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Il s’agit d’un fidai recherché par les forces coloniales et sous le nom de «l’homme à la moto».
Durant les quatre les dernières années de la Guerre de Libération nationale, il était à Constantine. Il était le cauchemar de la police coloniale en même temps qu’il était leur idole.
En effet, il était adulé par la majorité des juifs et des pieds noirs fervents supporters du Club sportif de la préfecture (ROPC) qui avait usurpé l’identité du Mouloudia local (MOC). En effet, après avoir accompli ses actions de fidai avec une rare audace, Larbi Benabderahmane s’arrangeait à dissimuler sa moto pour venir ensuite au stade endosser son maillot d’ailier gauche pour faire vibrer ses fans grâce à ses performances toujours renouvelées avec des prouesses que personne ne lui contestait. Personne n’a jamais soupçonné Larbi Benabderahmane d’être fidaï. Ses fans et ses amis étaient fiers de lui.
Après l’indépendance, il est resté discret et humble. Footballeur et employé de la poste jusqu’à sa retraite, il n’a jamais fait l’objet de la moindre attention de la part des autorités. Beaucoup ignorent son passé et jusqu’à son existence.
Larbi Benabderahmane fait partie des nombreux glorieux combattants de la guerre d’Algérie qui sont restés dans l’anonymat.
Hélas, notre homme est oublié de tous, sans aucun égard au héros qu’il fut.
Par la Nouvelle République
Durant les quatre les dernières années de la Guerre de Libération nationale, il était à Constantine. Il était le cauchemar de la police coloniale en même temps qu’il était leur idole.
En effet, il était adulé par la majorité des juifs et des pieds noirs fervents supporters du Club sportif de la préfecture (ROPC) qui avait usurpé l’identité du Mouloudia local (MOC). En effet, après avoir accompli ses actions de fidai avec une rare audace, Larbi Benabderahmane s’arrangeait à dissimuler sa moto pour venir ensuite au stade endosser son maillot d’ailier gauche pour faire vibrer ses fans grâce à ses performances toujours renouvelées avec des prouesses que personne ne lui contestait. Personne n’a jamais soupçonné Larbi Benabderahmane d’être fidaï. Ses fans et ses amis étaient fiers de lui.
Après l’indépendance, il est resté discret et humble. Footballeur et employé de la poste jusqu’à sa retraite, il n’a jamais fait l’objet de la moindre attention de la part des autorités. Beaucoup ignorent son passé et jusqu’à son existence.
Larbi Benabderahmane fait partie des nombreux glorieux combattants de la guerre d’Algérie qui sont restés dans l’anonymat.
Hélas, notre homme est oublié de tous, sans aucun égard au héros qu’il fut.
Par la Nouvelle République