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Traite arabe entre realité historique et mensonge occidentale

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  • Traite arabe entre realité historique et mensonge occidentale



    Bien que l’article mentionne beaucoup de réalités historiques, il fabrique beaucoup de mensonge on essayant de diaboliser la civilisation arabo-musulmane et justifie la traite atlantique.

    Et les exemples ne manque pas .

    == MODERATION ==
    Faite un résumé de l'article et postez-le pour qu'il soit lisible directement dans le forum, SVP.
    Issen Rebbi

  • #2
    Pour finir, il est impossible d'ignorer la dimension religieuse et raciste de la traite. Punir les mauvais musulmans ou les païens tenait lieu de justification idéologique à l'esclavagisme : les dirigeants musulmans d'Afrique du Nord, du Sahara et du Sahel lançaient des razzias pour persécuter les infidèles : au Moyen Âge, l'islamisation était en effet superficielle dans les régions rurales de l'Afrique. Les lettrés musulmans invoquaient la suprématie raciale des Blancs, qui se fondait sur le récit de la malédiction proférée par Noé dans l'Ancien Testament (Genèse 9:20-27). Selon eux, elle s'appliquait aux Noirs, descendants de Cham, le père de Canaan, qui avait vu Noé nu (une autre interprétation les rattache à Koush, voir l'article). Les Noirs étaient donc considérés comme « inférieurs » et « prédestinés » à être esclaves. Plusieurs auteurs arabes les comparaient à des animaux[18]. Le poète Al-Mutanabbi méprisait le gouverneur égyptien Abu al-Misk Kafur au Xe siècle à cause de la couleur de sa peau[18]. Le mot arabe abid qui signifiait esclave est devenu à partir du VIIIe siècle plus ou moins synonyme de « Noir »[20]. Quant au mot arabe zanj, il désignait de façon péjorative les Noirs[21]. Ces jugements racistes étaient récurrents dans les œuvres des historiens et des géographes arabes : ainsi, Ibn Khaldoun a pu écrire au XIVe siècle : « Les seuls peuples à accepter vraiment l'esclavage sans espoir de retour sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade de l'animal »[
    il parle de l'islam ou du christianisme!

    et les musulmans ne sont pas d'une seule race européenne.

    Issen Rebbi

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    • #3
      À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les Musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée, en particulier vers la Régence d'Alger. Ceux-ci effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans la tête de prisonnier maure qui sert d'emblème à la Corse. On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre 1500 et 1800,
      vu la puissances des états européennes de l'époque les marins musulmans n'osent même pas pénétrer les mers territorial de l'Europe

      En 1831, lors de la prise d'Alger, les troupes françaises libérèrent 220 esclaves chrétiens.
      mais finalement 220 ou des millions ???
      Issen Rebbi

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      • #4
        la session concerné sur wiki est très longue mais je vais essayer de faire un résumé.
        Issen Rebbi

