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M. BENHAMOU: « Je suis très bien en Algérie »

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  • M. BENHAMOU: « Je suis très bien en Algérie »

    Rédaction Football365.fr / FootSud - vendredi 03 juillet 2009 -

    L’ancien gardien de but du PSG, Mohamed Benhamou, évolue depuis deux ans au Mouloudia d’Alger, le club le plus populaire d’Algérie. Il est également le numéro deux de la sélection nationale. A 28 ans, le portier évoque son expérience algérienne et son avenir proche.

    Vous êtes arrivé au Mouloudia d’Alger, il y a deux ans. Aviez-vous une idée sur le club où vous mettiez les pieds et sur ce qu’il représentait ?

    J’avais une vague idée. D’ailleurs, de l’Algérie je ne connaissais que les vacances passées en famille à l’adolescence. Lorsqu’on est venu me chercher, on m’a effectivement parlé de la dimension particulière du MCA dans le paysage sportif du pays. Mais, une fois sur place, j’ai compris que la réalité dépassait la description qui m’en avait été faite. La passion autour de ce club est simplement incroyable !

    Vous n’avez pas été effrayé ?
    Absolument pas ! J’étais impressionné, pas effrayé. En vérité, j’adore les clubs qui respirent la passion, ne vivent que d’ambitions et dont les supporters sont à la fois généreux et exigeants. Je pense que c’est la description qui convient au Mouloudia d’Alger.

    Il est vrai qu’avec votre long parcours avec le Paris SG, vous aviez déjà une idée de la pression...
    Effectivement. À Paris aussi il y avait de l’adrénaline.

    Une fois installé, avez-vous été bien accueilli par le groupe de joueurs ?
    Tout le monde m’a mis à l’aise. Le respect était réciproque. Ils ont vite compris que je ne la ramenais pas. En même temps, je n’étais pas un illustre inconnu.Mon pedigree était publique. Cependant, j’ai tout fait pour gagner ma place.Non sur la base d’une réputation, mais par le travail. Je me devais d’être exemplaire, irréprochable.

    Et cela a marché ?

    Oui, assez vite. À aucun moment, je ne me suis senti comme une pièce rapportée. Je me suis fondu dans l’environnement et je pense que cela a été apprécié par tout le monde au club.

    En tout cas par les supporters qui vous ont désigné cette année meilleur joueur du club …
    C’est vrai. Je vous parlais tout à l’heure d’exigence. Les fans du Mouloudia ont compris que je ne trichais pas et que je mouillais le maillot. Avec eux, j’ai toujours été à l’écoute, disponible.

    La rumeur estivale enfle à Alger. Elle semble dire que vous allez quitter le doyen des clubs algériens. Vous allez rendre malheureux tous les « chnaouas ». Vous confirmez ce départ ?
    La vérité, c’est qu’au moment où je vous parle, je suis en vacances à Dubaï avec ma famille et quelques potes de la sélection nationale. Depuis mon retour de Zambie, je n’ai eu ni le président ni aucun dirigeant du Mouloudia au bout du fil. J’attends de rentrer.Une chose est sûre, je suis en fin de contrat. Je vais étudier les propositions que le club me fera. En fait, j’étudierai toutes les propositions qu’elles viennent du MCA ou d’ailleurs.

    Cependant, vous préféreriez qu’elles viennent du Mouloudia ?
    Si toutes les conditions sont réunies sur le plan contractuel, et si les deux parties trouvent leur compte dans un nouveau deal, pourquoi pas ? Je vous le répète, je suis bien en Algérie, j’aime le Mouloudia, mais j’ai également une carrière professionnelle à gérer au mieux. Je n’ai pris aucune décision.

    On évoque aussi la piste sétifienne pour vous ?
    (ferme). Même si je suis en vacances, je crois savoir que le recrutement de l’Entente de Sétif est bouclé. Patience, vous en saurez plus dans quelques jours.

    Un retour en France ou en Europe est-il envisageable ?
    Il n’est ni obligatoire, ni exclu. Je regarderai les propositions au fur et à mesure qu’elles arriveront. Sinon, je suis très heureux en Algérie. J’ai trouvé mes marques au bled.

    Après deux années d’expérience à Alger, quel jugement portez-vous sur le niveau du football algérien ?
    Il est difficile d’établir des comparaisons avec le seul football que j’ai vraiment connu, le football français. Les conditions de travail, les moyens, l’organisation, la formation, sont complètement différents. En fait, il y a du bon et du médiocre. Par contre la barre de la passion est vraiment placée très haut en Algérie.

    Conseillerez-vous à des jeunes (ou moins jeunes) franco-algériens, en mal de temps de jeu en Europe, de venir tenter leur chance dans le championnat d’Algérie ?
    Je n’ai pas besoin de donner des conseils, ils sont déjà nombreux à regarder de l’autre côté de la Méditerranée.

    Le retour de flamme de la sélection nationale peut y aider ?
    J’en suis convaincu. Si elles se confirmaient, les performances de l’équipe nationale vont faire un bien fou à l’ensemble du football algérien.

    Pour vous personnellement, tout baigne. Vous avez des satisfactions avec le MCA, puisque vous avez été désigné meilleur joueur du club en 2009 par les supporters et vous cassez la baraque avec la sélection…

    Je suis sur une série positive. Et j’espère que le meilleur est à venir.

    Le Mondial et la CAN 2010 vous tendent la main, vous n’allez pas la lâcher ?
    On ne lâchera pas facilement en tout cas. Nous ferons le maximum pour exaucer le vœu des Algériens qui attendent cela avec une ferveur inimaginable.

    En sélection, vous êtes aujourd’hui le numéro deux, comment cela se passe avec les autres gardiens ?
    Il n’y a pas l’ombre d’un nuage. Nous travaillons dans la bonne humeur et la confiance. Cela n’empêche aucun des trois gardiens de viser l’excellence, donc la place de numéro un.C’est la loi de la compétition.

    Propos recueillis par Fayçal Chehat (rédaction FootSud)
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