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Un centre de développement des ressources biologiques à Saïda

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  • Un centre de développement des ressources biologiques à Saïda

    Une étude technique relative à la réalisation d’un centre de développement des ressources biologiques dans la localité d’Aïn Skhouna a été achevée, a-t-on appris de la Direction de l’environnement de Saïda.

    Elle prévoit la construction de plusieurs infrastructures à même d’étudier et de protéger le biotope exceptionnel qu’abrite cette localité, située dans le Chott Echergui, à 90 km du chef-lieu de wilaya. Classée zone humide par la convention internationale «RAMSAR» en 2001, cette région recèle, selon la Conservation des forêts, une flore très fragile dont certaines espèces menacées d’extinction, à l’instar de la forêt relique de pin d’Alep ou la forêt humide de «tamarix» qui flotte sur les eaux thermales provenant de la source chaude de Aïn Skhouna.

    Le Chott Echergui, qui s’étend dans la wilaya de Saïda sur une superficie de 12.000 hectares, abrite également une faune endémique très vulnérable comme l’Outarde ou la Gazelle de l’Atlas, souligne-t-on. Il offre -par ailleurs- «le gîte et le couvert» à des milliers d’oiseaux migrateurs à l’instar des «Flamants roses» et autres «Sarcelles» ou «Tadornes» qui entament chaque année la traversée de la Méditerranée fuyant l’hiver rigoureux de l’Europe du nord, vers cette région propice à la nidification, a ajouté la même source.

    L’étude technique préconise -selon la direction de l’environnement- la réalisation d’un jardin botanique près du périmètre irrigué de «Faidh Er'mel» qui est «doté d’un réseau d’irrigation fonctionnel d’un débit très appréciable». Ce jardin, qui s’étendra sur une superficie globale de 02 hectares, abritera des parcelles réservées aux cultures de plantes endémiques rares ou en voie de disparition en plus de plantes médicinales très répondues dans la région.

    Il est, en outre, question de créer un parc animalier à environ deux kilomètres de «Zaouia» qui se situe à la limite Sud-ouest de «Dzira», permettant ainsi d’accéder directement à la zone de gagnage des oiseaux d’eau et de la faune locale qui s’y trouve.

    Un centre de recherche en pisciculture est aussi préconisé par l’étude dans la zone de «HAMIA 2» à proximité de l’ancienne station de pompage, il abritera, une fois réalisé, deux laboratoires et 06 bassins d’expérimentation et de reproduction. Le choix de ce site est dicté -selon la direction de l’environnement- par sa proximité d’une unité d’élevage en pisciculture qui est en cours d’exploitation et la possibilité de création de nouvelles unités ultérieurement.

    Le Financier
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