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        • #5
          La traite désigne le commerce des êtres humains considérés comme des esclaves. Elle concerne toutes les périodes de l'Histoire ainsi que toutes sortes de populations, mais sa source la plus importante se trouve en Afrique. En général, il s'agit de la traite des Noirs, mais, en fonction de l'époque et de l'aire géographique considérée, on distingue plusieurs types de traites.
          La traite arabe a concerné un territoire qui déborde de l'aire arabe ; les négriers n'étaient ni exclusivement musulmans, ni arabes : Persans, Berbères, Indiens, Javanais, Malais, Chinois, juifs et Noirs ont participé à ces entreprises, à des degrés plus ou moins grands. Ainsi, une inscription trouvée à Java Est et datée de 860 après J.-C., mentionne, dans une liste de domestiques, la présence de Jenggi, c'est-à-dire de Zenj. Une inscription javanaise ultérieure parle d'esclaves noirs offerts par un roi javanais à la cour impériale de Chine. Il y avait aussi une traite visant des Européens, centrée sur la Méditerranée. L'un des plus grands centre de concentration et de vente d'esclaves, Tombouctou, n'était accessible qu'aux seuls musulmans.
          D'un point de vue centré sur l'Occident, le sujet s'assimile à la traite arabe. Celle-ci a suivi trois types d'itinéraires au Moyen Âge :
          • les routes terrestres à travers les déserts du Maghreb et du Machrek d'une part (itinéraire transsaharien) ;
          • les routes maritimes à l'est de l'Afrique (mer Rouge et océan Indien) d'autre part (itinéraire oriental).
          • la Méditerranée, où les pirates, en particulier ceux de la Régence d'Alger, capturaient des esclaves européens
          Elle n'a pas eu les mêmes destinations que la traite transatlantique : elle a alimenté en esclaves noirs le monde musulman qui, à son apogée, s'étend sur trois continents, de l'océan Atlantique (Maroc, Espagne) à l'Inde et l'est de la Chine. Elle a été plus étalée dans le temps : elle commence dès le Moyen Âge et s'arrête au début du XXe siècle : le dernier marché aux esclaves est fermé au Maroc en 1920[1] ; environ 1/3 des Éthiopiens[1] étaient des esclaves en 1923.
          Issen Rebbi

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          • #6
            L'Histoire de la traite soulève de nombreux débats parmi les historiens. Les spécialistes s'interrogent en premier lieu sur le nombre d'Africains déportés. La question est difficile à résoudre à cause du manque de statistiques fiables : il n'existe aucun recensement systématique en Afrique au Moyen Âge, alors que les archives sont beaucoup plus fournies en ce qui concerne la traite atlantique (XVIeXVIIIe siècles), bien que les livres de compte aient été souvent falsifiés. L'historien doit utiliser des documents narratifs et imprécis et faire des estimations soumises à caution : Luiz Felipe de Alencastro[2] annonce 8 millions d'esclaves africains déportés entre le VIIIe et le XIXe siècle par la traite arabe et transsaharienne. Christian Delacampagne propose le chiffre de 11 millions en se basant sur l'étude de Ralph Austen[3]. Olivier Pétré-Grenouilleau a avancé le chiffre de 17 millions de Noirs réduits à l'esclavage (pour la même période et la même aire) lui aussi sur la base des travaux de Ralph Austen[4] - ce dernier évaluant la marge d'erreur de ses estimations à 25 %. Pour Jean Sévilla, 12 millions d'Africains ont été déportés par la traite arabe[5]. D'autres sources[1] évoquent un total de plus de 4,5 millions d'esclaves noirs déportés hors d'Afrique par la traite arabe rien qu'au XIXe siècle.
            Pour certains, évoquer le passé négrier des musulmans revient à essayer de minimiser la traite transatlantique. Pourtant, « la traite vers l'océan Indien et la Méditerranée est bien antérieure à l'irruption des Européens sur le continent » [6]. Paul Bairoch avance le chiffre de 25 millions de Noirs ayant subi la traite arabe contre 11 millions ayant subi celle des occidentaux[7].
            Le deuxième obstacle à l'histoire de la traite arabe est celui des sources. Des documents étrangers aux cultures africaines sont à notre disposition : ils sont écrits par des lettrés qui s'expriment en arabe et nous proposent un regard partial et souvent condescendant sur le phénomène étudié. Il est vrai que depuis quelques années, la recherche historique sur l'Afrique connaît un formidable essor, grâce à l'utilisation de nouvelles méthodes et à de nouveaux questionnements. L'historien croise les apports de l'archéologie, de la numismatique, de l'anthropologie, de la linguistique et de la démographie pour pallier les carences de la documentation écrite.
            Issen Rebbi

