, il achève son second mandat le 22 décembre, sans possibilité de briguer sa propre succession, aux termes de la Constitution en vigueur depuis 1999.
Mais il défend le passage à une VIe République avec une nouvelle Constitution et l'instauration d'une période de transition qui lui permettrait de demeurer au pouvoir trois années supplémentaires. Le chef de l'Etat juge ce délai nécessaire pour instaurer un régime présidentiel en bonne et due forme, qui permettrait de surmonter les difficultés dues au système en vigueur.
La réforme constitutionnelle présentée début mai par son gouvernement est dénoncée par l'opposition, les syndicats et des institutions internationales comme la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
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