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Baisse des prix du médicament en Algérie

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  • Baisse des prix du médicament en Algérie

    Ali Aoun , DG de Saidal a annoncé qu'en 2006 le prix des médicaments en Algérie baisseront notament pour se mettre en conformité avec la baisse douanière exigée par l'union Européenne et l'OMC.

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    La nouvelle a été annoncée hier par Ali Aoun, Dg de Saidal, sur les ondes de la radio Chaîne II. Les prix du médicament connaîtront une réduction importante à compter de janvier de l’année 2006.

    Cette baisse interviendra à la suite d’une exonération «exigée» en matière des obligations douanières. Cette disposition, l’une des plus revendiquées par l’Union européenne et l’OMC, va influer logiquement et positivement sur les prix du médicament, explique le premier responsable de Saidal, invité, dans la journée d’hier, à l’émission radiophonique «Face à la presse».

    Les grosses cylindrées de la production pharmaceutique pourraient aussi, prévoit M.Aoun, pratiquer la politique du dumping. Chose qui pourrait également se répercuter sur les prix du médicament. Mieux, Ali Aoun n’a pas manqué, à l’occasion, d’annoncer la production prochainement de quelque 5 millions de boîtes d’insuline par jour, avec à la clé une sensible réduction du prix. L’insuline de Saidal, en pleine phase d’essai, sera commercialisée à partir du début de l’année 2006. Contrairement aux prix pratiqués actuellement sur le marché, la boîte d’insuline ne devra pas dépasser les 500 DA, une fois le produit de Saidal sur le marché, fera savoir Ali Aoun, réduisant au silence, du coup, «les spéculateurs à l’origine de la polémique sur l’insuline de Saidal».

    Le marché du médicament, en plein essor, a besoin de contrôle, dira l’invité de la Chaîne II. Son point de vue est basé sur le fait que ce même marché est me-nacé par une «concurrence déloyale et le manque du professionnalisme chez certains producteurs». Le patron de Saidal suggère, dans le but de venir à bout de cette concurrence déloyale, de mettre en place des mécanismes pour protéger et contrôler le marché. L’orateur se déclare justement favorable à la mise sur pied d’un observatoire qui veillera au respect des quotas. Saidal, en quelque sorte, veut préserver sa part d’un marché ouvert à la concurrence depuis 1991, mais appelé à devenir plus concurrentiel avec l’accord d’association signé avec l’Union européenne et à la faveur du processus d’adhésion de l’Algérie à l’OMC. «On n’a pas peur des exigences de l’accord d’association et de l’OMC, au contraire cela va régler le problème de la concurrence déloyale et seuls les professionnels resteront sur le terrain», laissera-t-il entendre, d’un ton certain.

    A vrai dire, Saidal est prête à croiser le fer avec les investisseurs étrangers et les grands producteurs du médicament. Ali Aoun se dit favorable à une importation utile garantissant la stabilité de l’approvisionnement. Il s’interroge sur le fait que l’enveloppe consacrée à l’importation est en constante augmentation au moment où le marché connaît des ruptures en matière d’approvisionnement. «Il faut qu’il y ait une réglementation qui devra déterminer les besoins réels et faire l’adéquation entre l’offre et la demande». L’invité de la presse insiste sur le soutien à la production locale et la consommation du générique.

    Une interrogation à ce propos demeure. Est-il cohérent d’encourager la production et la consommation du générique qui, en fin de compte, ne représente que 18,5%, et de verser sans relâche dans la politique de l’importation qui représente un taux de 80%? Le problème du générique, réplique le patron de Saidal, tient du fait que le marché du médicament algérien est envahi par les producteurs du médicament préceps.
    Ces derniers, estime Ali Aoun, recourent à tous les moyens «légaux et illégaux pour faire campagne contre le générique».

    A la question de savoir si la tutelle procédera réellement à l’interdiction d’importation de certains médicaments, Ali Aoun, tout en se déclarant «partisan de ne plus rien interdire», estime que le choix d’interdiction n’est pas crédible et contraire à la notion dite «ouverture du marché».

    S’agissant de la production du vaccin antigrippal, l’invité de la Chaîne II dira que l’affaire concerne l’Institut Pasteur, tandis que pour ce qui est du Tamiflu, vaccin contre la grippe aviaire, Saidal est prête à le produire en cas de pandémie, a-t-il déclaré.

    Source: l'expression

  • #2
    quelle joie!

    Quelle bonne nouvelle mon cher Morjane aussi bien pour les petites bourses que pour la sécurité sociale.
    Comme ça les assurés sociaux seront moins culpabilisés à l'avenir.
    Et si le Dinar prenait un peu plus de vigueur le médicament ne serait pas encore moins cher?
    Le Sage

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    • #3
      Bonjour Morjane,

      C'est une bonne nouvelle, surtout avec l'entree de l'hiver et ses grippes...

      Merci beaucoup.

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