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            • #7
              Dans les premiers temps de l'islam, les tribus guerrières du Caucase ainsi que les marchands vénitiens vendent aux Arabes des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens. Les païens slaves, plutôt que d'être convertis de force ou exécutés en cas de refus, étaient vendus comme esclaves pour couvrir les frais des expéditions.
              À partir du XIIIe siècle, après l'installation de comptoirs génois et vénitiens en mer Noire, les peuples du Caucase deviennent eux-mêmes une source d'esclaves appréciés surtout en Europe, en même temps que les Russes et les Circassiens. Les esclaves originaires des alentours de la mer Noire sont ceux auxquels les musulmans d'Égypte attribuent les plus grands qualités : loyauté, courage, qualités guerrières et cætera. Ils sont donc très prisés en Égypte, importés en grand nombre, parfois avec l'aide de marchands européens, et arrivent même parfois à des positions de pouvoir tellement importantes qu'il leur devient possible d'y établir toute une dynastie d'anciens esclaves, connue sous le nom d'ère mamelouke. Ainsi, si la proportion d'hommes et de femmes esclaves déportés de cette région est difficile à estimer, les sources prouvent une majorités d'esclaves mâles arrivant en pays arabes, mais une forte majorité de femmes esclaves vendues en Occident méditerranéen.[14]
              À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s'épuise du fait de la christianisation de l'Europe orientale, les Musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée, en particulier vers la Régence d'Alger. Ceux-ci effectuent des razzias sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans la tête de prisonnier maure qui sert d'emblème à la Corse. On évalue à plus d'un million le nombre d'habitants enlevés en Europe occidentale entre 1500 et 1800, mais ces razzias ont en réalité commencé dès l'arrivée de l'islam en Afrique du Nord et en Espagne au VIIIe siècle et n'ont cessé qu'avec la conquête de l'Afrique du Nord par les Européens au milieu du XIXe siècle. La proportion d'hommes et de femmes est très difficile à évaluer, car les méthodes de calcul ne sont pas fiables. Or, les femmes étaient très peu proposées au rachat et représentaient 5 personnes capturées sur 8 en moyenne lors des razzias terrestres (qui rapportaient le plus d'esclaves), mais étaient très peu représentées dans les prises en mer (sur les navires capturés). En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélevèrent environ trois millions d'esclaves. Mais l'expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, diminua progressivement le nombre et l'importance de ces razzias.
              En 1831, lors de la prise d'Alger, les troupes françaises libérèrent 220 esclaves chrétiens.
              Issen Rebbi

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              • #8
                Les acteurs de la traite arabe

                Les esclaves noirs étaient capturés, transportés et achetés par des personnages très différents. La traite passait par une série d'intermédiaires et enrichissait une certaine partie de l'aristocratie musulmane.
                L'esclavage se nourrissait des guerres entre peuples et États africains, ce qui donnait lieu à une traite interne. Les vaincus devaient un tribut constitué d'hommes et de femmes réduits en captivité. Sonni Ali Ber (1464–1492), empereur du Songhaï, a mené de nombreuses guerres pour étendre son territoire. Bien qu'il fût musulman, il a réduit en esclavage d'autres musulmans vaincus[16]. La dynastie des Askia (Mali) a eu la même politique[17].
                Aux VIIIe et IXe siècles, les califes avaient tenté d'organiser la colonisation des rivages africains de l'océan Indien à des fins commerciales. Mais ces établissements ont été éphémères, souvent fondés par des exilés ou des aventuriers. Le sultan du Caire envoyait des trafiquants d'esclaves pour opérer des raids sur les villages du Darfour. Des bandes armées aux ordres de marchands allaient incendier les villages et rapportaient des captifs, souvent des femmes et des enfants. Face à ses attaques, les populations formaient des milices, érigeaient des tours et des enceintes afin de protéger leurs villages.
                Les marchands arabes et berbères d'Afrique du Nord échangeaient des esclaves contre de l'or, du sel, des épices ou des métaux dans les Empires d'Afrique occidentale. Ainsi, dans la capitale de l'empire du Ghana (IXe-XIe siècles) Koumbi-Saleh, la population était répartie par quartiers en fonction des ethnies, des clans et des activités : le quartier des blancs étaient réservés aux marchands arabes qui disposaient de mosquées alors que l'Empire était majoritairement animiste[18]. L'Empire du Mali (XIIIe-XVe siècles) a poursuivi les échanges avec les états d'Afrique du Nord et l'on a rencontré des marchands arabes et juifs dans les villes[19].
                Issen Rebbi

