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Le Festival international du théâtre d’Alger est né

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    La première édition sera dédiée au continent africain
    Le Festival international du théâtre d’Alger est né

    Au cours d’un point de presse, organisé hier après-midi au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi, le responsable du département théâtre, membre du comité exécutif chargé d’organiser le 2e Festival culturel panafricain, M’hamed Benguettaf, a annoncé la naissance du Festival international du théâtre d’Alger.

    Et comme l’Afrique s’invite chez elle pour le Panaf, qui débutera le 5 juillet, ce tout nouveau festival dédie sa première édition au continent. En effet, du 6 au 20 juillet prochain, plusieurs troupes africaines en provenance de 17 pays, notamment le Niger, l’Égypte, le Burkina Faso, le Ghana, le Bénin, le Sénégal, le Soudan, la Guinée, le Tchad, le Mali, la Côte d’Ivoire, la RASD et le Congo-Brazzaville, montreront leur théâtre, et tout leur savoir-faire en la matière.

    Dix troupes africaines sillonneront également l’Algérie pour aller se produire à Oran, Annaba, Mostaganem, Tizi Ouzou et Béjaïa. De plus, tous les théâtres régionaux algériens participeront à ce festival sans compétition, ainsi que 6 troupes du sud du pays et le Théâtre de Lenche de Marseille – le plus algérien des théâtres français.


    D’autre part, le commissaire de ce festival, l’actuel directeur de l’Institut supérieur des métiers et arts de la scène (Ismas), Brahim Noual, a déclaré : “L’Algérie a été La Mecque de la résistance africaine en 1969, et par ce 2e Panaf, l’Algérie sera La Mecque de la résurrection.” Et c’est le Théâtre national algérien qui ouvrira le festival, le 6 juillet prochain, avec une représentation de Ventres pleins ventres creux, de Daniel Boukman. La mise en scène a été confiée à Ahmed Khoudi, et plusieurs comédiens des quatre coins de l’Algérie ont été distribués dans la pièce, citons entre autres Fadéla Hachemaoui, Rachid Jrourou, Hadj Messaoud Ahmed, Mohamed Frimahdi ou encore Toufik Rahbi.


    Le spectacle de clôture, prévu pour le 20 juillet prochain, est la présentation d’un conte intitulé Le dernier désert, mis en scène par Ivan Romeuf. En plus des représentations qui auront lieu au TNA, à la salle El-Mouggar et à la petite salle nouvellement aménagée Hadj-Omar, des ateliers en théâtre seront organisées, ainsi qu’un colloque et des lectures poétiques. Ce dernier a pour thème Le théâtre africain entre tradition et modernité. Un thème à la fois vague et générique et autour duquel d’éminents universitaires algériens et africains, débattront.

    Par ailleurs, des hommages seront rendus à des dramaturges et hommes de théâtre africains et algériens, mais les noms des algériens n’ont pas été dévoilés. Ils seront connus à l’ouverture.

    Pour plus d’informations : www.theatrepanafalger.net

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