Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Où sont passés les milliers de milliards dilapidés d’El Khalifa Banque ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Où sont passés les milliers de milliards dilapidés d’El Khalifa Banque ?

    Un procès, des condamnations et des interrogations:

    où sont passés les milliers de milliards dilapidés d’El Khalifa Banque ?

    Le procès de la caisse principale d’El Khalifa Bank a eu lieu il y a deux ans. Résultat : une centaine d’inculpés, des condamnations et des zones d’ombre. Les questions qui restent sans réponse dans le procès Khalifa sont nombreuses. Mais, la plus importante reste de connaître la destination de l’argent qui s’est volatilisé des caisses. Surtout que les témoins affirment ne pas se rappeler la somme trouvée dans les caisses de la banque, le jour de l’inspection faite par la commission nommée par l’ex-administrateur.

    Ce montant est important du moment que l’ex-administrateur ne se souvient que d’une somme avoisinant les 2 000 milliards de centimes alors que le liquidateur, selon certaines sources, ne trouvera dans les caisses que 600 millions de centimes ! Où est parti l’argent ? Des créanciers ont été remboursés selon certaines indiscrétions. Mais lesquels et pourquoi ? Si l’argent est rentré dans les caisses d’autres créanciers, c’est tant mieux. Reste à connaître la destination de l’argent qui a été subtilisé.

    Le procès a fait état de «bouts de papier signés par le directeur de l’agence de Chéraga où des sommes d’argent ont été accordées à certaines personnes», mais il ne sera pas possible de connaître les bénéficiaires de ces sommes. Donc, personne ne connaît la destination finale de ces sommes «volées». Dans ce procès, le voile a été levé sur la destination d’une partie de ces milliards : des masters cards, des salaires faramineux pour des joueurs de football, des conseillers, des artistes étrangers, des paris dans les casinos ou encore des villas à Cannes… Le procureur a fait état, pour sa part, lors de son réquisitoire, d’un total des transferts à l’étranger de 367,848 millions d’euros, de 523,829 millions de dollars, de 1,977 million de livres sterling et de 225 000 FF.

    Mais est-ce que ces dépenses et ces transferts peuvent atteindre le milliard de dollars volatilisé des caisses d’El Khalifa Bank ? Si la réponse est non, alors où est passé l’argent ? Une question qui mérite une réponse surtout si l’on rappelle que dans tous les procès de dilapidation, la justice condamne des accusés, saisit des biens mais n’aboutit généralement pas à récupérer les sommes subtilisées. C’est le cas de le dire aujourd’hui avec l’affaire de dilapidation de plus de 2 000 milliards de centimes de la BNA et dont la destination
    reste inconnue.

    © Copyright La Tribune d'Algerie

  • #2
    LONDRES ACCEPTE SON EXTRADITION: l’affaire Khalifa sera rejugée

    Rafik Khalifa sera extradé vers l’Algérie pour être rejugé par la justice algérienne, selon l’arrêt de renvoi de la décision de justice britannique.

    Après plusieurs mois d’une bataille judiciaire féroce à multiples rebondissements, la justice britannique a accepté finalement «d’extrader» Abdel-moumène Rafik Khalifa et de le «remettre» aux autorités juridiques algériennes. Cette décision a été prise par le juge anglais qui instruit cette affaire lors de la séance tenue jeudi dernier au tribunal de Westminster à Londres.

    A l’issue de cette décision, le juge Timothy Workman a estimé que l’extradition de Khalifa «ne contrevenait pas à la convention internationale des droits de l’homme». Le juge s’est dit également «convaincu» que les «assurances diplomatiques» qu’il a reçues de la part de l’Algérie quant au respect des droits de M.Khalifa, étaient «à la fois fiables et de toute bonne foi». Il a précisé, lors de l’énoncé de son jugement, que le condamné, qui n’était pas présent à l’audience de la Cour, «aurait droit à un nouveau procès» après son retour en Algérie.

    Le juge a également indiqué qu’il «n’avait aucune preuve» que M.Khalifa avait été victime d’un quelconque règlement de compte politique, comme le prétend l’avocate de Khalifa. Le juge a souligné que si M.Khalifa revient dans son pays, sa condamnation sera annulée et qu’il aura droit à un nouveau procès «suffisamment équitable» et «dans un délai raisonnable». L’Algérie a signé avec la Grande-Bretagne une convention d’extradition. L’Algérie et la Grande-Bretagne ont échangé, il y a quelques jours, les instruments de ratification d’un accord d’extradition signé en juillet 2006 lors du premier séjour en Grande-Bretagne du Président Bouteflika.

