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Crise d’adolescence, ou non ?

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  • Crise d’adolescence, ou non ?






    Si votre enfant décidait de tout plaquer du jour au lendemain (et c'est le cas de le dire, du jour au lendemain) études et travail, que feriez-vous ?

    diriez-vous que c'est une crise d'ado passagère, le laisseriez-vous vivre son expérience ou alors l'obligeriez-vous à retourner, au moins à ses études. vos réactions sont importantes pour moi.




  • #2
    Oh la la la. Surtout, quoi qu'il fasse, ne le laisse pas s'en aller de la maison. N'oublie pas que tu es le parent et tu doit rester fermement autoritaire pour veiller au bien-etre de ton enfant.
    Bonne chance
    --j'ai trouvee un avatar qui me represente!--

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    • #3
      cela m'est arrivé avec mon fils lorqu'il avait 16 ans. A Noel, il m'a dit: je ne retourne plus à l'école en janvier. Je lui ai dit: tres bien, tu te trouves un emploi et tu commences à payer une pension. Il a tenu le coup pendant 6 mois disputant à chaque semaine quand il devait me remettre un certain montant d'argent. Au bout de 6 mois, il s'est rendu compte qu'il ne pourrait pas être autonome tres vite à petits salaires et il est retourné aux études. J'avais senti qu'il avait besoin de ce temps d'arret . Nous en avons beaucoup discuté calmement ensemble. Aujourd'hui à 25 ans , il a un bon travail et viens d'acheter sa premiere maison.

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      • #4
        merci lichoumi! je me suis toujours dit que si un enfant me posait ce problème, j'opterai pour ta solution!
        Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

        Dionysios Solomos

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        • #5
          Très difficile de te suggérer une solution.

          T'es seule à connaitre le contexte.

          Mais si ce problème se posait à moi, bien qu'il me soit plus facile à le dire qu'à ne le faire, je crois bien que j'opterais pour la méthode de Lichoumi.

          Chose certaine, on ne peut forcer un jeune à être motivé à étudier. La motivation ne se force pas. Communiquer avec le jeune, communiquer beaucoup pour cerner les raisons de ses choix. Les discuter, tenter de montrer au jeune les faiblesses de son raisonnement s'il y a lieu. Surtout ne pas se laisser guider par la déception et continuer à assurer le jeune de notre disponibilité, de notre aide et de notre amour.

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          • #6
            la discussion

            ne le laisse pas dans son gouffre parle avec lui essaie de comprendre pourquoi ! voit ses professeurs ami(e)s!

            même sorté ensemble afin qu'il libère son espris ou son mal être!!
            griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

            lily
            la diablesse!

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            • #7
              bonsoir,
              je pense que tout depend de l'age. si l'enfant a moins de 16 ans, moi je l'obligerai a revenir a l'ecole mais je lui explique bien les choses, la difference entre qqu'un qui a fait des etudes et qqu'un qui n'a rien fait, je peux meme aller demander a ses amis ce qui lui motive a quitter l'ecole car s'il a des amis c'est sur et certain qu'ils savent ce qu'il pense.
              et s'il a plus de 16 ans la il faut davantage de discussion autour de ca decision, mais ne rien ceder. des fois les enfants essai de sonder la reaction de leur parents, donc si tu cede il va le prendre pour une faiblesse et la il va imposer son choix.
              j'espere que tout ira bien tres bientot, et j'espere que c'est une crise passagere.

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              • #8
                merci à tous, je voulais juste rajouter que ce n'est pas un enfant qui a de la difficulté à l'école, je peux vous assurer que j'étais très fière de lui , car c'est un enfant très intelligent, il suivait le cours d'anglais et de français de secondaire 5 pendant que les autres étaient encore en secondaire 4, mais brusquement un désintéressement total aux études et au travail, il veut juste flâner à longueur de journée, écouter de la musique et naviguer sur internet.
                C’est sûr que je ne mettrai pas mon fils à la porte , certes je vis au Canada, mais ce n’est pas dans ma culture, et je commence même à me poser des questions , ne devrais-je pas agir selon notre nouveau milieu de vie ?

