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300 milliards pour un plan des Portugais décrié à Oran

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  • 300 milliards pour un plan des Portugais décrié à Oran

    Le bureau d’études portugais, retenu par le ministère de l’Environnement pour l’élaboration d’un Plan d’aménagement côtier dont le coût est estimé à 300 milliards de centimes a présenté, hier, à la grande salle de l’hémicycle de la wilaya, son rapport, très contesté, de la Mission 2 portant sur l’étude d’assistance à la mise en œuvre du PAC d’Oran.

    «Je reconnais qu’il y a des lacunes dans ce rapport, mais nous attendons que vous nous fassiez part de vos observations et de vos propositions quant à la mise en œuvre de ce plan d’action relatif à la zone côtière de la métropole oranaise», dira Mlle Thérésa, représentante du bureau d’études portugais DHV/FBO, désigné par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme pour prendre en charge cette assistance à la mise en œuvre avec, pour but, d’établir les fiches de projets et la préparation des dossiers d’appels d’offres pour les actions identifiées sur les zones côtières, dont celle d’Oran.

    Les travaux se sont déroulés en présence du Wali, des responsables des secteurs liés au Tourisme ainsi que ceux chargés de la gestion des communes. Tous les intervenants ont eu à remettre en cause la présentation du plan d’action de la partie portugaise, même si cette dernière avait le soutien du représentant local de l’Environnement, présent lors des travaux.

    Parmi les intervenants, le maire d’Oran, le chef de service de la Conservation des forêts ainsi que des cadres de la direction du Tourisme, peu convaincus par la prestation du bureau d’études, feront savoir lors de leur interventions successives les raisons de leurs appréciations.

    «De nombreux points d’importance ont été omis par le bureau d’études dont la représentante a affiché une méconnaissance de la région avec une présentation très théorique du plan d’action des zones côtières initié par le ministère», feront remarquer des cadres présents.

    Le représentant de la direction du Tourisme interrogera la représentante du bureau d’étude en ces termes: «Quel impact auront les propositions apportées sur les évènements internationaux que devra recevoir Oran, comme le Congrès mondial sur le gaz GNL16 et pour lequel Sonatrach a eu à louer des bateaux espagnols pour héberger les invités attendus, ou encore le Festival du film arabe dont la troisième édition aura lieu en juillet, des évènements d’importance pour lesquels Oran ne semble pas être prête».

    Selon M. Mekakia, premier responsable de la direction de l’Environnement à Oran, «nous sommes très optimistes quant à la mise en place d’un plan d’action.

    Les 120 kilomètres de côte sont à 50% occupés. Nous tentons de maintenir en l’état et ne pas laisser progresser le fait accompli des dépassements déjà constatés, par contre, il reste 50% de côtes encore à l’état vierge, d’où l’opportunité de réfléchir à un aménagement durable et fiable, notamment pour la partie Est, vers Kristel, à cap Blanc ainsi que la partie des Andalouses, vers Madagh».

    A propos des délais et de l’enveloppe financière consacrée à ce Plan d’action des côtes, notre interlocuteur précisera que, «dès que le bureau d’études aura terminé aura présenté ses propositions, la mise en œuvre du plan d’action sera lancée. Le coût de cette mise en œuvre est de l’ordre de 3 milliards de dinars».

    Par ailleurs, le Plan d’Aménagement Côtier (PAC) est un des instruments d’intervention et de gestion du littoral (décret 09-114 du 7 avril 2009), qui fixe les conditions d’élaboration d’un plan d’aménagement côtier.

    L’objectif visé est de pourvoir à l‘usage durable des ressources côtières et au maintien du potentiel productif de l’environnement côtier ainsi que le développement urbain des communes balnéaires avec la protection et la valorisation des sites historiques, culturels et touristiques.

    La voix de l'Oranie
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