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La concurrence est rude pour équiper l'armée en Irak

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  • La concurrence est rude pour équiper l'armée en Irak

    Lorsqu'une délégation militaire française s'est rendue fin mai en Irak, à Bagdad, à aucun moment le colonel américain conseiller auprès du ministre irakien de la Défense n'était absent des discussions. «Il a tout entendu des deux rencontres que nos hommes ont eues avec le ministre Abdel Kader al-Obeïdi», regrette un diplomate à Paris.

    La concurrence est rude pour équiper l'armée irakienne, qui va remplacer les troupes américaines dans la sécurisation du pays. Les pays membres de la coalition, qui ont renversé Saddam Hussein en 2003, cherchent à rentabiliser leur présence. En première ligne, les Américains ont déjà fourni à Bagdad des avions de transport C-130J-30 équipés de systèmes antimissiles, des hélicoptères Boeing AH-6 dotés de missiles sol-air, ainsi que 350 véhicules blindés LAV-25 et 140 tanks M1A1 Abrams.

    Derrière eux, Britanniques, Italiens et Polonais ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Mais depuis un an, Bagdad s'intéresse aussi aux matériels français, qui équipaient l'essentiel de l'armée irakienne sous Saddam Hussein. Le réchauf*fement des relations franco-irakiennes - illustré par le déplacement de Nicolas Sarkozy à Bagdad en février - favorise cette reprise de la coopération militaire. Après la signature en mars d'un premier contrat portant sur la vente de 24 appareils de transport EC 635, pour un montant de 360 millions d'euros, «l'armée de l'air irakienne est fortement intéressée dans l'ordre de priorité par 6 hélicoptères Panthers SAR, 18 Mirage F1 modernisés, 14 hélicoptères légers Fennec, et 6 petits avions Médévac», révèle au Figaro une source haut placée au ministère de la Défense, à Paris.

    L'armée de terre, de son côté, souhaite acquérir du matériel d'occasion (chars AMX 30, AMX 6 T), des véhicules de l'avant blindé VAB et Saggai E. «Mais elle a besoin de davantage de précisions pour se prononcer fermement», souligne le militaire français.

    Oublié le couac diplomatique


    Avec la chute du baril de pétrole - à 60 dollars, contre le double l'an dernier - le budget de la Défense a subi des coupes claires. «Avant, les délais de livraison étaient le premier des critères d'achat, maintenant c'est le coût», explique cette source. D'où le souci d'acquérir du matériel d'occasion. Pour satisfaire à cette exigence, Paris cherche à convaincre des pays voisins - l'Arabie saoudite, notamment - de revendre à l'Irak des chars AMX 30 français.

    Soucieuse d'assurer le contrôle de ses côtes, la marine irakienne envisage d'acheter 15 patrouilleurs (type Ocea), ainsi que deux bateaux de soutien. Mais là encore, les Américains sont aux aguets. «Au dernier moment, pendant la visite à Bagdad de notre délégation, les Américains se sont interposés pour faire une offre alléchante à la marine irakienne», déplore le militaire français. Conséquence : soumis à «d'énormes pressions», Bagdad a demandé aux Français d'«améliorer» leur offre.

    Pour consolider ses positions, Paris va prochainement nommer un attaché de défense à Bagdad, le colonel Luc Batignes. D'ici à fin juillet, le premier ministre, François Fillon, doit se rendre à Bagdad à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires. Les relations franco-irakiennes sont au beau fixe.

    Oublié le couac durant la visite du premier ministre, Nouri al-Maliki, début mai à Paris. Constatant que du vin allait être servi au déjeuner à l'Élysée, al-Maliki a tout simplement exigé que l'«alcool impie» soit retiré de la table. Pas question, lui ont répondu les Français. Le déjeuner a donc été annulé.


    Par Le figaro

  • #2
    Les marchants d’armes se frottent déjà les mains pour la future guerre Iran/Irak, reste à inventer un nouveau prétexte…

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    • #3
      Maliki refuse le vin, l'Elysée annule le déjeuner

      Par Georges Malbrunot le 1 juillet 2009

      De l’alcool, sinon rien ! C’est le genre de couac diplomatique qui survient une fois ou deux tous les dix ans.

      La dernière, c’est lorsque le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, est venu en visite officielle en France, début mai. Un déjeuner était prévu à l’Elysée. Mais lorsque Nouri al-Maliki a constaté que du vin allait être servi, le chef du cabinet irakien a exigé que « l’alcool impie » soit retiré de la table. Pas question, lui ont répondu les Français. Chiite observant, Maliki n’a pas voulu céder. Résultat : le déjeuner a été tout simplement annulé.

      « Nous avons commis une erreur, reconnaît un diplomate irakien. On aurait dû signaler ce détail au protocole, avant le repas ». L’impair n’a toutefois pas plombé la suite de la visite de Maliki. « Sa rencontre dans l’après-midi avec Nicolas Sarkozy s’est très bien passé », relève un témoin.

      A la fin des années 90, déjà, pareil incident eut lieu lors de la visite en France du président iranien de l’époque, le réformateur Mohammad Khatami. De byzantines négociations avaient même été entamées sur le point de savoir si on ne pouvait pas cacher le vin dans des armoires, pour ne pas indisposer les hôtes iraniens. Mais là-encore, ces derniers n’avaient rien voulu savoir.

      « Nous n’avons pas à céder sur cette question », soutient un diplomate français. « Nous sommes chez nous, c’est à l’invité de se plier à nos règles », ajoute-t-il.

      Figaro Blog

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      • #4
        « Nous n’avons pas à céder sur cette question », soutient un diplomate français. « Nous sommes chez nous, c’est à l’invité de se plier à nos règles », ajoute-t-il.
        La courtoisie veut aussi que l'on tienne compte des sensibilités de l'invité...que l'on partage ou non son point de vue.
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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        • #5
          « Nous n’avons pas à céder sur cette question », soutient un diplomate français. « Nous sommes chez nous, c’est à l’invité de se plier à nos règles », ajoute-t-il.
          Quand on invite quelqu'un, on pense d'abord à son bien-être bande de gougeats.

          Ils pensent qu'à se bourrer la gueule, au lieu de travailler pour le bien être des français.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            La courtoisie veut aussi que l'on tienne compte des sensibilités de l'invité...que l'on partage ou non son point de vue.
            C'est une réaction typiquement française , ils bombent le torse devant un pays à terre et se couchent devant les plus forts ; je n'ai pas constaté une telle fermeté devant ceux qui ont agressé leur diplomate et déféqué sur leur drapeau!!!

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            • #7
              Non ce n'est pas typiquement français. On trouve ça un peu partout, ça s'appelle tout simplement être mal élevé.
              Kelt Attrabya
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Geass , je vise la France officielle et non pas le français lambda et pour te rassurer que je ne pratique pas le même racisme que je dénonce par ailleurs , je ne porte pas non plus l'Algérie officielle dans mon coeur!
                Dernière modification par DZone, 02 juillet 2009, 13h48.

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                • #9
                  F Zmane Chirac ça ne serait pas arrivé. C'est les proches de Sarkozy qui ont pour certains (pas tous) ce caractère à deux balles.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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