Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Assassinat du président Boudiaf le 29 juin 1992:Nul n'a oublié

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Assassinat du président Boudiaf le 29 juin 1992:Nul n'a oublié

    Sa pensée politique et son héritage ignorés Boudiaf, le père oublié

    S’il est un homme qui incarne le mieux le 1er Novembre 1954 dans toutes ses dimensions, c’est bien Mohamed Boudiaf, de son nom révolutionnaire Si Tayeb El-Watani, littéralement le bon patriote. Celui qui a lancé à tous les tièdes de l’époque qu’il allait mener la guerre contre la France coloniale, «même avec les singes de La Chiffa !».

    Boudiaf en était capable, lui qui était de toutes les batailles du mouvement national jusqu’à mériter le nom de «père de la Révolution». Un parcours plein d’engagement, d’abnégation et d’intégrité, mais malheureusement mal récompensé à l’indépendance.

    Il a en effet été condamné à mort, en 1964, par ses anciens compagnons après qu’il eut rejoint l’opposition et créé le PRS, Parti pour la révolution socialiste. En effet, les idées de l’homme ont toujours été en faveur du peuple qu’il a toujours défendu. Après un exil de 28 ans au Maroc, il a été rappelé en catastrophe, en janvier 1992, pour sauver un pays qui n’allait pas tarder à sombrer dans une spirale de violence inouïe.

    L’Algérie était tiraillée entre un FIS vainqueur du premier tour des législatives de décembre 1991 et une armée qui ne comptait pas s’en laisser conter.

    Oubliées les anciennes injustices commises à son endroit des années durant, Mohamed Boudiaf accepta la rude tâche et tendit sa main à tous ses compatriotes. Une main, que les jeunes qui ne le connaissaient pas – l’homme n’ayant jamais eu les faveurs des médias ni la juste consécration des manuels scolaires – hésitèrent à prendre.

    Mais ils ne tardèrent pas à découvrir un homme sincère, vertueux et affichant une aversion et un mépris viscéraux à la quête matérielle. Les jeunes prirent alors la main de cet homme «neuf».

    Mohamed Boudiaf a su redonner confiance à la majorité des Algériens. Durant les quelques mois qu’il a passés à la tête du HCE, son franc-parler a résonné dans les coins et les recoins les plus reculés de l’Algérie, là où il prêchait l’amour du pays et la justice entre tous ses citoyens.

    Son bref passage à la tête du pays a été marqué par des positions radicales, tant sur le plan politique qu’économique. D’abord, en finir avec la crise sécuritaire ayant résulté de l’arrêt du processus électoral, avec notamment la dissolution du FIS. S’agissant du FLN, dont il est pourtant le titulaire de la carte de militant 1, il avait préconisé, dès 1962, de «le mettre au musée».

    L’abus de pouvoir et les avantages par et pour les responsables ? La politique dans la mosquée et l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques ? La corruption ? «Tout cela est désormais fini», avait-il dit lors de sa première conférence de presse animée en tant que chef de l’Etat.
    Sur le plan socioéconomique, le président Boudiaf a tenté d’instaurer des politiques sociales de développement en se penchant notamment sur les questions du chômage et des difficultés vécues par les franges fragiles de la société. Sur le plan économique, il a également donné le ton de son choix pour des réformes globales et profondes.

    Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage politique de Mohamed Boudiaf ?

    Jeune Indépendant

  • #2
    Celui qui voulait mettre fin à la corruption.
    On l'a rappelé pour finalement l'assassiner. C'était trop tôt, peut être.
    Qu'il repose en paix ma yebgha rebbi

    Commentaire


    • #3
      Le libérateur revenu en bâtisseur

      L’œuvre inachevée

      Les Algériens ne savaient plus si le communiqué de la haute hiérarchie militaire, annonçant l’institution d’un Haut comité d’Etat chargé de présider aux affaires de l’Algérie deux années durant, avait été lu sans lapsus par le présentateur du JT de 20 heures.

      Ce dernier venait, en effet, de prononcer le nom d’un opposant pas comme les autres pour succéder au président démissionnaire, Chadli Bendjedid. «Serait-ce de Mohamed Boudiaf, le père de Novembre 1954 qu’il est question ou de quelqu’un d’autre ?» se demandait-on avec la crainte qu’il pourrait s’agir d’un homonyme.

