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A l’instar des autres communes dites défavorisées ou à promouvoir au niveau de la wilaya de Bouira qui accusent un certain retard et déficit en matière de développement, la commune d’Ahnif ne fait pas exception à celles-ci.
Ainsi la vie quotidienne du simple citoyen toutes catégorie d'âges confondues, d'Ahnif n’est pas de tout repos.
De l’absence des infrastructures sportives et culturelles au profit des jeunes, du reste fort touchés par le phénomène du chômage où un taux assez conséquent fut enregistré, en passant par le déficit structurel de l’eau potable en particulier dans les localités sud de la commune en l’occurrence “Sebkha” auquels s’ajoute celui du raccordement aussi bien en réseaux d’assainissement que de l’électricité rurale. Quant à l’habitat rural, l’amélioration urbaine et la protection de l’environnement, les citoyens de cette localité espèrent toujours.
S’agissant de l’AEP en particulier pendant cette période estivale, le maire espère pour résoudre la contrainte, l’acheminement de cette eau à partir du barrage Tilesdit qui reste un projet d’espoir.
Mais seulement, il préfère se raccorder à la source de “oued Sidi Aïssa” qui assez importante et pour laquelle même la wilaya avait accordé une aide financière de 900 millions de centimes pour l’acquisition de la canalisation sur une distance de 5 kilomètres.
C’est un projet que devait prendre en charge la société chinoise qui réalise un tronçon sur le territoire de cette commune sur le plan de main-d’œuvre car en même temps elle utilisera cette eau pour son projet.
Ledit projet a été programmé pour être lancé au début du mois de mai passé mais en vain “Nous sommes presque à la fin du mois de juin et lesdits travaux n’ont pas encore vu le jour. Je ne sais pas où se situe la contrainte” nous a informé le maire de cette commune. Entre temps, les solutions palliatives sont préconisées dans ces situations, c’est l’usage du citernage et les particuliers s’orientent vers l’achat de leur besoins à raison de 600 DA l’unité.
Le réseau d’assainissement n’est pas en reste. Les projets inscrits ont été réalisés en particulier celui de Tafoudhilt, sise à Tamalahth, et le démarrage de la 3ème tranche du réseau de Tiksrai au moment où, celui de Tikramtath s’embourbe dans des difficultés inhérentes à des oppositions et cela, depuis 2007 ; il en est de même pour l’autre réseau inscrit à Ighrem depuis 2008.
Le volet de l’amélioration urbaine quant à lui, même s’il bénéficie d’une enveloppe financière pour les 03 projets qui toucheront le chef-lieu de la commune et la localité d’Ighrem, en particulier, pour la réhabilitation des trottoirs et de l’éclairage public, leur concrétisation pose des contraintes à cause du non respect des distances réglementaires en matière de construction qui dans la grande majorité, restent du domaine de l’illicite et font souffrir les entreprises chargées de leur réalisation. Des habitations qui remontent à l’ère coloniale. Leur étroitesse et leur précarité ne semblent pas faciliter le passage des engins ni la pose du bitume pour la localité.
Enfin, il y a le récurent problème de logement, la commune ne semble pas être bien logé en la matière, puisque depuis 1984, la commune n’a bénéficié que d’un quota de 90 unités dont bénéficieront les citoyens de l’ex “camps” où sont érigés 40 logements. Cette semaine, leur relogement s’est concrétisé.
Pour le moment, la commune a bénéficié d’un autre quota de 110 unités, dont 30 seront édifiés au niveau de la localité d’Ighzer Oumaziav, les 80 autres dans le chef-lieu de la commune. C’est un projet qui aura pour objectif, la résorption du RHP. Le déficit en matière de foncier est actuellement résolu. Reste l’habitat rural, pour lequel une grande demande a été enregistrée, la commune a reçu un quota de 20 unités depuis 2007 ce qui semble insuffisant par rapport aux dossiers déposés qui sont de 500 demandes.
Par la dépêche de Kabylie
Ainsi la vie quotidienne du simple citoyen toutes catégorie d'âges confondues, d'Ahnif n’est pas de tout repos.
De l’absence des infrastructures sportives et culturelles au profit des jeunes, du reste fort touchés par le phénomène du chômage où un taux assez conséquent fut enregistré, en passant par le déficit structurel de l’eau potable en particulier dans les localités sud de la commune en l’occurrence “Sebkha” auquels s’ajoute celui du raccordement aussi bien en réseaux d’assainissement que de l’électricité rurale. Quant à l’habitat rural, l’amélioration urbaine et la protection de l’environnement, les citoyens de cette localité espèrent toujours.
S’agissant de l’AEP en particulier pendant cette période estivale, le maire espère pour résoudre la contrainte, l’acheminement de cette eau à partir du barrage Tilesdit qui reste un projet d’espoir.
Mais seulement, il préfère se raccorder à la source de “oued Sidi Aïssa” qui assez importante et pour laquelle même la wilaya avait accordé une aide financière de 900 millions de centimes pour l’acquisition de la canalisation sur une distance de 5 kilomètres.
C’est un projet que devait prendre en charge la société chinoise qui réalise un tronçon sur le territoire de cette commune sur le plan de main-d’œuvre car en même temps elle utilisera cette eau pour son projet.
Ledit projet a été programmé pour être lancé au début du mois de mai passé mais en vain “Nous sommes presque à la fin du mois de juin et lesdits travaux n’ont pas encore vu le jour. Je ne sais pas où se situe la contrainte” nous a informé le maire de cette commune. Entre temps, les solutions palliatives sont préconisées dans ces situations, c’est l’usage du citernage et les particuliers s’orientent vers l’achat de leur besoins à raison de 600 DA l’unité.
Le réseau d’assainissement n’est pas en reste. Les projets inscrits ont été réalisés en particulier celui de Tafoudhilt, sise à Tamalahth, et le démarrage de la 3ème tranche du réseau de Tiksrai au moment où, celui de Tikramtath s’embourbe dans des difficultés inhérentes à des oppositions et cela, depuis 2007 ; il en est de même pour l’autre réseau inscrit à Ighrem depuis 2008.
Le volet de l’amélioration urbaine quant à lui, même s’il bénéficie d’une enveloppe financière pour les 03 projets qui toucheront le chef-lieu de la commune et la localité d’Ighrem, en particulier, pour la réhabilitation des trottoirs et de l’éclairage public, leur concrétisation pose des contraintes à cause du non respect des distances réglementaires en matière de construction qui dans la grande majorité, restent du domaine de l’illicite et font souffrir les entreprises chargées de leur réalisation. Des habitations qui remontent à l’ère coloniale. Leur étroitesse et leur précarité ne semblent pas faciliter le passage des engins ni la pose du bitume pour la localité.
Enfin, il y a le récurent problème de logement, la commune ne semble pas être bien logé en la matière, puisque depuis 1984, la commune n’a bénéficié que d’un quota de 90 unités dont bénéficieront les citoyens de l’ex “camps” où sont érigés 40 logements. Cette semaine, leur relogement s’est concrétisé.
Pour le moment, la commune a bénéficié d’un autre quota de 110 unités, dont 30 seront édifiés au niveau de la localité d’Ighzer Oumaziav, les 80 autres dans le chef-lieu de la commune. C’est un projet qui aura pour objectif, la résorption du RHP. Le déficit en matière de foncier est actuellement résolu. Reste l’habitat rural, pour lequel une grande demande a été enregistrée, la commune a reçu un quota de 20 unités depuis 2007 ce qui semble insuffisant par rapport aux dossiers déposés qui sont de 500 demandes.
Par la dépêche de Kabylie
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