Ce discours était très attendu, cependant, il a été reporté à l’occasion de la visite à Damas du président Mahmoud Abbas il y a quelques jours. C’est donc jeudi que le chef du bureau politique du mouvement Hamas a prononcé un véritable plaidoyer pour une approche réaliste et nouvelle.
Ainsi, Khaled Mechâal dit apprécier les propos nouveaux du président Obama, mais refuse catégoriquement la vision de Netanyahu qui nie purement et simplement le droit des Palestiniens à un Etat souverain et viable.
Dans ces propos, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechâal, a dénoncé la proposition israélienne quant à la création d’un Etat palestinien démilitarisé, réduit selon lui à «une vaste prison», et a réaffirmé que seule la lutte armée pouvait rétablir les droits des Palestiniens. «L’Etat dont Netanyahu a parlé, sur lequel il aurait le contrôle sur terre, par mer et dans les airs, est une entité absurde et une grande prison, pas le pays que mérite un grand peuple», a déclaré Khaled Mechâal lors d’un discours prononcé à Damas devant des partisans du Hamas. Mechâal, dont le mouvement a remporté les élections législatives palestiniennes de 2006, a ajouté que la notion d’un Etat exclusivement juif était une abomination pour les Palestiniens. Cela revient, selon lui, à renoncer à ce qu’il considère comme un droit, pour six millions de réfugiés palestiniens, de retourner sur leur terre natale, aujourd’hui située en Israël. «Nous mettons en garde contre toute indulgence arabe sur cette question. Les appels des dirigeants de l’ennemi à la judaïté d’Israël sont racistes, peu différents du fascisme italien et du nazisme hitlérien», a affirmé Mechâal. Ce dernier a également répété que le Hamas réclamait l’avènement d’un Etat palestinien à l’intérieur des frontières de 1967. «Le minimum que nous puissions accepter est un Etat palestinien avec El-Qods (est) comme capitale, la pleine souveraineté, le démantèlement des colonies et le droit au retour des réfugiés», a-t-il énuméré. Selon lui, le Hamas ne voit pas d’alternative à la poursuite de la lutte armée pour libérer le territoire palestinien après des décennies de violation par Israël des résolutions internationales appelant à son retrait. «Il n’y a pas d’alternative», a dit Mechâal. «La résistance pacifique est efficace quand il s’agit de lutter pour les droits civils, pas face à une occupation armée jusqu’aux dents». Le chef politique du Hamas a également répondu au discours prononcé, le 4 juin par Barack Obama au Caire, à l’adresse du monde musulman. Le président américain y a réaffirmé l’objectif des Etats-Unis de parvenir à une solution à deux Etats au conflit palestino-israélien. Obama a également appelé à plusieurs reprises au gel des activités de colonisation juive, sans obtenir satisfaction de Netanyahu. Mechâal a dit avoir apprécié ce qu’il appelle le nouveau langage d’Obama, susceptible d’aboutir à un «dialogue sans conditions» entre Washington et le mouvement de la résistance islamique.
«Les négociations avec le Hamas et les mouvements de résistance doivent être basées sur le respect de la volonté du peuple palestinien et de ses choix démocratiques, et non en imposant des conditions, comme celle du quartet», a-t-il déclaré. Les médiateurs internationaux du quartet (Etats-Unis, Russie, Nations unies et Union européenne) exigent du Hamas qu’il renonce à la lutte armée et reconnaisse les accords de paix passés.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après avoir chassé les forces fidèles au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a refusé ces conditions à maintes reprises.
Jeune Indépendant
Ainsi, Khaled Mechâal dit apprécier les propos nouveaux du président Obama, mais refuse catégoriquement la vision de Netanyahu qui nie purement et simplement le droit des Palestiniens à un Etat souverain et viable.
Dans ces propos, le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechâal, a dénoncé la proposition israélienne quant à la création d’un Etat palestinien démilitarisé, réduit selon lui à «une vaste prison», et a réaffirmé que seule la lutte armée pouvait rétablir les droits des Palestiniens. «L’Etat dont Netanyahu a parlé, sur lequel il aurait le contrôle sur terre, par mer et dans les airs, est une entité absurde et une grande prison, pas le pays que mérite un grand peuple», a déclaré Khaled Mechâal lors d’un discours prononcé à Damas devant des partisans du Hamas. Mechâal, dont le mouvement a remporté les élections législatives palestiniennes de 2006, a ajouté que la notion d’un Etat exclusivement juif était une abomination pour les Palestiniens. Cela revient, selon lui, à renoncer à ce qu’il considère comme un droit, pour six millions de réfugiés palestiniens, de retourner sur leur terre natale, aujourd’hui située en Israël. «Nous mettons en garde contre toute indulgence arabe sur cette question. Les appels des dirigeants de l’ennemi à la judaïté d’Israël sont racistes, peu différents du fascisme italien et du nazisme hitlérien», a affirmé Mechâal. Ce dernier a également répété que le Hamas réclamait l’avènement d’un Etat palestinien à l’intérieur des frontières de 1967. «Le minimum que nous puissions accepter est un Etat palestinien avec El-Qods (est) comme capitale, la pleine souveraineté, le démantèlement des colonies et le droit au retour des réfugiés», a-t-il énuméré. Selon lui, le Hamas ne voit pas d’alternative à la poursuite de la lutte armée pour libérer le territoire palestinien après des décennies de violation par Israël des résolutions internationales appelant à son retrait. «Il n’y a pas d’alternative», a dit Mechâal. «La résistance pacifique est efficace quand il s’agit de lutter pour les droits civils, pas face à une occupation armée jusqu’aux dents». Le chef politique du Hamas a également répondu au discours prononcé, le 4 juin par Barack Obama au Caire, à l’adresse du monde musulman. Le président américain y a réaffirmé l’objectif des Etats-Unis de parvenir à une solution à deux Etats au conflit palestino-israélien. Obama a également appelé à plusieurs reprises au gel des activités de colonisation juive, sans obtenir satisfaction de Netanyahu. Mechâal a dit avoir apprécié ce qu’il appelle le nouveau langage d’Obama, susceptible d’aboutir à un «dialogue sans conditions» entre Washington et le mouvement de la résistance islamique.
«Les négociations avec le Hamas et les mouvements de résistance doivent être basées sur le respect de la volonté du peuple palestinien et de ses choix démocratiques, et non en imposant des conditions, comme celle du quartet», a-t-il déclaré. Les médiateurs internationaux du quartet (Etats-Unis, Russie, Nations unies et Union européenne) exigent du Hamas qu’il renonce à la lutte armée et reconnaisse les accords de paix passés.
Le Hamas, qui a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007 après avoir chassé les forces fidèles au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a refusé ces conditions à maintes reprises.
Jeune Indépendant
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