    C’est à partir de ce nouvel élément que le gouvernement algérien a décidé d’envoyer une délégation ministérielle pour entamer les démarches nécessaires en vue de l’extradition d’Abdelmoumène Khalifa.
    Auparavant, des demandes d’extradition de Khalifa ont bel et bien été envoyées en Grande-Bretagne, mais tellement mal ficelées qu’elles n’ont eu aucune chance d’être prises en compte. Mais avant d’en arriver là, beaucoup de temps et de négociations ont été rendus nécessaires pour aboutir à la signature de cette convention d’extradition.

    L’Algérie et la Grande Bretagne n’avaient pas d’accord d’extradition et la tâche paraissait insurmontable. Il a fallu la visite officielle à Londres du Président Bouteflika en personne, la première du genre depuis l’indépendance du pays, pour que l’enjeu ait autant d’importance, tant pour Londres que pour Alger.
    Le but de ce voyage était de faire avancer, en deux jours, le dossier judiciaire des extraditions auxquelles Londres s’est refusé jusqu’à présent.

    La partie anglaise arguait, à chaque fois, le risque encouru par les ressortissants algériens incriminés dans des affaires de terrorisme ou réfugiés au Royaume-Uni, comme le roi déchu Abdelmoumène Khalifa. D’autres pourparlers étaient nécessaires pour boucler le dossier épineux de la coopération judiciaire bilatérale conclue finalement par la signature de quatre accords de coopération judiciaire. Ils ont été rédigés «sur le modèle de ceux déjà passés avec beaucoup d’autres pays en matière judiciaire, pénale, de réadmission et d’extradition» a affirmé à l’époque un diplomate anglais.

    En retour, le Président Bouteflika a promis de donner des «assurances diplomatiques» quant au sort réservé en Algérie à ceux que Londres souhaite y renvoyer. Cette dernière reste toutefois souveraine dans sa décision de l’extrader ou non. Selon la législation européenne en vigueur, l’extradition d’un individu de nationalité quelconque, est autorisée, sur simple demande par voie diplomatique, appuyée des «pièces nécessaires» pour établir qu’il ne s’agit pas d’un «délit politique ou purement militaire».

    Les conditions de son jugement seront «équitables», a indiqué tout de suite le ministre Tayeb Belaïz après l’annonce de son extradition. Dans un communiqué publié à l’issue de cette décision, le ministère de la Justice a indiqué que la décision d’extradition «a été prise suite à une série de procédures qui ont abouti à l’annonce de l’acceptation de la demande algérienne en la forme et à l’examen ensuite de l’objet de la demande, la vérification des pièces à conviction en s’assurant que les conditions qui garantissent un jugement équitable du concerné devant les tribunaux algériens sont réunies et ce, au cours de nombreuses séances d’audition des témoins, d’experts et des plaidoiries des avocats». Khalifa, 40 ans, a été condamné par contumace par la justice algérienne à la réclusion à perpétuité. Cette condamnation avait été prononcée en 2007 pour des délits liés à la faillite de la banque qu’il avait fondée.

    Les autorités algériennes avaient découvert un «trou» de 500 millions de dollars. Le préjudice occasionné par la faillite de la banque à l’Etat algérien et aux épargnants se situerait entre 1,5 et 5 milliards de dollars. Durant le règne de Abdelmoumène Khalifa, celui-ci a constitué en l’espace de quelques années un empire financier et commercial digne des grands magnats.

    La demande algérienne pour l’extradition de Khalifa est basée sur des documents relatifs à la falsification de l’hypothèque de la villa familiale et d’un local commercial jusqu’à la constitution du groupe Khalifa. Parmi les autres chefs d’inculpation retenus contre Khalifa figurent également les cas de «vols survenus» au niveau des différentes agences d’El Khalifa Bank sur ordre de l’accusé lui-même, la gestion anarchique et la négligence ayant marqué les transferts de devises sous le couvert de diverses transactions qui étaient en réalité, selon la liste des chefs d’accusation, des détournements organisés.

    Rafik Khalifa s’était réfugié au Royaume-Uni en 2003 et fut arrêté le 27 mars 2007 sur le territoire britannique dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris. Le parquet de Nanterre avait ouvert à fin 2003 une information judiciaire pour «abus de confiance, banqueroute par détournement d’actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité, blanchiment en bande organisée».

    La justice française enquête sur des malversations présumées au sein du groupe Khalifa, dans les ex-sociétés Khalifa Airways, Antinéa Airlines et Khalifa Rent-a-Car (KRC, location de voitures), toutes enregistrées en France. Khalifa est soupçonné d’avoir détourné de l’argent, des titres et des actifs appartenant aux compagnies du groupe Khalifa, causant ainsi leur liquidation et le licenciement de plus de cent salariés et laissant une dette de plus de 90 millions d’euros.
    Une autre demande d’extradition a été introduite par la France auprès de Londres mais son examen a été gelé, dans l’attente d’une décision définitive de la demande algérienne, qui prévaut sur celle de Paris.

