Le cancer du poumon reste le plus meurtrier, avec 26 624 décès en 2005, et touche majoritairement les hommes (78 % des 31 000 cas en 2005). Toutefois, la mortalité par cancer du poumon diminue chez l'homme alors qu'elle augmente de façon préoccupante chez la femme (+ 4,2 % par an), progression en lien avec l'évolution du tabagisme, entre 2000 et 2005.
Le diagnostic s'avère souvent long, des premiers symptômes à la presciption d'un scanner ou d'une fibroscopie des bronches, laissant à la maladie le temps de se développer. Le taux moyen de survie à cinq ans n'est que de l'ordre de 15 %.
Afin de dépister la maladie à un stade précoce, pouvant encore être l'objet d'un traitement chirurgical, la société BioSystems, spécialisée dans la recherche innovante de diagnostics du cancer, a travaillé sur un test sanguin à même de déceler la tumeur.
BioSystems a identifié treize anticorps spécifiques du cancer du poumon, qui "ont révélé une très bonne sensibilité, supérieure à 80 %", souligne son directeur général, Jean-Pierre Tirouflet, dans Le Parisien de lundi. Il rappelle que "le PSA, seul test de dépistage du cancer de la prostate, montre une sensibilité de 35 %".
Testé en septembre à l'hôpitel Avicennes de Bobigny (Seine-Seint-Denis), ce diagnostic sanguin pourra être prescrit par les médecins aux fumeurs tous les six mois, comme test de dépistage et de prévention.
Par Le Monde
Le diagnostic s'avère souvent long, des premiers symptômes à la presciption d'un scanner ou d'une fibroscopie des bronches, laissant à la maladie le temps de se développer. Le taux moyen de survie à cinq ans n'est que de l'ordre de 15 %.
Afin de dépister la maladie à un stade précoce, pouvant encore être l'objet d'un traitement chirurgical, la société BioSystems, spécialisée dans la recherche innovante de diagnostics du cancer, a travaillé sur un test sanguin à même de déceler la tumeur.
BioSystems a identifié treize anticorps spécifiques du cancer du poumon, qui "ont révélé une très bonne sensibilité, supérieure à 80 %", souligne son directeur général, Jean-Pierre Tirouflet, dans Le Parisien de lundi. Il rappelle que "le PSA, seul test de dépistage du cancer de la prostate, montre une sensibilité de 35 %".
Testé en septembre à l'hôpitel Avicennes de Bobigny (Seine-Seint-Denis), ce diagnostic sanguin pourra être prescrit par les médecins aux fumeurs tous les six mois, comme test de dépistage et de prévention.
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