Dans la wilaya de Béjaïa, les perturbations qui affectent le réseau ADSL sont légion.
C’est le cas des derniers dysfonctionnement, qui ont prévalu les lundi et mardi à Béni-Mansour par exemple. Les perturbations survenues lundi ont pris fin d’après-midi tandis que celles de mardi qui ont commencé vers 10 heures ont persisté jusqu’après 16 heures. Selon le service télécom joints au numéro 100 mercredi, c’est tout le réseau ADSL de la wilaya de Béjaïa qui était défaillant.
«Une équipe d’intervention est à pied d’œuvre, nous dit-on au bout du fil, pour rétablir bientôt un fonctionnement normal du réseau». Malheureusement, les perturbations qui ont privé les friands du net ont duré finalement toute la journée.
Incroyable mais vrai ; après avoir été rétablie mardi en fin d’après-midi, la connexion connaîtra un autre épisode de déconnexion vers sept heures du matin le mercredi.
C’est dire l’incertitude à laquelle est indéfiniment soumise la gestion du réseau que rien ne semble régulier. Autre victime des perpétuelles perturbations dudit réseau : l’exploitant de l’unique cybercafé qui affirme totaliser jusqu’à dix jours, certains mois, de chômage technique à cause des nombreuse déconnexions qui se succèdent.
Enfin, par moment, signale-t-on, la connexion est facile à obtenir mais demeure figée et inutile. Sur l’état de la connexion, on s’aperçoit que le nombre d’octets reçus est insignifiant prématurément stoppé à quelques secondes de l’activation de la connexion par exemple à 273 octets reçus ou à un autre chiffre ne dépassant pas mille. Dans ce scénario également, les abonnés de l’ADSL n’ont d’autre choix que d’éteindre leurs micros et de prendre leur mal en patience jusqu’au prochain rétablissement. Et quand le réseau tombe en panne un mercredi soir ou un jeudi, il faut attendre que passe tout le week-end pour espérer un rétablissement.
Les clients d’Algérie Télécom sont agacés par les conditions précaires qui distinguent le fonctionnement du réseau ADSL à longueur de l’année. Ce qui est encore plus éprouvant et difficile à digérer c’est l’attitude arrogante des services de l’Actel d’Akbou qui refusent même à répondre aux citoyens qui leur téléphonent pour signaler les sempiternels dérangements.
Beaucoup d’abonnés ne cessent de crier leur déception et de décrier la prestation de service qui est rarement stable et qui devrait donner satisfaction. «Les services concernés ne se soucient pas outre mesure de leur clientèle qui doit impérativement se déplacer sans cesse jusqu’au service Actel d’Akbou pour dire que ça ne marche pas.
Il faut reconnaître que beaucoup d’abonnés réitèrent en vain leurs plaintes aux numéros 12 et 100 pour quémander une intervention mais rien n’y fait : le réseau demeure hanté par un fonctionnement des plus précaires. Ils sont nombreux également à fulminer en ce moment que «la société des Télécom relègue délibérément ses clients au second plan» et d’enfoncer le clou : «Seul leur argent l’intéresse», tempêtent des abonnés exaspérés par la médiocrité du service fourni.
C’est dommage que la réalité de ce précieux et universel outil de communication continue à se distinguer par un piètre état et à contraster avec le discours officiel alléchant qui se targue d’enchaîner des «réalisations glorieuses réalisées dans les secteurs et de faire état avec faste de ses ambitions pour une extension et une généralisation de l’outil Internet à toutes les ruralités du pays à hauteur d’une certaine échéance». Si avec une desserte qui couvrirait 20 % des besoins la prestation fait brailler tout le monde, qu’en sera-t-il lorsqu’elle aura été élargie à tous les recoins du pays ? Les clients ne comprennent pas comment un tel réseau puisse être constamment dans une zone de turbulences sachant qu’il n’y a ni de calamités naturelles ni de bombardements pour affecter les installations. Des questions taraudent les utilisateurs lassés par l’indifférence affichée à leur égard : «Quand le réseau ADSL fonctionnera-t-il convenablement ?» Quand les services concernés daigneront-ils au moins écouter leur clientèle et communiquer avec elle décemment ?
