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[ 30/06/09 - 08H13 - AFP ]
Les dirigeants des grandes entreprises japonaises, soucieux pour les finances de leur groupe, taillent dans tous les budgets, mais une majorité limite les coupes dans les dépenses de recherche et développement (R&D), jugées cruciales pour survivre à la crise.
Selon une étude régulière, "Enquête auprès de 100 directeurs généraux", conduite par le groupe de presse japonais Nikkei et à laquelle ont répondu 137 grands patrons, le montant consacré cette année budgétaire (avril 2009 à mars 2010) par leur entreprise à la R&D sera égal ou supérieur à celui de l'exercice passé.
A la question, "comment va évoluer le budget de R&D de votre entreprise cette année comparé à celui de la précédente ?", 37,8% ont répondu : "Il ne changera pas", 13,1% ont indiqué qu'il "croîtra un peu" et 0,7% qu'il "augmentera grandement", soit un total de 52,5% qui n'entendent pas diminuer ce poste de dépenses.
Par ailleurs, 17,5% prévoient de le "réduire un peu" et 2,2% "fortement". A noter que 27,8% des patrons interrogés n'ont pas répondu à cette question, toutes les entreprises ne disposant pas nécessairement de structure de R&D.
"Même si les firmes se serrent la ceinture, elles considèrent qu'elles doivent continuer d'investir dans la R&D pour assurer leur avenir", analyse un expert d'un institut de stratégie de management japonais, JMAM, cité par le Nikkei.
En outre, alors que la production a été amoindrie pour limiter l'accumulation de stocks excédentaires, les sociétés en profitent pour étendre la formation de leurs salariés durant les heures de travail libérées, dans le but de hisser leurs compétences et productivité, "un autre investissement pour l'avenir".
Le Japon consacre chaque année nettement plus de 3% de son produit intérieur brut (PIB) à la R&D, les trois quarts du total provenant des entreprises privées.
Ces dernières avaient déjà, lors de périodes noires (notamment durant les années 1990 suivant l'éclatement de la bulle spéculative immobilière et financière nippone), montré l'importance qu'elles accordent à la R&D dans une optique de moyen et long termes, un facteur qui leur a permis de surmonter la débâcle.
Les dirigeants des grandes entreprises japonaises, soucieux pour les finances de leur groupe, taillent dans tous les budgets, mais une majorité limite les coupes dans les dépenses de recherche et développement (R&D), jugées cruciales pour survivre à la crise.
Selon une étude régulière, "Enquête auprès de 100 directeurs généraux", conduite par le groupe de presse japonais Nikkei et à laquelle ont répondu 137 grands patrons, le montant consacré cette année budgétaire (avril 2009 à mars 2010) par leur entreprise à la R&D sera égal ou supérieur à celui de l'exercice passé.
A la question, "comment va évoluer le budget de R&D de votre entreprise cette année comparé à celui de la précédente ?", 37,8% ont répondu : "Il ne changera pas", 13,1% ont indiqué qu'il "croîtra un peu" et 0,7% qu'il "augmentera grandement", soit un total de 52,5% qui n'entendent pas diminuer ce poste de dépenses.
Par ailleurs, 17,5% prévoient de le "réduire un peu" et 2,2% "fortement". A noter que 27,8% des patrons interrogés n'ont pas répondu à cette question, toutes les entreprises ne disposant pas nécessairement de structure de R&D.
"Même si les firmes se serrent la ceinture, elles considèrent qu'elles doivent continuer d'investir dans la R&D pour assurer leur avenir", analyse un expert d'un institut de stratégie de management japonais, JMAM, cité par le Nikkei.
En outre, alors que la production a été amoindrie pour limiter l'accumulation de stocks excédentaires, les sociétés en profitent pour étendre la formation de leurs salariés durant les heures de travail libérées, dans le but de hisser leurs compétences et productivité, "un autre investissement pour l'avenir".
Le Japon consacre chaque année nettement plus de 3% de son produit intérieur brut (PIB) à la R&D, les trois quarts du total provenant des entreprises privées.
Ces dernières avaient déjà, lors de périodes noires (notamment durant les années 1990 suivant l'éclatement de la bulle spéculative immobilière et financière nippone), montré l'importance qu'elles accordent à la R&D dans une optique de moyen et long termes, un facteur qui leur a permis de surmonter la débâcle.
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