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Recherche: Un comité pour les techniques nucléaires

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  • Recherche: Un comité pour les techniques nucléaires

    Composé d'enseignants-chercheurs universitaires et de spécialistes algériens en activité à l'étranger, le Comité national, chargé de l'élaboration du programme national de recherche (PNR) «Energie et techniques nucléaires», a été installé hier, au siège du Commissariat à l'énergie atomique (COMENA) à Alger. Sitôt mis en place, le comité a tenu sa première réunion pour définir les contenus de ce programme et d'arrêter, avant le 10 juillet, les domaines, axes et thèmes de recherche méritant d'être budgétisés dans le cadre d'une approche par objectifs et d'une démarche projets, en vue de répondre aux priorités identifiées pour le prochain quinquennat. Ceci, en plus des comités scientifiques existant au niveau du COMENA qui seront chargés de la mise en oeuvre et du suivi de ce programme.

    Ce pas effectué pour le développement de la recherche en énergie et technique nucléaire sera suivi par la création très prochainement de l'Institut algérien des sciences et technologies nucléaires (IASTN), tel que décidé par le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil. Les travaux de ce projet est à un stade très avancé, selon la représentante du ministère de l'Energie et des Mines, Mme Sherazad Boutira, intervenant à l'ouverture des travaux de cette réunion, citée par l'APS. Elle a précisé que la volonté de promouvoir la recherche-développement existe et se traduit par une variété de mesures, telles que le renforcement des cadres réglementaire et institutionnel et l'allocation des ressources. Sur les missions de l'IASTN, elle indique que l'institut va assurer les formations requises dans le cadre de l'évolution des carrières et de réaliser une collaboration entre les universités, les grandes écoles d'ingénieurs et le COMENA.

    Le programme PNR «Energie et techniques nucléaires» est une mise à niveau du programme déjà existant, a souligné le commissaire à l'énergie atomique, M. Mohamed Derdour, qui a rappelé qu'il «faut s'inscrire dans le long terme lorsqu'il s'agit du domaine du nucléaire». «Une fois finalisé, ce PNR sera traduit en budget programme renouvelable tous les cinq ans», a-t-il expliqué.

    De son côté, le directeur général de la Recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur, M. Hafid Aouragh, tout en indiquant que 2.800 chercheurs algériens établis à l'étranger, et dont les compétences sont reconnues, se sont dit prêts à contribuer à l'élaboration des différents PNR, a insisté sur l'importance de doter le chercheur de tous les moyens nécessaires et de lui assurer un environnement «serein» dans sa mission de réaliser un PNR.

    Il reste convaincu que la meilleure production nationale en matière de recherche scientifique reste celle réalisée dans le domaine du nucléaire. «Nous tenons à ce que le PNR +Energie et techniques nucléaires+ soit la crème de tous nos programmes nationaux de recherche», a-t-il dit. Les experts réunis à cette occasion poursuivent leurs travaux en sous-comités. La réunion sera clôturée par la lecture des rapports des sous-comités suivie d'un débat général et par l'adoption du programme de concertation à distance entre les experts.

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    La Première centrale nucléaire prévue entre 2020 et 2025

    L’Etat a dépensé pendant le premier quinquennal environ 34 milliards de dinars, mais aucune évaluation de résultat n’a été faite à ce jour », a annoncé Hafidh Ouragh, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors de son intervention dans la réunion d’installation du Comité chargé d’élaborer le Programme National de Recherche en énergie et techniques nucléaires, tenue hier au siège du Commissariat à l’Energie Atomique (COMENA).

    En effet, parmi les 30 oplProgrammes Nationaux de Recherche (PNR) prévus par la loi n° 98-11 du 22 août 1998, celui de l’énergie et des techniques nucléaires est un programme très important puisqu’il s’agit d’une «science d’excellence ».

    Hafidh Ouragh lancera un appel aux experts concernés par cette réunion d’établir une plateforme riche en matière de production scientifique et en échéances en terme de valorisation des programmes nationaux de recherche. « Gérer un PNR, ce n’est pas une tâche facile.

    Sa valorisation en tant qu’une valeur ajoutée aux secteurs socio-économiques du pays demeure très importante », souligne notre orateur.
    Pour Madame S. Boutira, conseillère au ministère de l’Energie et des Mines, il est très important de souligner que ce programme nécessite une collaboration entre les différentes structures scientifiques nationales.

    « Il sera question de mobiliser l’ensemble des compétences et des moyens nationaux en vue de non seulement maîtriser et développer des techniques et des applications nucléaires éprouvées, mais aussi se préparer à l’introduction de la 1ère centrale nucléaire prévue pour 2020-2025 avec une stratégie d’intégration nationale graduelle mise en oeuvre», ajoute la représentante du ministère sans omettre de signaler qu’une loi nucléaire réglementant tous les aspects liés à l’exploitation sûre et pacifique de l’énergie nucléaire a été préparée et soumise au gouvernement dans le cadre de ce PNR dont l’objectif principal est de disposer dans dix ans d’une centrale nucléaire dédiée à l’électricité.

    Des experts ont procédé, durant deux journées, à une réflexion approfondie sur l’organisation des travaux des chercheurs nationaux ainsi que sur les moyens nécessaires à mettre à leur disposition en vue d’atteindre les objectifs visés tel faire appel, en plus du potentiel spécialisé en activité dans les centres du COMENA, à toutes les compétences disponibles en Algérie, plus particulièrement dans les nombreux laboratoires de recherche universitaire.

    Il sera éventuellement question de faire appel aux compétences algériennes établies à l’étranger.

    « Nos compétences établies à l’étranger n’est pas une perte pour le pays, mais une capitalisation. 2.800 chercheurs sont prêts à collaborer pour définir les grands axes de ce PNR relatif à l’énergie nucléaire», annonce Hafid Ouragh qui insiste sur le fait que le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a pris conscience qu’il faut prendre en charge le chercheur pour espérer d’excellents résultats.

    Justement, sa direction prépare un ensemble de décrets et d’arrêtés pour améliorer la situation du chercheur et lui offrir un environnement serein pour se développer.

    Les travaux de ces deux journées permettront d’élaborer avant le 10 juillet prochain les domaines, axes et thèmes de recherche méritant d’être budgétisés dans le cadre d’une approche par objectifs afin de répondre aux priorités identifiées pour le prochain quinquennat.

    Le Monde Aujourd’hui

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