      Surtout que Si Tayeb El-Watani, en rupture avec toute activité d’opposition au régime en place depuis le décès du président Boumediene, n’existait presque pas pour les générations post-guerre d’indépendance. Personne, ou presque, des occupants des rues et places publiques qui clamaient Âlaïha nahia oua âlaïha namout n’avait plus de trente ans. Près de trois millions, selon les estimations des dirigeants de l’ex-FIS, à n’avoir connu l’histoire de l’Algérie qu’à travers des manuels scolaires manquant de vérité sur tous les héros de la Révolution et le déroulement du mouvement national.

      Une réalité qui justifiait peut-être le 11 janvier 1992, l’étonnement du plus grand nombre et la curiosité de ceux, non moins nombreux, qui allaient prendre d’assaut l’aéroport. Il fallait, si c’est de lui qu’il s’agit, fêter l’événement. Car, pour un événement, le retour de ce membre influent du Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action, du groupe historique des 22, des groupes des six puis des neuf, c’en était un. Un tel homme ne devait en aucun cas finir dans la peau d’un directeur de briqueterie. Mais pas sous les balles assassines d’un membre de sa garde rapprochée.

      Ce fut pourtant le crime en direct que les Algériens, qui ont pleuré de joie son retour en janvier 1992, ont pleuré de peine et de détresse le 29 juin de la même année. Six mois ce n’est, de surcroît, pas suffisant pour connaître un homme d’une telle exception. Un laps de temps, il faut le dire, durant lequel le héros a marqué à jamais les esprits. Par un art de communiquer hors du commun. Par un franc-parler bien à lui. Lui qui, dès le premier message à la nation, a su trouver les mots pour gagner la confiance du peuple. Tout était dans cette main tendue que le plus grand nombre a serrée avec, cette fois, la certitude de pouvoir repartir du bon pied. De reconstruire sur du vrai. Pour une durée de… six mois. Pas davantage puisque le 29 juin fut la date où prit fin dans l’horreur le parcours de cet homme exceptionnel.

      Jeune Indépendant

      Commentaire


      • #4
        Mohamed Boudiaf dit Si Tayeb El-Watani

        Un parcours, une histoire

        Né le 23 juin 1919 à Ouled Madi, dans la wilaya de Msila, Mohamed Boudiaf avait un parcours révolutionnaire très riche.

        En 1942, il est commis aux écritures au service des Contributions à Jijel.
        Il adhère dans le courant des années 1940 au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et devient membre de l’Organisation spéciale (OS) dont il sera chargé de mettre sur pied une cellule à Constantine.

        En 1950, il est jugé et condamné par contumace. Il rejoint la France en 1953 et devient membre du MTLD. Il rentre en Algérie et fait partie du groupe des Six qui a déclenché la guerre de Libération nationale aux côtés de Krim Belkacem, Didouche Mourad, Larbi Ben M’hidi, Rabah Bitat et Mustapha Ben Boulaïd, après avoir fondé le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA).

        Au lendemain du déclenchement de la Révolution, le 1er Novembre 1954, Boudiaf a eu à commander la délégation du FLN à l’extérieur, avec Aït Ahmed, Ben Bella et Khider.

        Après leur arrestation en octobre 1956 par les services français, Boudiaf et ses compagnons passeront le reste de la Révolution en prison et ne seront libérés qu’au lendemain de la signature des accords d’Evian en mars 1962.

        En 1963, Boudiaf s’inscrit dans l’opposition au président de l’époque, Ahmed Ben Bella, pour des divergences concernant les choix politiques imprégnés à l’Etat après l’indépendance.

        Boudiaf opte, ensuite, pour l’exil après avoir créé, en 1963, le Parti de la révolution socialiste (PRS).

        En juin de la même année, il est arrêté et exilé dans le Sud algérien où il reste détenu pendant trois mois puis il rejoint le Maroc.
        A partir de 1972, il se déplace entre la France et le Maroc en activant pour son parti, le PRS, et en animant la revue El Djarida.

        En 1979, après la mort de Houari Boumediene, il dissout le PRS et va se consacrer à ses activités professionnelles en dirigeant à Kénitra au Maroc une briqueterie.

        Le 14 janvier 1992, après la démission du président Chadli Ben Djedid, il devient président du Haut Comité d’Etat.

        Il meurt assassiné le 29 juin 1992 à Annaba.

        Dix-sept ans nous séparent de ce jour noir. L’Algérie venait de perdre un grand homme qui a su rendre espoir aux Algériens avec son discours simple et son honnêteté légendaire.

