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Aucun cas de grippe aviaire n’est à signaler en Algérie

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  • Aucun cas de grippe aviaire n’est à signaler en Algérie

    C'est Said Barkat ministre de l'agriculture qui a annoncé qu'aucun cas de grippe aviaire n'était à signaler en Algérie et que le cheptel avicole se portait bien mais que pour autant la vigilance restait de mise et que des cellules de veille étaient implantés sur tout le territoire.

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    C’est ce qu’a déclaré M.Saïd Barkat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural lors d’une rencontre, hier, avec les responsables de l’agriculture des wilayas du centre et du sud, portant évaluation et suivi du système de veille mis en place contre l’introduction de la grippe aviaire en Algérie. La rencontre a eu lieu à l’hôtel Mouflon d’or à Alger. Ce rendez-vous a également réuni les conservateurs de forêts, les inspecteurs vétérinaires, les présidents des chambres d’agriculture de pas moins de 19 wilayas ainsi que les laboratoires vétérinaires régionaux qui ont tous conclu à des prélèvements négatifs.

    "Je rassure toute la population qu’il n´y a aucun cas de grippe aviaire en Algérie", a réitéré M.Barkat qui a ajouté que des cellules de veille «sont implantées à travers toutes les wilayas du pays» tout en appelant les citoyens et l’ensemble des secteurs concernés à engager une prévention active.

    N’ayant cité aucun cas de destruction volontaire d’élevages, ce dernier a invité les aviculteurs à reprendre leurs productions. «Intensifiez la production, continuez à investir, sinon nous serons contraints de recourir à l’importation», a-t-il mis en garde. Tout en rassurant par ailleurs les professionnels de l’élevage avicole, le Docteur Barkat n’a pas manqué d’encourager les citoyens à continuer à consommer de la volaille produite localement. Plus loin il reconnaîtra que son département et bien d’autres encore «n’ont pas suffisamment communiqué face à ce péril, laissant ainsi le champ libre à la parabole et aux médias étrangers qui ont décuplé la peur chez les citoyens!» Heureusement nous n’avons pas de cas avérés et nous restons vigilants, dira-t-il.

    Une quiétude, précisera-t-il qui ne dispense pas du devoir de vigilance. Car, a-t-il expliqué, des ramassages d’oiseaux sont régulièrement effectués, là où ils se trouvent! Le Docteur Barkat a beaucoup insisté pour que les élevages soient couverts afin de parer à toute fâcheuse éventualité.

    Dans un pays comme l’Algérie, le Docteur Barkat a évoqué un budget alloué à la lutte contre le risque de pandémie de grippe aviaire qui est de l’ordre de 900 millions de dinars. Seulement quelque 150 en ont été consommés pour le moment, dira un autre responsable. Tout en invitant la population à ne pas céder à la psychose, il conviera tous les aviculteurs à se manifester, à déclarer leurs élevages. Notamment les éleveurs clandestins, plus que jamais conviés à se déclarer. Tous les élevages qui sont susceptibles d’être suspectés d’infection seront dédommagés, le cas échéant, promet-on.
    Rappelons que les premières mesures contre la grippe aviaire ont été prises dès 2003, avec l’apparition de la maladie aux Pays-Bas et en Allemagne, et ce par l’interdiction de toute importation d’intrants avicoles ou de produits d’origine aviaire, à partir de ces pays. Les mêmes mesures ont ensuite été élargies aux pays asiatiques en 2004, reconduites en 2005 et sont toujours d’actualité. Il est à signaler que les pays asiatiques ne sont pas fournisseurs de l’Algérie en intrants avicoles.

    En marge de cette rencontre le ministre, qui a été interpellé sur la question du lait en poudre qui tend à la hausse, n’a pas manqué d’encourager la production nationale de lait: «Plus la poudre de lait augmentera plus cela incitera à la consommation du lait produit localement. Sur deux milliards de litres de lait produits, seulement deux cents millions en sont consommés», s’indignera-t-il.

    Source: L'expression
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