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Les chefs d'Etat africains se retrouvent aujourd’hui à Syrte pour un sommet de trois jours sur la côte méditerranéenne où il devait être essentiellement question du développement de l'agriculture sur le continent africain avec, comme invité officiel, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva. Mais il sera aussi question des conflits en cours : Somalie, Mauritanie, Guinée Bissau et Madagascar.
Le guide libyen entend profiter de ce sommet pour faire avancer son projet de « gouvernement africain ». Mahmoud Ahmadinejad a annulé sa visite prévue à partir d'aujourd’hui. Le président iranien devait participer au sommet où il avait prévu un discours devant les chefs d'Etats africains. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, convié en tant qu’hôte du prochain G8, a lui aussi annulé sa visite juste avant l'ouverture de la rencontre, officiellement en raison de la catastrophe ferroviaire de Viareggio dans le nord-ouest de l'Italie.
A Syrte ce mercredi matin, beaucoup ne cachaient pas leur soulagement après l’annulation de la visite de l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad. « On va revenir aux fondamentaux, dit un délégué, on va pouvoir vraiment parler de l’Afrique ».
Et de fait, les crises à traiter en Afrique ne manquent pas. C’est ce que le président de la Commission africaine, Jean Ping, appelle « la multiplication des coups d’Etat et des changements constitutionnels », à Madagascar, en Guinée, au Niger.
Seule bonne nouvelle, le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie. Hier soir, le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine a décidé de réintégrer ce pays. Le Nigeria voulait attendre la présidentielle du 18 juillet prochain, mais l’Algérie a poussé en faveur de la levée immédiate des sanctions contre la Mauritanie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, on devrait donc voir parmi les chefs d’Etat de nouveaux visages dont le Mauritanien Ba M’Baré, président du Sénat assurant l'intérim jusqu'à la présidentielle prévue le 18 juillet.
Est présente également la Gabonaise Rose Francine Rogombé, également présidente par intérim et qui a fait un sans faute depuis la mort d’Omar Bongo. Enfin, ce sera le premier sommet pour le Ghanéen John Atta-Mills, l’homme qui a été brillamment élu il y a six mois.
AFP
Le guide libyen entend profiter de ce sommet pour faire avancer son projet de « gouvernement africain ». Mahmoud Ahmadinejad a annulé sa visite prévue à partir d'aujourd’hui. Le président iranien devait participer au sommet où il avait prévu un discours devant les chefs d'Etats africains. Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, convié en tant qu’hôte du prochain G8, a lui aussi annulé sa visite juste avant l'ouverture de la rencontre, officiellement en raison de la catastrophe ferroviaire de Viareggio dans le nord-ouest de l'Italie.
A Syrte ce mercredi matin, beaucoup ne cachaient pas leur soulagement après l’annulation de la visite de l’Iranien Mahmoud Ahmadinejad. « On va revenir aux fondamentaux, dit un délégué, on va pouvoir vraiment parler de l’Afrique ».
Et de fait, les crises à traiter en Afrique ne manquent pas. C’est ce que le président de la Commission africaine, Jean Ping, appelle « la multiplication des coups d’Etat et des changements constitutionnels », à Madagascar, en Guinée, au Niger.
Seule bonne nouvelle, le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie. Hier soir, le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine a décidé de réintégrer ce pays. Le Nigeria voulait attendre la présidentielle du 18 juillet prochain, mais l’Algérie a poussé en faveur de la levée immédiate des sanctions contre la Mauritanie.
Lors de la cérémonie d’ouverture, on devrait donc voir parmi les chefs d’Etat de nouveaux visages dont le Mauritanien Ba M’Baré, président du Sénat assurant l'intérim jusqu'à la présidentielle prévue le 18 juillet.
Est présente également la Gabonaise Rose Francine Rogombé, également présidente par intérim et qui a fait un sans faute depuis la mort d’Omar Bongo. Enfin, ce sera le premier sommet pour le Ghanéen John Atta-Mills, l’homme qui a été brillamment élu il y a six mois.
AFP