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                • #9
                  Buts de la traite et de l'esclavage

                  Les motifs économiques étaient les plus évidents. Dès les débuts de la conquête arabo-musulmane, le manque de main-d'œuvre entraîna le besoin d'utiliser des esclaves sur les chantiers ou dans les mines de sel. La traite occasionnait de grands profits pour ceux qui la maîtrisaient. Plusieurs cités se sont enrichies et ont prospéré grâce au trafic des esclaves, aussi bien au Soudan qu'en Afrique orientale. Dans le désert du Sahara, les chefs lançaient des expéditions contre les pillards de convois. Les souverains du Maroc médiéval avaient fait construire des forteresses dans les régions désertiques qu'ils dominaient afin d'offrir des haltes protégées aux caravanes. Le sultan d'Oman a transféré sa capitale à Zanzibar (Zanzibar signifie « marché aux esclaves »), car il avait bien saisi l'intérêt économique de la traite arabe. Plusieurs milliers d'esclaves transitaient par Zanzibar chaque année au XIXe siècle avant d'être déportés en Arabie, voire au Brésil. Le palais du sultan témoigne encore de sa fortune. Plusieurs milliers d'autres hommes travaillaient de force dans les plantations.
                  Il existait en outre des raisons sociales et culturelles à la traite : en Afrique subsaharienne, la possession d'esclaves était le signe d'appartenance à un haut rang social. Dans l'aire arabo-musulmane, les harems nécessitaient un « approvisionnement » en femmes.
                  Pour finir, il est impossible d'ignorer la dimension religieuse et raciste de la traite. Punir les mauvais musulmans ou les païens tenait lieu de justification idéologique à l'esclavagisme : les dirigeants musulmans d'Afrique du Nord, du Sahara et du Sahel lançaient des razzias pour persécuter les infidèles : au Moyen Âge, l'islamisation était en effet superficielle dans les régions rurales de l'Afrique. Les lettrés musulmans invoquaient la suprématie raciale des Blancs, qui se fondait sur le récit de la malédiction proférée par Noé dans l'Ancien Testament (Genèse 9:20-27). Selon eux, elle s'appliquait aux Noirs, descendants de Cham, le père de Canaan, qui avait vu Noé nu (une autre interprétation les rattache à Koush, voir l'article). Les Noirs étaient donc considérés comme « inférieurs » et « prédestinés » à être esclaves. Plusieurs auteurs arabes les comparaient à des animaux[18]. Le poète Al-Mutanabbi méprisait le gouverneur égyptien Abu al-Misk Kafur au Xe siècle à cause de la couleur de sa peau[18]. Le mot arabe abid qui signifiait esclave est devenu à partir du VIIIe siècle plus ou moins synonyme de « Noir »[20]. Quant au mot arabe zanj, il désignait de façon péjorative les Noirs[21]. Ces jugements racistes étaient récurrents dans les œuvres des historiens et des géographes arabes : ainsi, Ibn Khaldoun a pu écrire au XIVe siècle : « Les seuls peuples à accepter vraiment l'esclavage sans espoir de retour sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade de l'animal »[22]. À la même période, le lettré égyptien Al-Abshibi écrivait « Quand il [le Noir] a faim, il vole et lorsqu'il est rassasié, il fornique. » [23]. Les Arabes présents sur la côte orientale de l'Afrique utilisaient le mot « cafre » pour désigner les Noirs de l'intérieur et du sud. Ce mot vient de « kāfir » qui signifie « infidèle » ou « mécréant »[24].
                  Issen Rebbi

