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Le nombre de constructions inachevées en Algérie atteint près de 2 millions d’unités

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  • Le nombre de constructions inachevées en Algérie atteint près de 2 millions d’unités

    Le nombre de constructions inachevées en Algérie atteint près de 2 millions d’unités selon les experts.

    mercredi 1er juillet 2009.

    Des constructions inachevées en Algérie. Constituant une réelle préoccupation des pouvoirs publics et des professionnels du secteur de l’immobilier en Algérie, la loi 08-15 du 20 juillet 2008 portant mise en conformité des constructions en vue de leur achèvement a fait, hier encore, l’objet d’une conférence débat organisée au forum d’El Moudjahid. Une réalité amère : près de deux millions de constructions inachevées en Algérie. Les intervenants lors de cette rencontre ont affirmé à l’unanimité la nécessité de mettre en place une institution fiable et efficiente qui sera en mesure de mettre fin au phénomène en question qui ne cesse de s’accroître. Les architectes ont proposé en effet, pour ce qui est des problèmes des habitations inachevées, la mise en place d’une agence nationale d’achèvement des bâtisses inachevées. « Ce n’est pas à travers une loi organique qu’on peut résoudre ce problème, mais à travers la mise en place d’une institution », a relevé M. Chalkoum Abdelkrim, architecte et enseignant dans le domaine.

    Ajoutant que l’éventuelle agence aura à sa charge de donner des prêts aux personnes qui n’arrivent pas à finir leurs constructions, en hypothéquant leur bien et avec un taux bien bonifié. De son côté, le président du Collège des experts architectes, M. Abdelhamid Boudaoud, a indiqué que les 57 communes de la wilaya d’Alger n’ont pas encore entamé l’évaluation des ces bâtisses depuis la promulgation de la loi 08/15. Une loi qui, rappelle M. Boudaoud, stipule que les maîtres d’ouvrage et simples initiateurs de chantiers de construction disposent seulement de cinq années pour se conformer à la loi. Il s’agit principalement d’instaurer des règles dans le but de préserver le cachet urbain des villes algériennes. Et d’exhorter les responsables à impliquer les architectes dans le suivi de réalisation des bâtisses. « Donner la construction aux professionnels afin de suivre la réalisation », a-t-il suggéré. Concernant le permis de construction en Algérie, d’une durée de 4 ans maximum, M. Boudaoud a souligné que « la plupart des bâtisses inachevées ont 12 ans d’existence, leurs propriétaires seront obligés de se conformer à la loi parasismique s’ils veulent renouveler leur permis ».

    Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
    D’après le Jeune Indépendant
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