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                • #9
                  Je pense qu’il faut forcer autant que possible l’enfant à éteindre l’université, après un an ou deux ans dans ce milieu, il sera libre de faire son choix. Les milieux universitaires sont beaucoup moins strictes, plus ouverts et plus diversifier qui lui ouvriront les yeux sur les multiple choix. En plus, à ce niveau, la maturité de ces amis et des autres étudiants lui sera profitable dans la prise de futures décisions.
                  Une façon de simple de le convaincre est de lui sponsorisé une activité qu’il aime (sportif, culturel, voyage…) contre l’obligation de continuer les études jusqu’au au niveau universitaire.
                  Je te souhaite beacoup de courage

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                  • #10
                    Pas evident comme situation ma chere Kouka..
                    J'ai pas encore d'enfants mais je vais inchallah bosser dans le milieu de l'education...
                    En tout cas s'il est a l'age de l'adolescence, c'est un age de crise ou generalment les jeunes ne savent pas ce qu'ils veulent faire, ni ou est leur place dans la vie. Pour cela, parle lui et essaye de le convaincre qu'il lui faut un certains niveau d'etudes pour pouvoir realiser ses reves dans la vie et surtout ne pas galerer...
                    sinon tu fais la methode a Lichoumi, si vraiment il ne veux toujours pas. Une experience dans la vie professionnel lui fera surement realiser a quel point c'est dur, surtout sans diplome...
                    J'espere que tout se passera bien pour toi en tout cas.
                    Au plaisir,
                    dd1.
                    Everything happens for a reason but it's up to you to find the good in it

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                    • #11
                      Le nouveau milieu de vie (le Canada) est parsemé de psys..des psys par çi, des psys par là..y se mêlent d'édudation et ont un discours érigé en dogme..des conneries à vous faire dresser le poil du gros orteil, exemple, ne punissez pas l'enfant en lui donnant à exécuter des travaux domestiques, vous lui donneriez l'impression que faire le ménage est une sanction.. ne le privez pas de dessert, et ne l'envoyez pas au lit, je ne me souviens plus pourquoi il ne faut pas l'envoyer au lit.. mais admettons. Une question alors: qu'arrive-t-il si je l'envoie au lit quand même ?...Tu veux ma réponse?, il n'arrivera rien du tout.

                      Les psys déconnent..entre ce qu'il faut faire et son contraire, je peux te dire qu'il n'y'a pas de différence..Nous venons d'un milieu trés différent de celui où nous vivons..Et à voir la pédagogie actuelle du nouveau milieu, je peux dire sans me tromper que nos parents ont fait tout ce qu'il ne fallait pas faire.. Résultat??, pas trés différent, le résultat..Notre ancien milieu n'a pas produit plus de fuckés, plus de malheureux, plus d'angoissants qu'ici au Canada, Pas moins non plus...Pour prolonger (J'ai le goût d'écrire lol)..tiens, je pense à la Chine, à l'Inde, au Moyen-Orient, à l'Afrique, des millions d'enfants qui sont élevés très très différemment..Je ne vois pas qu'ils soient plus fuckés que ceux d'ici..Leurs parents n'ont pourtant pas de psys pour leur dire quoi faire..Je n'induis pas que les psys ne servent à rien, je veux seulement dire que leurs trois années en psychologie à l'université de Trois-Rivières ne les autorisent pas à traiter de débiles mes parents et des millions de parents dans le monde qui élèvent leurs enfants bien loin de leurs conneries.

                      Bien, Tout ça pour arriver à la question de Kouca..<<je commence même à me poser des questions , ne devrais-je pas agir selon notre nouveau milieu de vie ?>>...Méchante question Kouca..Je n'ai pas de réponse..j'ai plutôt une question travestie inspirée par la tienne que je vais te poser à mon tour:
                      Qu'est ce qui arrive si une fille de 15/16 ans dit à sa maman, je vais aller coucher chez mon ami(e) ce soir..Elle n'est pas tordue, la question, elle découle de la même problématique..Faut il écouter le psy de Trois-Riviéres???.. C'est aussi ça le nouveau milieu Kouca..Je t'interroge en te copiant intégralement tiens.. "diriez-vous que c'est une crise d'ado passagère, la laisseriez-vous vivre son expérience ou alors l'obligeriez-vous à..?"

                      Pour les trois quarts de la planète, un enfant n'est pas une personne à part entière.. Avec un peu d'eau, un peu de pain, un peu d'amour et un peu de chance, cet enfant traversera joyeusement la vie, du moins son enfance..Ici au Canada, un enfant est un individu à part entière dès le quatrième mois de grossesse, un tout petit individu tout fragile, très compliqué à élever.. ça prend des cours et tout le bataclan, et toute erreur est fatale..Si vous l'aviez, un jour, contraint à faire le ménage de la salle de bains où il a foutu un bordel monstre, ben, il ira de psychothérapie en psychanalyse, et un après-midi il appellera le bon docteur Mailloux pour savoir de quoi il retourne..Bonjour Doc Miâââww, une fois mon père m'a forcé à laver le siège des toilettes, depuis ce temps-là je fais pipi au lit, qu'en pensez-vous Doc...Votre père est un criminel, le consolera le grand crétin de psy de mes deux.