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                  • #10
                    Zones d'« approvisionnement »

                    Les marchands d'esclaves orientaux se fournissaient en Europe (traite des blancs). Les Danois (Varègues) s'implantaient dans la région de la Volga (notamment Volgograd) et négociaient des slaves capturés avec des marchands arabes et/ou musulmans, voire même juifs (voir l'article Radhanites). Les esclaves circassiennes étaient remarquées dans les harems et nombreuses sont les odalisques provenant de cette région sur les peintures orientalistes. Pour la composition des harems, des esclaves de confessions différentes que celle de l'Islam étaient appréciés, et ce pour tous les rôles (gardien, serviteur, odalisque, houri, musicien, danseur, nain de cour). Le califat abbasside de Bagdad (750-1258) importa des dizaines de milliers d’esclaves originaires d’Asie centrale et d’Afrique orientale[25]. Au IXe siècle, le calife Al-Amin possédaient environ 7 000 eunuques noirs (qui étaient complètement émasculés) et 4 000 eunuques blancs (qui étaient castrés)[26],[27]. Les gardes blancs du calife de Bagdad (Grecs, Slaves, Berbères, Turcs) sont à l'origine des Mamelouks[28]. Dans l'empire ottoman, le dernier eunuque noir, l'Éthiopien Hayrettin Effendi, a été affranchi en 1918.
                    Les esclavons d'origine slave en al-Andalus provenaient des Varègues qui les avaient capturés. Ils étaient placés dans la garde du Calife et prenaient graduellement des positions importantes dans l'armée (ils devenaient les saqālibas), et allaient même remporter des taifas après la guerre civile ayant mené à l'implosion du califat occidental. Des colonnes d'esclaves alimentant les grands harems cordouan, sévillan et grenadin étaient constituées par des mercadères radhanites à partir des terres germaniques et du reste de l'Europe du Nord encore non contrôlé par l'empire carolingien. Ces colonnes traversaient le sillon rhodanien pour gagner les terres au sud des Pyrénées. Les eunuques castrés à Verdun étaient envoyés vers les mondes byzantin et musulman via les ports méditerranéens[29].
                    Sur les mers, les barbaresques opéraient ce trafic dès qu'ils pouvaient capturer des personnes en abordant les navires ou faisant des incursions sur les côtes.
                    La Nubie, l'Éthiopie et l'Abyssinie étaient aussi des régions « exportatrices » : au XVe siècle, des esclaves abyssins étaient présents en Inde où ils travaillent sur les navires ou comme soldats[30]. Ils ont fini même par se révolter et par prendre le pouvoir (dynastie des rois Habshi dans le Bengale 1487-1493)[31].
                    Le Soudan et l'Afrique saharienne constituaient une autre aire de « prélèvement », mais il est impossible d'en dire l'ampleur précise, faute de sources chiffrées. Les premiers esclaves noirs originaires d'Afrique de l’Ouest sont emmenés dans le nord du continent par les marchands arabes dès le VIIe siècle[32]. On les retrouve aussi dans les plantations de canne à sucre en Espagne et en Sicile au Moyen Âge[32] ; au XIVe siècle, certains sont revendus en Europe pour travailler comme domestiques en ville.
                    Enfin, le trafic d'esclaves touchait l'Afrique de l'Est, mais l'éloignement et l'hostilité des populations locales a ralenti l'essor de cette traite arabe. Au XVIIe siècle, la VOC néerlandaise achetait aux marchands musulmans de Madagascar des esclaves, qui étaient déportés vers la Colonie du Cap ou vers l'Indonésie[33]. Les Arabes et les Persans étaient présents jusqu'à Sofala, sur la côte du Mozambique actuel[34].
                    Issen Rebbi

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                    • #11
                      malgré une certaine réalité historique , la plus part des articles sont ironés pour divers raison.
                      Issen Rebbi

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