    L’avocate de Khalifa, Me Anna Rothwell, a déjà annoncé de son côté qu’elle fera appel de la décision à la Haute Cour de Londres. L’avocate de Khalifa dispose de quinze jours pour faire appel de la décision de justice. Un processus qui devrait prendre plusieurs mois pour aboutir ou non à son extradition.

    © Copyright L'Expression

    Commentaire


    • #3
      La justice britannique autorise l'extradition vers l'Algérie de l'ex-magnat Rafik Kha

      La justice britannique a autorisé, jeudi 25 juin, l'extradition vers son pays de l'ex-magnat algérien Rafik Khalifa, condamné à la réclusion à perpétuité par contumace, notamment pour faillite frauduleuse. Cette condamnation avait été prononcée par un tribunal algérien en mars 2007, après que M. Khalifa eut été reconnu coupable d'"association de malfaiteurs, de vol qualifié, de détournement de fonds, de faux et usage de faux" dans l'affaire de la faillite de la Khalifa Bank.

      L'ancien golden boy s'était réfugié au Royaume-Uni en 2003 après l'éclatement du scandale financier de la Khalifa Bank et de plusieurs entreprises de son groupe. Il avait été arrêté quatre ans plus tard, le 27 mars 2007, sur le territoire britannique, dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris. Ce dernier avait ouvert, fin 2003, une information judiciaire pour "abus de confiance, banqueroute par détournement d'actifs, banqueroute par dissimulation de comptabilité et blanchiment en bande organisée".

      Au tribunal londonien de Westminster, le juge Timothy Workman, qui a donné son aval à l'extradition de M. Khalifa, a estimé que celle-ci ne contrevenait pas à la convention internationale des droits de l'homme, M. Khalifa ayant automatiquement droit à un deuxième procès quand il se présentera en Algérie. L'avocate de M. Khalifa, Anna Rothwell, a néanmoins immédiatement annoncé son intention d'interjeter appel.


      LEMONDE.FR avec AFP |

      © Copyright Le Monde

      Commentaire


      • #4
        Le procureur a fait état, pour sa part, lors de son réquisitoire, d’un total des transferts à l’étranger de 367,848 millions d’euros, de 523,829 millions de dollars, de 1,977 million de livres sterling et de 225 000 FF. Mais est-ce que ces dépenses et ces transferts peuvent atteindre le milliard de dollars volatilisé des caisses d’El Khalifa Bank ? Si la réponse est non, alors où est passé l’argent ?

        Ben ca fait deja presque 1 milliard de $ tout ca! Rajoute les depenses superflues en Algerie.. et le compte y est.

        La question c'est plutot qui a beneficie des transferts a l'etranger et comment. Il y avait eu une fois un bel article d'El Watan qui expliquait comment Khalifa avait importe une station de dessalement qui etait en fait un tas de ferrailles qui ne fonctionnait meme pas. Pour l'importer cette m*rde il a du transferer des millions de $ (me souviens pas combien exactement). Qui lui a vendu ce tas de ferrailles et a beneficie de l'argent => voila la vraie question. Est ce que c'etait une societe ecran detenus par des Algeriens? Ou est ce que c'etait des etrangers? Ou quoi? Qu'est devenu le Libanais qui l'avait introduit partout au Moyen Orient et qui a disparu depuis la chute du groupe? Va savoir si ce type ne travaillait pas pour le mossad..

        ∑ (1/i²) = π²/6
        i=1

        Commentaire


        • #5
          Ben ils sont chez ceux qui les ont volé avec lui. Ceux qui veulent sa peau aujourd'hui.

          Commentaire


          • #6
            Khalifa Banque
            c'était juste un écran, son but sortir l'argent du pays vers des comptes à l'étranger.

            de l'argent perdu pour certains et de l'argent frais pour d'autres, juste un transfert, comme on dit rien ne se perd, tous se transforme. (cours de chimie)
            Mr NOUBAT

            Commentaire


            • #7
              salam

              vous parlez de celui la

              [/IMG]





              [/IMG]





              vous etes NIYA YA SHABI
              Dernière modification par roukhou, 28 juin 2009, 01h53.
              La vie n'a pas de sens, seule chaque vie individuelle a un sens, donné par celui qui vit cette vie. L'individu trace son trait et disparaît.
              Alain Prochiantz

              Commentaire


              • #8
                la deuxième photo m'a l'air d'un montage !!!!
                sinon je suis d'accord on est tous niya lol
                PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

                Commentaire

                Chargement...
                X