        En ce 17e anniversaire et comme chaque année, la fondation Mohamed Boudiaf et beaucoup de citoyens, amis et proches du défunt se recueilleront à sa mémoire au cimetière d’Al-Alia.

        Jeune Indépendant

        Commentaire


        • #5
          Allah yarahmou.

          Un homme qui aime son pays, et qui aurait voulu révolutionner l'algérie. Dommage, surtout quand on sait ce que ça donne aujourd'hui, c'est du passé mais les Hommes ne s'oublient pas.

          Commentaire


          • #6
            Allah irahmou

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

            Commentaire


            • #7
              Il aimait aussi bien le Maroc c'est ce qu'a précipité son assassinat, pourquoi cacher le soleil avec le tamis. Le Sahara Occidental allait être sacrifié, alors on a décidé qu'il soit éliminé.
              Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

              J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

              Commentaire


              • #8
                lah irahmou ...... un grand HOMME il fut un espoir pour l'Algérie ....


                merci DZone pour ce rappel .......

                Commentaire


                • #9
                  Il aimait aussi bien le Maroc c'est ce qu'a précipité son assassinat, pourquoi cacher le soleil avec le tamis. Le Sahara Occidental allait être sacrifié, alors on a décidé qu'il soit éliminé.
                  pas du tout il était méchant et son mauvais caractère faisait peur à tous les magouilleurs comme le général toufik et larbi belkheir en qui il voyait des petits caporaux de l'armée française qui pissaient dans leur culottes en le voyant, il les terrorisait alors que les gens les croient des dieux. C'est pas comme bouteflika qui a la trouille de beaucoup de personnes et pas d'Allah comme il devrait. Dommage car Boudiaf aurait pu faire le ménage à fond et chasser tous ces rats de notre beau pays.


                  Allah yarahmou
                  Dernière modification par alessandro, 28 juin 2009, 09h00.

                  Commentaire


                  • #10
                    Non mais quoi encore !!

                    Envoyé par djamal 2008
                    Il aimait aussi bien le Maroc c'est ce qu'a précipité son assassinat, pourquoi cacher le soleil avec le tamis. Le Sahara Occidental allait être sacrifié, alors on a décidé qu'il soit éliminé.
                    QUOI ?

                    Sérieusement comment est-il possible de spéculer de la sorte ?

                    Alors comme ça Boudiaf a été "éliminé" pour le Sahara Occidental ?

                    Ça c'est une extrapolation digne d'une ignorance sans limites !!
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                    Commentaire


                    • #11
                      A jamais gravées dans nos mémoires




                      C'est la date de notre Mort, la notre et non celle d'un seul Homme.


                      ../..
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                      Commentaire


                      • #12
                        En effet, horrible journée que ce 29 juin ! Boudiaf a fait renaitre l'espoir chez les jeunes algériens et l'Algérie avait encore raté un rendez vous de l'histoire en perdant cet homme exceptionnel. Exceptionnel par son courage, par sa simplicité, son honnêteté morale, sa sincérité, sa fidélité à ses principes, son amour à l'Algérie et son charisme.
                        Un géant, un vrai! Et ça, ça dérangeait.
                        Allah Yrahmou
                        Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

                        Commentaire


                        • #13
                          Salam a tous

                          Moi je pense que une certaine justice a était rendu a ce grand monsieur, il est mort par balle devant son peuple et pour son peuple et son pays, alors que 10 mois au par avant beaucoup de personne ne connaissait même pas qui était Mohamed Boudiaf « si Tayeb » en tous les cas ma génération ne le connaissait pas, maintenant tous le monde connait qui est Mohamed Boudiaf est Quesque il a fait pour son pays durant tout ça vie.
                          Si un jour l’Algérie veut réussir c autour des principes de cet homme qui faut ce rassemblé
                          Le mot d’ordre a était données
                          L’Algérie en premier est avant tout
                          Ça n’est pas un destin tragique qui a était écrit pour cette homme, c’un destin d’un CHAHID
                          Il ne reste que la justice maintenant

                          Commentaire


                          • #14
                            Bonjour

                            Allah Irahmou. Il était l'espoir de toute une génération.

                            Envoyé par L'imprévisible
                            Ça c'est une extrapolation digne d'une ignorance sans limites !!
                            Pas totalement faux que ça. Son attitude vis-à-vis de cette affaire a précipité sa liquidation.
                            -Les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. Mani

                            Commentaire


                            • #15
                              un Martyr, un chahid, un moudjahid


                              rabi yerham

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X