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Des journées portes ouvertes sur le Centre national d’expertise médicale du personnel navigant (CNEMPN) de Aïn-Naâdja ont été organisées, jeudi dernier, en direction de la presse nationale. Une initiative qui vise à souligner le rôle déterminant du centre dans la sécurité des vols, tant militaires que civils en Algérie
L’aptitude des personnels navigants technique et commercial demeure, en effet, le maillon fort dans la chaîne de sécurité aérienne. Les risques de maladies cardiovasculaires, rhumatismales et métaboliques (diabète) sont de 90 à 95 % supérieurs chez les personnels de la navigation aéronautique et maritime, militaire et civile, en raison de l'altitude et des changements de la pression. Doté d’équipements de très haute technologie le Cnempn, qui relève de la Direction centrale des services de santé militaire (1re Région militaire) assure depuis sa création en 1969 les expertises médicales des candidats à l’admission pour un poste d’emploi dans le domaine de l’aéronautique, ainsi que les expertises médicales périodiques au profit des personnels spécifiques de l’Armée nationale populaire et des compagnies aériennes civiles (pilotes, stewards, hôtesses de l’air), mais également des contrôleurs aériens.
Selon le directeur dudit centre, le colonel Senouci Berekci Ibrahim Khalil, «le Cnempn permet au commandement des forces aériennes et aux compagnies de transport aérien d’avoir une disponibilité opérationnelle de leurs personnels sur les plans physique et psychique». Les expertises du Cnempn se font conformément aux normes d’aptitude médicale spécifiques aux personnels de l’aéronautique et aux recommandations de l’organisation de l’aviation civile internationale, en conformité avec la Convention de Chicago de 1944, modifiée et complétée.
«Le processus d’expertise passe par plusieurs étapes : la biologie, la radiologie la cardiologie l’Orl, l’ophtalmologie et la psycho-psychiatrie», explique encore le colonel Senouci-Berekci qui souligne dans ce cadre que le «Cnempn est également un espace de formation et de statistiques sur les maladies professionnelles des personnels navigants et un cadre d'échange d'expertises entre les différents pays dans ce domaine».
L’expertise aboutit, si aucune anomalie n’est décelée sur la personne examinée, à la délivrance d’un certificat d’aptitude. Un document prouvant la bonne santé du candidat est, en effet, obligatoire au renouvellement des licences de vols du personnel navigant.
Chaque jour, ce sont environ 140 personnes qui sont expertisées au niveau du centre de Aïn-Naâdja. Le CNEMPN assure, en outre, d’autres prestations au profit des personnels militaires plongeurs et sous-mariniers, des personnels de la Protection civile et de la direction générale de la Sûreté nationale dans les domaines aéronautique et maritime et, enfin, des personnels de toute entreprise exerçant dans le domaine du transport maritime.
Annuellement, plus de 10 000 actes d’expertise sont réalisés au profit du personnel navigant, pour une capacité théorique de 36 000 actes. Deuxième du genre, à l’échelle africaine, le centre d’expertise médicale de Aïn Nadja aspire à devenir un organisme de référence au niveau régional et rayonner sur tout le continent africain. Il peut, en effet, prendre en charge l’expertise médicale des armées et compagnies aériennes africaines.
Par le Soir
L’aptitude des personnels navigants technique et commercial demeure, en effet, le maillon fort dans la chaîne de sécurité aérienne. Les risques de maladies cardiovasculaires, rhumatismales et métaboliques (diabète) sont de 90 à 95 % supérieurs chez les personnels de la navigation aéronautique et maritime, militaire et civile, en raison de l'altitude et des changements de la pression. Doté d’équipements de très haute technologie le Cnempn, qui relève de la Direction centrale des services de santé militaire (1re Région militaire) assure depuis sa création en 1969 les expertises médicales des candidats à l’admission pour un poste d’emploi dans le domaine de l’aéronautique, ainsi que les expertises médicales périodiques au profit des personnels spécifiques de l’Armée nationale populaire et des compagnies aériennes civiles (pilotes, stewards, hôtesses de l’air), mais également des contrôleurs aériens.
Selon le directeur dudit centre, le colonel Senouci Berekci Ibrahim Khalil, «le Cnempn permet au commandement des forces aériennes et aux compagnies de transport aérien d’avoir une disponibilité opérationnelle de leurs personnels sur les plans physique et psychique». Les expertises du Cnempn se font conformément aux normes d’aptitude médicale spécifiques aux personnels de l’aéronautique et aux recommandations de l’organisation de l’aviation civile internationale, en conformité avec la Convention de Chicago de 1944, modifiée et complétée.
«Le processus d’expertise passe par plusieurs étapes : la biologie, la radiologie la cardiologie l’Orl, l’ophtalmologie et la psycho-psychiatrie», explique encore le colonel Senouci-Berekci qui souligne dans ce cadre que le «Cnempn est également un espace de formation et de statistiques sur les maladies professionnelles des personnels navigants et un cadre d'échange d'expertises entre les différents pays dans ce domaine».
L’expertise aboutit, si aucune anomalie n’est décelée sur la personne examinée, à la délivrance d’un certificat d’aptitude. Un document prouvant la bonne santé du candidat est, en effet, obligatoire au renouvellement des licences de vols du personnel navigant.
Chaque jour, ce sont environ 140 personnes qui sont expertisées au niveau du centre de Aïn-Naâdja. Le CNEMPN assure, en outre, d’autres prestations au profit des personnels militaires plongeurs et sous-mariniers, des personnels de la Protection civile et de la direction générale de la Sûreté nationale dans les domaines aéronautique et maritime et, enfin, des personnels de toute entreprise exerçant dans le domaine du transport maritime.
Annuellement, plus de 10 000 actes d’expertise sont réalisés au profit du personnel navigant, pour une capacité théorique de 36 000 actes. Deuxième du genre, à l’échelle africaine, le centre d’expertise médicale de Aïn Nadja aspire à devenir un organisme de référence au niveau régional et rayonner sur tout le continent africain. Il peut, en effet, prendre en charge l’expertise médicale des armées et compagnies aériennes africaines.
Par le Soir