                      Jamais une tape, jamais une contrariété, de l'amour en veux-tu en voilà.. sont rendus gros d'amour..sont même obèses d'amour..et paf les voilà en dépression à 17 ans.. et 45 % des élèves des collèges américains disent avoir déjà été en dépression (étude récente que j'ai lu sur je ne sais quelle revue)...Quarante-cinq pour cent ! Un sur deux.. Des enfants pourtant élevés selon les avancées de la psychologie moderne du grand psy crétin Mailloux. Comment est-ce possible??

                      Est-ce-que j'ai répondu à ta question Kouca?..Non?..Ok alors, je vais formuler autrement..Moi, si j'étais le pére de ton enfant, je lui crissserai mon poing dans le front, drette là, entre les deux yeux, accompagné d'un peu d'eau, un peu de pain, un peu d'amour et un peu beaucoup d'autorité, et mon ado traversera triomphalement la vie, du moins pendant qu'il est sous mon toit..

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                      • #12
                        réponse

                        Quand un adolescent a toujours bien fonctonné en classe et que soudainement il décide de ne rien faire, il faut être tres vigilent. Tu dois savoir le pourquoi de son attitude. Est-il victime de railleries à l'école? Aurait-il une premiere peine d'amour? Est-il en santé physique et psychologique?( il arrive souvent d'avoir une période dépressive à l'adolescence à cause des changements hormonaux), fréquente-t'il des jeunes susceptibles de prendre des drogues? A quoi occupe-t'il son temps sur le net?
                        Aussi il faut se poser la question suivante comme parent:mettons-nous trop de pression sur notre enfant pour qu'il soit le meilleur? Lui dit-on qu'on va continuer à l'aimer même s'il a des difficultés?

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                        • #13
                          réponse à Petroman

                          J'ai travaillé avec des centaines de délinquants qui s'étaient fait crisser le poing de leur parent dans le front. L'autorité ca ne se regle pas par la violence. L'autorité, c'est etre respecté de son enfant et que ce dernier sache exactement ou se situent nos balises. L'autorité c'est apprendre à l'enfant à prédire les conséquences de ses actes et aux parents à excuter ces conséquences. Les psy peuvent juste nous aider à voir un peu plus clairement une situation. Y remédier, c'est l'affaire de chaque personne concernée par le probleme. Vous jugez durement la profession. Le probleme des jeunes, c'est dans les familles qu'ils se développent: manque de temps, manque de tendresse, pas d'activités familiales, solitude, manque de supervision, manque de respect, pas de ligne d'autorité établies durant l'enfance, le déficit d'amour comblé par le matériel, pas assez d'activités sportives etc.

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                          • #14
                            Chaque année, mon fils, lorsque la rentrée approche, fait sa crise et dit qu'il ne veut plus aller en classe;

                            chaque année, je lui dis : soit, mon fils, on va chercher un boulot pour toi

                            et chaque année, finalement, quand il voit quel genre d'emploi il trouve, et surtout à quel salaire, il finit par retourner en classe

                            j'essaie de lui expliquer que les études, oui, ne sont pas une fin en soi mais qu'elles donnent la liberté de choix ; sans diplome, sauf exception, on n'a pas le choix;

                            avec un diplôme, on peut quand même aller élever des chèvres, mais parce qu'on l'a décidé et pas parce qu'on le subit

                            cependant, nous aussi, à ces âges-là, on faisait notre crise

                            je me souviens que moi, je voulais aller vivre en Algérie!!!

                            c'est dire...
                            Dernière modification par Absente, 08 décembre 2005, 06h18.

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                            • #15
                              Lichoumi et lady de coeur, je partage pleinement vos avis........

                              Je pense qu'il ya des moments dans la vie d'un enfant ou il peut avoir envie d'autre chose que l'école.
                              Nous n'avons pas tous aimer l'école qu'on y ai été bon ou mauvais....
                              Mais le mettre devant des choix difficiles comme chercher un job c'est souvent lui ouvrir les yeux sur une triste et dure réalité.
                              Mon pére avait eu la même réaction avec moi : il m'a dit Ok tu ne veux plus aller á la fac, qu'á cela ne tienne je te laisse un an pour trouver un emploi convenable !.....je ne suis pas retournée sur les bancs de la meme fac mais dans une autre et cela m'a permis de trouver une voie.

                              Je pense aussi que les ado peuvent faire des jobs de vacances ou aprés les cours, souvent cela les motive plus á l'école. Ils connaissent aussi la valeur de l'argent difficilement gagné.

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