Khaled : «Essaouira m’a beaucoup séduit»
Khaled Khaled, la grande star du raï, a enflammé la scène, samedi 27 juin, lors du Festival gnaoua, musiques du monde d’Essaouira. Il parle de son amour pour le Maroc et du public marocain.
ALM : Comment s’est déroulée votre rencontre avec les gnaoua et l’orchestre de la WRD ce samedi ?
Khaled : J’espère que le public a aimé et que j’ai été à la hauteur de ses espérances. Il faut dire qu’on n’avait pas assez de temps. Mais je suis dans mon pays ici et c’est grâce à ces jeunes gens qui m’ont applaudi depuis mes débuts que je suis devenu internationalement célèbre. Je respecte énormément ce public. Je sais que je ne suis pas resté longtemps sur scène ce soir et que le public est resté sur sa soif. ça me chagrine un peu. Mais dans tous les cas, nous avons un peuple humble et bien éduqué qui porte une grande estime à l’artiste. C’est un public qui considère l’artiste et qui est reconnaissant envers lui juste pour sa présence sur scène, aussi brève soit-elle.
C’est la première fois que vous collaborez avec les gnaoua ?
C’est aussi la première fois que je découvre Essaouira. Cette ville m’a beaucoup séduit. Je connais tout le Maghreb. Et je remercie Dieu de m’avoir fait artiste et voyager de part le monde. La rencontre avec les gnaoua, c’est un plaisir. Vous savez? Il y a aussi des gnaoua en Algérie. Je connais cette culture, avec ses rites et son aspect thérapeutique... Nos pays ont les mêmes traditions. D’ailleurs la semaine dernière, j’ai participé à un événement en France consacré au Maghreb uni. On y avait chanté, moi et mon ami Hamid Kasri, le même répertoire, mais avec ma big-bande pas celle de la WRD. Et le public a été époustouflé. Les Français nous avaient invités et nous en tant qu’artistes, nous leur avons montré que le Maghreb est venu avec cette union qui fait la force. Après, on m’a invité à venir au Festival d’Essaouira.
Vous êtes donc en pleine tournée ?
J’ai eu cette chance de venir ici, alors que je suis en pleine tournée. Hier (vendredi 26 juin), j’ai chanté en Belgique. Aujourd’hui, je suis à Essaouira. Demain, je serais à Londres, après c’est la Réunion, l’Espagne... puis Agadir. Mon art, c’est un don. Dieu m’a donné ce talent pour le partager avec les gens. Et c’est un honneur pour moi que Dieu m’ait fait chanteur, je clame l’amour et pas autre chose. Mon message est celui du Maghrébin tolérant, accueillant et généreux et qui aime la vie. Ce message est celui de l’amour de l’autre.
Est-ce vrai que vous allez vous installer à Saïdia ?
Oui c’est vrai. Le Maroc, c’est mon pays, et depuis longtemps, je voulais m’installer dans ce merveilleux pays. Et «Inchalah», je m’installerais dans tout le Royaume, à Saïdia, à Casablanca, à Rabat, à Agadir, à Marrakech...(rires).
Le 30-06-2009 à 10:33
Par : Amine Harmach
Khaled Khaled, la grande star du raï, a enflammé la scène, samedi 27 juin, lors du Festival gnaoua, musiques du monde d’Essaouira. Il parle de son amour pour le Maroc et du public marocain.
ALM : Comment s’est déroulée votre rencontre avec les gnaoua et l’orchestre de la WRD ce samedi ?
Khaled : J’espère que le public a aimé et que j’ai été à la hauteur de ses espérances. Il faut dire qu’on n’avait pas assez de temps. Mais je suis dans mon pays ici et c’est grâce à ces jeunes gens qui m’ont applaudi depuis mes débuts que je suis devenu internationalement célèbre. Je respecte énormément ce public. Je sais que je ne suis pas resté longtemps sur scène ce soir et que le public est resté sur sa soif. ça me chagrine un peu. Mais dans tous les cas, nous avons un peuple humble et bien éduqué qui porte une grande estime à l’artiste. C’est un public qui considère l’artiste et qui est reconnaissant envers lui juste pour sa présence sur scène, aussi brève soit-elle.
C’est la première fois que vous collaborez avec les gnaoua ?
C’est aussi la première fois que je découvre Essaouira. Cette ville m’a beaucoup séduit. Je connais tout le Maghreb. Et je remercie Dieu de m’avoir fait artiste et voyager de part le monde. La rencontre avec les gnaoua, c’est un plaisir. Vous savez? Il y a aussi des gnaoua en Algérie. Je connais cette culture, avec ses rites et son aspect thérapeutique... Nos pays ont les mêmes traditions. D’ailleurs la semaine dernière, j’ai participé à un événement en France consacré au Maghreb uni. On y avait chanté, moi et mon ami Hamid Kasri, le même répertoire, mais avec ma big-bande pas celle de la WRD. Et le public a été époustouflé. Les Français nous avaient invités et nous en tant qu’artistes, nous leur avons montré que le Maghreb est venu avec cette union qui fait la force. Après, on m’a invité à venir au Festival d’Essaouira.
Vous êtes donc en pleine tournée ?
J’ai eu cette chance de venir ici, alors que je suis en pleine tournée. Hier (vendredi 26 juin), j’ai chanté en Belgique. Aujourd’hui, je suis à Essaouira. Demain, je serais à Londres, après c’est la Réunion, l’Espagne... puis Agadir. Mon art, c’est un don. Dieu m’a donné ce talent pour le partager avec les gens. Et c’est un honneur pour moi que Dieu m’ait fait chanteur, je clame l’amour et pas autre chose. Mon message est celui du Maghrébin tolérant, accueillant et généreux et qui aime la vie. Ce message est celui de l’amour de l’autre.
Est-ce vrai que vous allez vous installer à Saïdia ?
Oui c’est vrai. Le Maroc, c’est mon pays, et depuis longtemps, je voulais m’installer dans ce merveilleux pays. Et «Inchalah», je m’installerais dans tout le Royaume, à Saïdia, à Casablanca, à Rabat, à Agadir, à Marrakech...(rires).
Le 30-06-2009 à 10:33
Par : Amine Harmach
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