Par la Dépêche de Kabylie
C’est le cas des derniers dysfonctionnement, qui ont prévalu les lundi et mardi à Béni-Mansour par exemple. Les perturbations survenues lundi ont pris fin d’après-midi tandis que celles de mardi qui ont commencé vers 10 heures ont persisté jusqu’après 16 heures. Selon le service télécom joints au numéro 100 mercredi, c’est tout le réseau ADSL de la wilaya de Béjaïa qui était défaillant.
«Une équipe d’intervention est à pied d’œuvre, nous dit-on au bout du fil, pour rétablir bientôt un fonctionnement normal du réseau». Malheureusement, les perturbations qui ont privé les friands du net ont duré finalement toute la journée.
Incroyable mais vrai ; après avoir été rétablie mardi en fin d’après-midi, la connexion connaîtra un autre épisode de déconnexion vers sept heures du matin le mercredi.
C’est dire l’incertitude à laquelle est indéfiniment soumise la gestion du réseau que rien ne semble régulier. Autre victime des perpétuelles perturbations dudit réseau : l’exploitant de l’unique cybercafé qui affirme totaliser jusqu’à dix jours, certains mois, de chômage technique à cause des nombreuse déconnexions qui se succèdent.
Enfin, par moment, signale-t-on, la connexion est facile à obtenir mais demeure figée et inutile. Sur l’état de la connexion, on s’aperçoit que le nombre d’octets reçus est insignifiant prématurément stoppé à quelques secondes de l’activation de la connexion par exemple à 273 octets reçus ou à un autre chiffre ne dépassant pas mille. Dans ce scénario également, les abonnés de l’ADSL n’ont d’autre choix que d’éteindre leurs micros et de prendre leur mal en patience jusqu’au prochain rétablissement. Et quand le réseau tombe en panne un mercredi soir ou un jeudi, il faut attendre que passe tout le week-end pour espérer un rétablissement.
Les clients d’Algérie Télécom sont agacés par les conditions précaires qui distinguent le fonctionnement du réseau ADSL à longueur de l’année. Ce qui est encore plus éprouvant et difficile à digérer c’est l’attitude arrogante des services de l’Actel d’Akbou qui refusent même à répondre aux citoyens qui leur téléphonent pour signaler les sempiternels dérangements.
Beaucoup d’abonnés ne cessent de crier leur déception et de décrier la prestation de service qui est rarement stable et qui devrait donner satisfaction. «Les services concernés ne se soucient pas outre mesure de leur clientèle qui doit impérativement se déplacer sans cesse jusqu’au service Actel d’Akbou pour dire que ça ne marche pas.
Il faut reconnaître que beaucoup d’abonnés réitèrent en vain leurs plaintes aux numéros 12 et 100 pour quémander une intervention mais rien n’y fait : le réseau demeure hanté par un fonctionnement des plus précaires. Ils sont nombreux également à fulminer en ce moment que «la société des Télécom relègue délibérément ses clients au second plan» et d’enfoncer le clou : «Seul leur argent l’intéresse», tempêtent des abonnés exaspérés par la médiocrité du service fourni.
C’est dommage que la réalité de ce précieux et universel outil de communication continue à se distinguer par un piètre état et à contraster avec le discours officiel alléchant qui se targue d’enchaîner des «réalisations glorieuses réalisées dans les secteurs et de faire état avec faste de ses ambitions pour une extension et une généralisation de l’outil Internet à toutes les ruralités du pays à hauteur d’une certaine échéance». Si avec une desserte qui couvrirait 20 % des besoins la prestation fait brailler tout le monde, qu’en sera-t-il lorsqu’elle aura été élargie à tous les recoins du pays ? Les clients ne comprennent pas comment un tel réseau puisse être constamment dans une zone de turbulences sachant qu’il n’y a ni de calamités naturelles ni de bombardements pour affecter les installations. Des questions taraudent les utilisateurs lassés par l’indifférence affichée à leur égard : «Quand le réseau ADSL fonctionnera-t-il convenablement ?» Quand les services concernés daigneront-ils au moins écouter leur clientèle et communiquer avec elle décemment ?
Par la Dépêche de Kabylie
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