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L'attrait de l'Algérie se confirme pour les pays du Golfe

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  • L'attrait de l'Algérie se confirme pour les pays du Golfe

    Les pays du Maghreb Central en l'occurrence, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc attirent de plus en plus la convoitise des pays du Golfe. Ces trois pays, notamment, présentent pour les investisseurs arabes des opportunités d'affaires et d'investissements dans plusieurs secteurs. D'ailleurs, nombreuses sont en effet les réalisations à l'œuvre dans les trois pays du Maghreb et qui sont conjointement menées par les Etats du Conseil de coopération du Golfe (CCG), souligne le Magazine Arabies, qui a consacré, dans son dernier numéro, un dossier sur l'investissement des groupes arabes des pays du Golfe en Afrique du Nord et au Maghreb, plus particulièrement. Soulignons, que tous les secteurs d'activité sont ainsi concernés par le CCG, à savoir immobilier, l'industrie, logistique, l'agriculture, la pêche ou l'énergie. Il en est de même pour la finance et les assurances, les services aux entreprises, le tourisme, l'éducation et la formation, la communication ainsi que le marketing. L'Algérie est largement bénéficiaire, en 2007 et 2008, de cette tendance avec les investissements parvenant principalement des Emirats arabes unis et l'Arabie Saoudite dans de nombreux secteurs : transports et travaux publics, agro-industrie, métallurgie, chimie, plasturgie, énergie… S'agissant des infrastructures portuaires, Dubai Ports World (DPW), troisième opérateur mondial dans les terminaux à conteneurs, a signé un partenariat avec l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal). Djazaïr Port World bénéficie à cet égard, depuis février dernier, d'une concession de trente ans sur le terminal. S'est parallèlement créée une joint-venture entre DPW et l'Entreprise portuaire de Djendjen. À propos de ces associations, Abdelhak Bourouai P-DG d'Epal, déclarait, en mars dernier dans le magazine Les Afriques : " Dans ce gré à gré, nous avions l'avantage de la confiance entre les deux États, algérien et émirien. Dubai Ports World était absent de la Méditerranée et nous avions besoin d'un gros partenaire qui nous introduit dans le circuit mondial. " Autre domaine où les pays du Conseil de coopération du Golfe interviennent en Algérie c'est l'agro-industrie, avec des investissements colossaux. La société Emirates International Investment Company (EIIC) a ainsi créé la plus grande ferme laitière d'Afrique, adossée à un projet de production fourragère, à Hamadia. Le saoudien Savola investit actuellement 140 millions d'euros à Oran dans une raffinerie de sucre. Quelque 100 millions de dollars sont également injectés par Mahacil (EAU) dans un complexe laitier, en association avec l'Algérie. L'énergie et l'industrie chimique font également l'objet de placements financiers. Liwa Energy Limited (EAU), filiale de la compagnie Mubadala (basée à Abou Dhabi) a acquis 20 % des parts de la compagnie Shell dans deux projets d'exploration, en Algérie. Le groupe omanais, Suhail Bahwan, réalise avec Sonatrach un complexe d'ammoniac et d'urée, près d'Arzew. Ailleurs, c'est le consortium koweïtien Almeta al-Qurain qui contribue, pour un milliard de dollars, à l'activité d'une usine de méthanol, alors qu'un groupe saoudien finance la construction d'une cimenterie. En Algérie, l'appui des IDE du Golfe au développement touristique s'effectue à son rythme. Cette option, laissée en jachère, est relancée. La société EIIC arrive en pole position, avec, d'une part, Parc Dounya, dont les titanesques travaux ont débuté en 2008, et, d'autre part, un investissement de 200 millions de dollars dans le complexe touristique Moretti-Club des Pins, livrable pour 2011.
    Samira H.

    Le Maghreb

  • #2
    Le géant immobilier émirati Emaar a entamé son retrait définitif du marché algérien et abandonné tous les projets investissements annoncés depuis 2007. Une source proche du groupe à Dubaï a indiqué, mardi 30 juin, à TSA que les cadres chargés du suivi des opérations en Algérie ont quitté Alger pour rejoindre les Emirats arabes unis. Ce retrait est directement lié à la situation financière d'Emaar qui s'est détériorée ces derniers mois du fait de la crise financière internationale, ajoute la même source. A la Bourse, l'action du groupe immobilier a perdu plus de 85% de sa valeur en 2008.

    Désormais, Emaar veut se consacrer à l'achèvement des projets déjà en cours dans plusieurs pays du Golfe, particulièrement aux Emirats arabes unis. Le groupe ne prévoit pas de lancer de nouveaux projets, précise notre source.

    Ce retrait confirme les informations publiées par TSA sur les difficultés rencontrées par les groupes arabes en Algérie, du fait de la détérioration de leur situation financière après la crise économique. En 2007, Emaar avait annoncé des investissements de plusieurs milliards de dollars dans notre pays, notamment dans les domaines de l'immobilier de luxe et du tourisme. Mais, faute de financements, aucun de ces projets n'a vu le jour.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Les autorités algériennes refusent d’autoriser la réouverture de l’usine Afia
      Par Sonia lyes , le 29/06/2009 | réactions : 12

      Le bas de fer entre le géant saoudien de l'agroalimentaire Savola et les autorités algériennes se poursuit. Près de trois semaines après la fermeture, le 11 juin, de son usine d'huile à Oran, Savola n'a toujours pas réussi à obtenir l'autorisation de reprendre sa production.

      Selon nos informations, sa filiale algérienne, Afia, n'a pas encore réussi à lever toutes les réserves qui sont à l'origine de la décision de fermeture. Ces réserves concernent notamment l'obtention d'un certificat de conformité de l'usine, la mise en service d'une station de traitement des eaux usées et l'obtention des autorisations nécessaires pour l'utilisation de certains produits chimiques qui entrent dans la production de l'huile de table.

      Une commission composée de plusieurs services (protection civile, urbanisme, etc) accompagnée de la gendarmerie nationale a effectué, lundi 29 juin, une visite de la raffinerie de Afia, située à Hassi Amer près d'Oran. Après une réunion houleuse avec les responsables de l'usine, cette commission n'a pas donné son feu vert à la reprise de la production.

      Les membres de la commission ont expliqué aux responsables de Afia que la réouverture de l'usine est conditionnée par la levée de toutes les réserves à l'origine de la décision de fermeture, selon la même source. Une nouvelle commission va se rendre sur place le 4 juillet prochain.

      Les responsables de Afia étaient injoignables lundi en fin de journée pour commenter nos informations. Depuis le début de cette affaire, les responsables de la filiale algérienne de Savola se montrent discrets. Ils ont entamé des démarches auprès du gouvernement pour débloquer la situation.

      Afia, filiale à 100% de Savola, emploie près de 400 employés et représente un investissement de 60 millions de dollars. Elle a démarré la production en octobre 2008.
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        j'etais pas au courant des problèmes de savola en Algérie hben!!!!.....aprés s'etre fait jetter par le maroc c'est au tour de l'Algerie de les foutre dehors à coup de pied dans le ........

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        • #5
          j'etais pas au courant des problèmes de savola en Algérie hben!!!!.....
          C'est du genre à se croire en pays conquis, voire en province vassales!!! Malheureusement, beaucoup de nos compatriotes leur donnent à penser ça!...
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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