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Plus de 355 terroristes abattus en une année

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  • Plus de 355 terroristes abattus en une année

    Un convoi d’armes et de munitions acheminé depuis le nord du Mali voisin a été intercepté à temps et détruit par les forces de l’ANP dimanche dernier à In Salah.

    Les services de sécurité en charge de la lutte antiterroristes ont pu mettre hors d’état de nuire plusieurs activistes de la nébuleuse de l’ex-Gspc. 355 terroristes, dont plus d’une vingtaine d’émirs, ont été éliminés depuis près d’une année, selon des sources sécuritaires fiables. Pas plus tard que la nuit de lundi à mardi dernier, vers 22h, deux terroristes non encore identifiés ont été abattus au niveau de la forêt dite Chouicha, réputée être un fief et une base de repli du groupe de Zemmouri et Legata affilié à la katibet Al Arkam.

    Cette zone, située à une quinzaine de km de Boumerdès et à environ 45km à l’est d’Alger, est connue pour être le lieu d’interconnexion de la mafia du sable et des terroristes. Cette embuscade a permis également de récupérer deux kalachnikovs. Il est à souligner qu’une opération de ratissage est déclenchée au niveau des monts surplombant la localité de Thenia.

    En outre, dimanche dernier, un autre coup dur a été assené à cette organisation criminelle. Un convoi d’armes et de munitions acheminé depuis le nord du Mali a été intercepté à temps et détruit par les forces de l’ANP dépendant de la 4e et 6e Régions militaires au niveau de la localité de In Salah.

    L’embuscade dressée par les militaires à In Salah, s’est soldée par l’élimination de trois terroristes convoyeurs ainsi que la destruction de leurs 4x4 de type Toyota Station dont une servait de transport pour arme de défense antiaérienne, selon des sources sécuritaires.

    Ainsi, la surveillance accrue de la bande frontalière sud-est et des couloirs El Oued-Biskra-Batna-M’sila et In Salah, les principaux axes du trafic d’armes, a permis d’intercepter et de faire échouer plusieurs tentatives d’acheminement d’armes et de munitions vers les maquis du nord du pays. Les offensives continuelles des forces de sécurité et le renforcement du dispositif de renseignement ont contraint Al Qaîda à observer une sorte de trêve. Le temps de concocter une réponse opérationnelle à cette pression. Aussi, une relative accalmie a caractérisé la scène sécuritaire ces derniers jours. Les groupes du Gspc-Al Qaîda ne se sont pas manifestés depuis le 22 juin dernier. Cette mosaïque de groupuscules très mobiles et indépendants les uns des autres est constamment traquée par les forces de sécurité à travers leurs bases arrière où ils sèment sporadiquement la terreur.

    Toutefois, l’opération spectaculaire de l’Armée malienne contre une base d’Al Qaîda au nord du Mali s’est soldée par la neutralisation d’un quart des éléments du groupe écumant la zone «grise» sahélo-saharienne. Pas moins de 26 terroristes du groupe d’Abou Zeïd ont été éliminés au cours de cette opération menée mardi dernier en collaboration avec l’Armée algérienne, la France, le Canada et les Etats-Unis, selon des sources sécuritaires.

    Néanmoins, la suspicion et le reniement sont tels que la liquidation physique est devenue monnaie courante dans les maquis. Elle a encore une fois sévi dans les rangs du Gspc affilié à Al Qaîda au Maghreb à la mi-juin écoulée.

    Selon une source très au fait de la lutte antiterroriste, un émir a été liquidé dans un oued par ses acolytes lors d’un règlement de comptes entre terroristes de différents clans. C’est la 31e élimination interne de cette organisation criminelle pour la seule zone centre de l’ex-Gspc.

    Pour rappel, passé aux aveux, Ali Ben Touati alias Tammim, ex-émir de la redoutable katibet El Ansar, l’un des terroristes les plus proches de Droukdel, avait révélé que plus de 28 terroristes accusés d’être des agents de renseignements ont été liquidés par Droukdel.

    Cette grande suspicion régnant aux maquis a surtout paralysé les groupes terroristes depuis le mois d’août dernier. Aussi, il convient de rappeler que la nébuleuse d’Aqmi a été secouée depuis fin 2008 par une scission grave et une sorte de reniement dû à la fois à une crise de confiance entre les différents clans et la prédisposition de quelques terroristes à se rendre.

    Cependant, depuis avril dernier le Gspc-Al Qaîda semble reprendre du poil de la bête. Quatre attaques sanglantes et plus d’une quarantaine de morts en moins d’un mois.

    La succession d’attaques terroristes menées vient après les coups qui ont été assenés à cette organisation, par les forces de sécurité ces 12 derniers mois ainsi que le maillage très sévère de la capitale qui reste le but médiatique essentiel, estiment les spécialistes de la question sécuritaire. Ce reflux est indéniablement un indice des difficultés à prendre à défaut le dispositif sécuritaire dans et autour de la capitale. Cela dit, la vigilance doit être de mise d’autant plus qu’outre la saison estivale, Alger et les wilayas limitrophes s’apprêtent à abriter le Panaf.

    Pour rappel, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, a déclaré le 25 juin dernier que le nombre de terroristes encore en activité en Algérie «est très réduit».

    Ce dernier s’exprimait une semaine après le carnage de Bordj Bou Arréridj (200 km au sud-est d’Alger) ayant coûté la vie à 18 personnes.
    «La pression ne cesse de s’accentuer sur les terroristes encore en activité et qui se trouvent aujourd’hui en nombre très réduit du fait des frappes qu’ils subissent constamment dans des zones connues pour leur accalmie», a-t-il indiqué.

    Mohamed BOUFATAH (L'Expression)
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