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L'Iran hausse le ton avec l'Occident

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  • L'Iran hausse le ton avec l'Occident

    Des affrontements ont opposé dimanche à Téhéran plusieurs milliers de manifestants à des policiers anti-émeutes, selon des témoins, alors que le régime iranien a durci sa position à l'égard de l'Occident en faisant arrêter des employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne. Un geste qualifié de "harcèlement" et d'"intimidation" par Londres, qui a reçu le soutien de ses partenaires de l'Union européenne.

    Selon le chef de la diplomatie britannique David Miliband, qui participait dimanche à Corfou (Grèce) à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) et de l'UE, "environ neuf" employés de l'ambassade ont été arrêtés samedi et quatre seulement ont été libérés. Des médias iraniens ont pour leur part rapporté, sans autres détails, que huit Iraniens travaillant pour la mission diplomatique avaient été interpellés.

    Ils sont accusés par le régime iranien d'avoir joué un "rôle important" dans le mouvement de protestation qui a suivi la présidentielle contestée du 12 juin, selon la télévision d'Etat et l'agence de presse semi-officielle Fars.

    D'après le Foreign Office, plus de 100 personnes, dont 70 Iraniens employés localement, travaillent dans cette ambassade.

    "L'idée selon laquelle l'ambassade britannique est d'une certaine façon derrière les manifestations" à Téhéran est "totalement sans fondement", a martelé dimanche David Miliband.

    Depuis le début de la crise en Iran, le régime des mollahs reproche à l'Occident d'attiser la contestation et accuse expressément la Grande-Bretagne et les Etats-Unis d'ingérence. Ces tensions ont conduit la semaine dernière à l'expulsion d'Iran de deux diplomates britanniques, mesure à laquelle Londres a répondu symétriquement.

    Les ministres de l'UE, qui ont évoqué la question iranienne à Corfou, ont exprimé leur soutien à la Grande-Bretagne en publiant une déclaration qui "réaffirme la solidarité entre Etats membres".

    A Londres, une porte-parole du Foreign Office a averti que tout nouvel incident de ce type entraînerait une "réponse forte et unie de l'Union européenne". Elle n'a pas souhaité confirmer les informations prêtant à Londres l'intention de rappeler son ambassadeur en Iran.

    Dans le même temps, l'UE s'est dite favorable à une reprise des contacts sur le programme nucléaire iranien, dix jours après la condamnation unanime de la répression en Iran par les Vingt-Sept.

    "Nous aimerions beaucoup avoir prochainement la possibilité de reprendre les discussions multilatérales avec l'Iran sur les importantes questions nucléaires", a déclaré le haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères Javier Solana.

    Une position partagée par l'administration américaine qui a continué dimanche de prôner le dialogue avec Téhéran, malgré les propos véhéments du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, officiellement largement réélu le 12 juin, à l'égard de Washington.

    "Nous souhaitons nous asseoir et parler avec les Iraniens pour leur offrir deux possibilités. L'une les ramènerait au sein de la communauté des nations, l'autre aurait des conséquences très dures", a expliqué David Axelrod, proche conseiller du président Barack Obama.

    Dans ce contexte marqué par les tensions diplomatiques, la première grande manifestation post-électorale depuis mercredi s'est tenue dimanche à Téhéran. D'après des témoins, des affrontements ont éclaté entre les policiers anti-émeutes et quelque 3.000 manifestants près d'une mosquée du nord de la capitale iranienne, base de soutien pour Mir Hossein Moussavi, qui a dénoncé des fraudes lors du scrutin du 12 juin et affirmé être le vrai vainqueur de la présidentielle.

    Les troubles autour de la mosquée Ghoba étaient violents et des témoins ont déclaré à l'Associated Press que des manifestants souffraient de fractures. Une femme âgée aurait été frappée par des policiers, provoquant des heurts entre jeunes et forces de l'ordre. Ces informations n'ont pu être vérifiées de sources indépendantes en raison des restrictions imposées aux journalistes en Iran.

    Un peu plus tôt, le guide suprême de la révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, avait lancé un appel à l'unité nationale, invitant les partisans de M. Ahmadinejad et ceux de l'opposition à "ne pas dresser les uns contre les autres". Il avait néanmoins définitivement entériné le 25 juin les résultats du scrutin.

    Dans ces conditions, le principal candidat d'opposition, Mir Hossein Moussavi, a annoncé dimanche son refus de participer à la commission spéciale de recomptage portant sur 10% des bulletins de vote du 12 juin. Dans un communiqué publié sur un site de partisans, il a rejeté la proposition du Conseil des gardiens de la Constitution et réclamé une nouvelle fois l'annulation du scrutin.

    source : AP

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    "Nous aimerions beaucoup avoir prochainement la possibilité de reprendre les discussions multilatérales avec l'Iran sur les importantes questions nucléaires", a déclaré le haut représentant de l'UE pour les Affaires étrangères Javier Solana.

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    "Nous souhaitons nous asseoir et parler avec les Iraniens pour leur offrir deux possibilités. L'une les ramènerait au sein de la communauté des nations, l'autre aurait des conséquences très dures", a expliqué David Axelrod, proche conseiller du président Barack Obama.
    Donc l'Europe et l'occident n'ont pas blairé la réussite nucléaire iranienne et son tour de passe-passe pour passer dans le filtre sionisto-euro-américain.
    L'intelligence de la démarche et le réveil en retard des sentinelles anti-musulmans pour n'importe quelle avancée technologique et autosuffisance les font rager.
    La frappe de l'Iran est impossible de par l'élargissement des installations et leur nombres et sa force de nuisance par le fait de sa proximité de l'Europe et Israël et surtout les cibles américaines stationnées tout autour.
    Le pauvre Barak , il a du pain sur la planche. Ses sponsors le pressent pour trouver une solution pour les beaux yeux des déchets isra-heiliens.
    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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