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l'histoire d'une passion mortelle.

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  • l'histoire d'une passion mortelle.

    Sa passion pour les grizzlies d'Alaska était la cause de sa mort ! J’étais tjrs persuadée et je le reste qu’un animal « même un animal sauvage » ne fait jamais de mal s'il ne sens pas en danger et sent l’amour de l’être humain. Un animal n’attaque que si il se sente en danger ou si il a faim !
    Timothy Treadwell était passionné par les grizzlies d'Alaska. Il les a côtoyé pendant quatorze ans jusqu'à ce qu'il fasse dévorer par l'un d'entre eux. Un documentaire revient sur le parcours de cet aventurier à la fois engagé et inconscient.


    Grizzly Man, qui sort sur les écrans français ce mercredi, raconte l'étonnante aventure, entre folie, inconscience et passion écologique, de l'Américain Timothy Treadwell qui a vécu régulièrement au milieu des grizzlies sauvages d'Alaska avant de se faire dévorer à 46 ans par l'un de ces plantigrades en 2003.
    Le réalisateur allemand Werner Herzog s'est lancé sur les traces de Treadwell, qui a passé plusieurs mois chaque année entre 1989 et 2003 dans la réserve McNeil River State, où vivent de nombreux grizzlies, pour les filmer et défendre ensuite leur cause. Le cinéaste a ainsi sélectionné des prises de vue réalisée par Treadwell au fil des années, rencontré d'anciens amis du jeune homme, retrouvé les lieux où un ours l'a dévoré, traçant un portrait parfois halluciné de celui qui se targuait de parler aux grizzlies.

    Grizzly Man présente ainsi la vie de cet écologiste décalé dans des paysages époustouflants où des rivières poissonneuses sinuent entre des collines hantées par les ours et ponctuées dans le lointain par des sommets enneigés. Les scènes sidérantes tournées par Treadwell montrent un fabuleux combat de grizzlies, des ours pêchant le saumon dans une rivière... ou lui-même repoussant de la main un de ces géants tout en lui parlant.

    Critiques

    "Il était impossible de s'attendre à ça", déclare Werner Herzog à propos des documents laissés par Treadwell. "Nous avions imaginé des images incroyables, spectaculaires, mais c'était bien au-delà. (...) L'ensemble était stupéfiant, à mi-chemin entre le meilleur documentaire animalier du monde et un journal intime filmé". Treadwell, passionné par ces animaux, a créé l'association Grizzly People qui milite pour la protection de ces plantigrades dans leur milieu naturel, visité les écoles, écrit des articles ou passé à la télévision pour défendre sa cause. Leonardo diCaprio, passionné lui-même par l'écologie, avait été intéressé un temps par incarner à l'écran cet homme hors-norme.

    Pourtant, de son vivant, son action fut critiquée par des scientifiques renommés qui lui reprochaient de violer la frontière entre l'homme et l'animal, habituant les grizzlies à la présence humaine et les rendant ainsi plus vulnérables. Il fut aussi accusé de se mettre trop en avant, n'hésitant pas à mentir, même à ses amis, sur ses origines. Une ancienne compagne de Treadwell qui gardait tous ses documents, Jewel Palovak, a estimé en voyant le film qu'il l'aurait "aimé" car "Grizzly Man va au bout de la nature et de l'humanité".
    http://news.tf1.fr/news/sciences/0,,3269497,00
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 07 décembre 2005, 16h48.
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