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    Procès et dialogue politique
    Par :Salim Tamani
    Lu : (653 fois)

    Force est de constater que les conflits judiciaires continuent de rythmer les relations algéro-françaises. Mais jusqu’à quand les procès remplaceront le véritable dialogue politique qui doit exister entre les deux capitales ?
    Alors que le président Sarkozy est intervenu personnellement dans l’affaire Scharbook en remerciant le président Bouteflika et son ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni du rôle joué par les autorités algériennes, la tenue du procès Mami contribuera à coup sûr au dénouement d’un dossier qui a fait couler beaucoup d’encre aussi bien en Algérie qu’en France.
    Dans les deux cas, ce sont les deux États qui sont engagés, et on peut dire aujourd’hui que les affaires judiciaires servent de prétexte de communication entre Sarkozy et Bouteflika.
    Ainsi, concernant Mami qui a été l’un des soutiens du président Bouteflika pendant longtemps, même s’il s’est abstenu lors de son procès de citer de noms en évoquant ses engagements politiques, on ne peut pas croire qu’il n’a pas été soutenu du moins discrètement par l’entourage du Président. Car, si ce n’était pas le cas, sa cavale aurait été plus longue et plus difficile.
    Pour ce qui est du cas de Sophie Scharbook, on sait que le Quai d’Orsay est déjà intervenu pour rappeler la genèse de cette affaire et dire surtout que la Cour suprême algérienne avait définitivement statué en faveur de Jacques Scharbook.
    Ainsi, si l’on ajoute les péripéties du diplomate Mohamed-Ziane Hasseni, dont la procédure de contrôle judiciaire a duré plus de six mois, et les dernières déclarations de l’ambassadeur de France à Alger sur les moines de Tibhirine, force est de constater que les conflits judiciaires continuent de rythmer les relations algéro-françaises. Mais jusqu’à quand les procès remplaceront le véritable dialogue politique qui doit exister entre les deux capitales ?
    Le différend sur l’histoire qui a créé une tension diplomatique depuis 2005 entre les deux États a incontestablement chahuté les relations bilatérales qui sont, malgré tout, condamnées à se poursuivre et à se construire sur des bases de respect mutuel loin des parasitages et des diversions de tous bords.


    Liberté .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Ya Salima, accouche...
    Livre le fond de ta pensée; au lieu de broder sur des faits divers...
    Quelle misère intellectuelle!

    Commentaire

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