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L'économie américaine a supprimé 467 000 emplois en juin, selon les statistiques officielles publiées jeudi 2 juillet. Cette hausse, qui intervient après deux mois de baisse, est beaucoup plus forte qu'attendu : les économistes anticipaient en moyenne 363 000 à 365 000 suppressions de postes. Le taux de chômage, lui, augmente de 0,1 point, à 9,5 %, soit son chiffre le plus élevé depuis août 1983.
"Depuis le début de la récession en décembre 2007, les pertes d'emplois ont atteint 6,5 millions, et le taux de chômage a gagné 4,6 points de pourcentage", écrit le ministère du travail pour rappeler l'ampleur de la crise. Les suppressions d'emplois ont touché tous les pans de l'économie, à l'exception de l'éducation, des services de santé, et des "autres services" (essentiellement les teintureries), qui ont créé au total 43 000 emplois.
Elles ont plus que doublé dans le secteur des services, où travaille plus de 85 % de la main-d'œuvre employée non agricole, pour atteindre 244 000. Et augmenté de plus de 8 % dans l'industrie, sinistrée depuis plus de deux ans. Elles ont en revanche diminué dans l'industrie manufacturière, avec 136 000 postes en moins contre 156 000 en mai.
14,7 MILLIONS DE CHÔMEURS
Le nombre des chômeurs atteint désormais 14,7 millions, plus de deux fois plus qu'au début de la récession. S'y ajoutent près de 6,4 millions de personnes disant chercher un emploi, mais non comptabilisées dans la population active pour diverses raisons. Le nombre de chômeurs de longue durée (27 semaines ou plus) continue d'augmenter, pour atteindre 4,4 millions de personnes. Selon le ministère, la conjoncture économique oblige 9 millions de personnes à travailler à temps partiel.
L'annonce de ces mauvais chiffres a provoqué une tension sur les marchés financiers. A Wall Street, le Dow Jones perdait 1,99 % dans les premières heures de cotation et dans son sillage, le CAC a abandonné 3,12 % lors de la séance.
Le Monde
"Depuis le début de la récession en décembre 2007, les pertes d'emplois ont atteint 6,5 millions, et le taux de chômage a gagné 4,6 points de pourcentage", écrit le ministère du travail pour rappeler l'ampleur de la crise. Les suppressions d'emplois ont touché tous les pans de l'économie, à l'exception de l'éducation, des services de santé, et des "autres services" (essentiellement les teintureries), qui ont créé au total 43 000 emplois.
Elles ont plus que doublé dans le secteur des services, où travaille plus de 85 % de la main-d'œuvre employée non agricole, pour atteindre 244 000. Et augmenté de plus de 8 % dans l'industrie, sinistrée depuis plus de deux ans. Elles ont en revanche diminué dans l'industrie manufacturière, avec 136 000 postes en moins contre 156 000 en mai.
14,7 MILLIONS DE CHÔMEURS
Le nombre des chômeurs atteint désormais 14,7 millions, plus de deux fois plus qu'au début de la récession. S'y ajoutent près de 6,4 millions de personnes disant chercher un emploi, mais non comptabilisées dans la population active pour diverses raisons. Le nombre de chômeurs de longue durée (27 semaines ou plus) continue d'augmenter, pour atteindre 4,4 millions de personnes. Selon le ministère, la conjoncture économique oblige 9 millions de personnes à travailler à temps partiel.
L'annonce de ces mauvais chiffres a provoqué une tension sur les marchés financiers. A Wall Street, le Dow Jones perdait 1,99 % dans les premières heures de cotation et dans son sillage, le CAC a abandonné 3,12 % lors de la séance.
Le Monde