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Décès d'un détenu algérien en Libye

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  • Décès d'un détenu algérien en Libye

    Un prisonnier algérien est mort en détention dans la prison libyenne de Jadida, à Tripoli, selon Gasmi, le porte-parole des détenus algériens. Omar «El Annabi», âgé de 28 ans, et originaire de Annaba, condamné en 2008 à 3 ans de prison ferme pour vol, a finalement succombé, il y a trois jours, après trois mois de détention. Il aurait été atteint de l’hépatite virale C, selon la même source, qui ajoute que cette victime est la dixième depuis 2004.

    L’année dernière, deux Algériens sont morts de la même maladie, a-t-il tenu à préciser.

    Selon cette source, les détenus algériens continuent de vivre dans des conditions déplorables, «subissant la torture, en plus des maladies, telles que l’insuffisance rénale, l’hépatite virale et autres», sans que les responsables des prisons, notamment à Jadida et Sermane, où se trouve la majorité de ces détenus, daignent les soigner ou les transférer à l’hôpital malgré maintes requêtes. Le dernier décès signalé remonte au mois de Ramadhan dernier, durant lequel Laâtrache Abderrahmane est mort d’une hépatite C. Plus de 59 prisonniers, âgés entre 24 et 60 ans, répartis dans les deux principales prisons d’Al Djamahiria, sont condamnés, huit à la peine capitale, 27 à la perpétuité, 5 à l’amputation de la main, et le reste à des peines d’emprisonnement allant de 3 et 10 ans.

    Une délégation d’Amnesty International a effectué une mission de recherche en Libye du 15 au 23 mai 2009. Il s’agissait de la première visite de l’organisation que les autorités libyennes autorisaient depuis 2004.
    Pendant cette mission, facilitée et rendue possible par la Fondation Kadhafi pour les organisations caritatives dirigée par Seïf El Islam Kadhafi, les délégués d’Amnesty International ont évoqué avec des hauts responsables gouvernementaux les «problèmes des droits humains» qui préoccupent l’organisation depuis de nombreuses années. L’organisation a insisté sur la nécessité de soumettre les forces de sécurité à une «surveillance indépendante et à l’obligation de rendre des comptes».

    À Tripoli, les délégués d’Amnesty International ont été autorisés à rencontrer des personnes détenues à la prison d’Al Jdayda (administrée par le Comité populaire général de la Justice), et à celles d’Aïn Zara et d’Abou Salim, qui semblent être sous le contrôle du Comité populaire général de la Sécurité publique.

    Amnesty International n’a pas été autorisée à rencontrer plusieurs autres prisonniers au motif que leur affaire était encore devant les tribunaux. Les détenus n’ont pratiquement aucune possibilité de porter plainte devant une autorité judiciaire compétente pour actes de torture ou autres formes de mauvais traitements.

    Amnesty International a fait part aux responsables gouvernementaux, qu’elle a rencontrés en Libye, de son «inquiétude au sujet de la détention et des mauvais traitements qui seraient infligés aux centaines, voire aux milliers d’étrangers que les autorités assimilent à des migrants illégaux, et elle leur a demandé de mettre en place une procédure pour identifier et protéger adéquatement les demandeurs d’asile et les réfugiés».

    Par l'Expression
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