Au terme de tractations qui durent depuis 1996, c'est finalement EADS qui devrait installer la barrière de défense électronique aux frontières de l'Arabie saoudite.
Le contrat a été signé mardi dans la soirée à Djedda, capitale d'été du Royaume, en présence du ministre de l'Intérieur le prince Nayef. Un communiqué officialisant la nouvelle devrait être publié mercredi après-midi.
Longtemps appelé MIKSA, ce chantier pharaonique a été renommé SBGDP (Saoudi Border Guard Development Program).
Le contrat porte sur l'installation le long des 8.000 kilomètres de frontières saoudiennes de radars et de postes de commandements visant à prévenir toute attaque en provenance de la mer, du ciel ou de terre.
Le montant est estimé aux environs de 2 milliards d'euros. EADS avait déjà franchi une importante étape en septembre dernier en paraphant assez discrètement un contrat pour la défense électronique de la frontière entre l'Irak et l'Arabie.
EADS l'emporte à l'arraché sur le leader français de l'électronique militaire Thales mais aussi sur les Britanniques de British Aerospace ou les Américains de Raytheon. Le contrat SBGDP marque une première brèche d'importance dans le monopole qu'exercent les Anglo-Saxons dans les fournitures de militaires et de défense de l'Arabie saoudite.
Par Le Point
Le contrat a été signé mardi dans la soirée à Djedda, capitale d'été du Royaume, en présence du ministre de l'Intérieur le prince Nayef. Un communiqué officialisant la nouvelle devrait être publié mercredi après-midi.
Longtemps appelé MIKSA, ce chantier pharaonique a été renommé SBGDP (Saoudi Border Guard Development Program).
Le contrat porte sur l'installation le long des 8.000 kilomètres de frontières saoudiennes de radars et de postes de commandements visant à prévenir toute attaque en provenance de la mer, du ciel ou de terre.
Le montant est estimé aux environs de 2 milliards d'euros. EADS avait déjà franchi une importante étape en septembre dernier en paraphant assez discrètement un contrat pour la défense électronique de la frontière entre l'Irak et l'Arabie.
EADS l'emporte à l'arraché sur le leader français de l'électronique militaire Thales mais aussi sur les Britanniques de British Aerospace ou les Américains de Raytheon. Le contrat SBGDP marque une première brèche d'importance dans le monopole qu'exercent les Anglo-Saxons dans les fournitures de militaires et de défense de l'Arabie saoudite.
Par Le Point
Commentaire