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Pas d'ouvrages subversifs dans les bibliothèques en Algérie

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  • Pas d'ouvrages subversifs dans les bibliothèques en Algérie

    Une commission, qui aura comme charge de superviser l’ensemble des bibliothèques en Algérie sera bientôt mise en place. Elle va contrôler les ouvrages étalés. Ces derniers ne doivent pas être subversifs. C’est ce qu’a annoncé, mercredi dernier, le wali d’Alger.

    Dans le souci de mettre les enfants à l’abri de toute manipulation et de perversion, les bibliothèques feront, dorénavant, l’objet de surveillance. La directive est stricte : aucun titre exposé ne doit traiter de sexualité ou de propos religieux subversifs.

    C’est ce qu’a averti le wali d’Alger, Mohamed El- Kebir Addou. Lors d’une visite-marathon qui l’a mené de Baraki à Chéraga, en passant par Rouiba, Dar-El-Beïda, El-Harrach et Bouzaréah, pour l’inauguration de différentes structures, établissements publics et axes routiers, le wali a indiqué que de nouvelles mesures disciplinaires vont être introduites dans les bibliothèques.

    Ainsi, avec la direction de la culture, une commission sera mise en place bientôt. Cette dernière sera autorisée à inspecter toutes les bibliothèques et les établissements culturels, et confisquer tout ouvrage subversif. «Tous les ouvrages doivent être sains», a averti le wali, lors de son inauguration d’une bibliothèque à Alger, mercredi dernier.

    Les directeurs de bibliothèques sont appelés à être «vigilants et prudents» afin que certains titres ne circulent.

    Evoquant les livraisons prochaines de logements sociaux, le wali d’Alger a indiqué que, d’ici la fin de l’année, un ensemble de 6 000 logements sociaux, sur les 50 000 prévus au titre du programme de la wilaya, seront distribués. Ce quota concernera uniquement les occupants des chalets, des bidonvilles et des constructions illicites. «Nous ne mettrons dans des logements sociaux que les gens qui le méritent», a précisé le wali. Lors de son inauguration du projet de 300 logements sociaux de Sebbala, le wali, qui était fier de présenter un tel ouvrage à la presse, vu le design remarquable de cette nouvelle cité, dira que «plus aucun logement ne sera distribué avant son achèvement total». Interrogé sur la réhabilitation de la conciergerie, le wali a répondu par l’affirmative. Ce dernier a souligné également que, dorénavant, tous les immeubles seront équipés d’une seule parabole. Le wali a procédé à l’inauguration de la trémie de châteauneuf reliant El-Biar à Chevalley. Un axe qui permettra de soulager le trafic sur cet itinéraire et celui entre Ben-Aknoun et El-Biar. Selon le responsable, il est prévu 140 projets routiers pour la capitale, dont 120 sont engagés sur le terrain et 25 sont des projets urbains. «Ces programmes donneront leurs fruits et désengorgeront les routes d’Alger».

    Concernant le chantier de réalisation d’une faculté de médecine à cet endroit, faisant objet de beaucoup de commentaires, le wali a tenu à donner ses précisions. Il dira que ce choix n’est pas le fait du hasard. Mais il entre dans le cadre d’un plan d’aménagement global de la capitale. Cependant, ces aménagements, a-t-il précisé, nécessitent une révision du plan de la circulation de la capitale.

    Par ailleurs, le wali a annoncé que pas moins de 1,1 million de véhicules sont immatriculés, annuellement, dans la wilaya d’Alger. 3 000 voitures de transport de marchandises et 300 minibus. Il dira qu’Alger enregistre, quotidiennement, un total de 5,5 millions de déplacements.

    Par Le Soir

  • #2
    Dans le souci de mettre les enfants à l’abri de toute manipulation et de perversion, les bibliothèques feront, dorénavant, l’objet de surveillance. La directive est stricte : aucun titre exposé ne doit traiter de sexualité ou de propos religieux subversifs.

    C’est ce qu’a averti le wali d’Alger, Mohamed El- Kebir Addou. Lors d’une visite-marathon qui l’a mené de Baraki à Chéraga, en passant par Rouiba, Dar-El-Beïda, El-Harrach et Bouzaréah, pour l’inauguration de différentes structures, établissements publics et axes routiers, le wali a indiqué que de nouvelles mesures disciplinaires vont être introduites dans les bibliothèques.

    Ainsi, avec la direction de la culture, une commission sera mise en place bientôt. Cette dernière sera autorisée à inspecter toutes les bibliothèques et les établissements culturels, et confisquer tout ouvrage subversif. «Tous les ouvrages doivent être sains», a averti le wali, lors de son inauguration d’une bibliothèque à Alger, mercredi dernier.
    Je n'aime pas du tout ça. Qui va décider de ce qui est subversif ou pas? Sur quels critères? Et comment éviter l'arbitraire à terme?

    Sans compter qu'interdire est la meilleure méthode pour inciter à chercher les ouvrages prohibés.

    Si j'en crois ce que je lis ici et là, le religieux revient en force et pas sous son meilleur jour...
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #3
      C'est le nouvel ordre qui est en marche et qui se met en place.

      Un bled où n'importe qui décide ne n'importe quoi à n'importe quel moment.

      Un wali nommé par la grâce de BOUTEF, non élu reçoit un message divin et décide de ce qui est licite et illicite du jour au lendemain.

      Sans débats, sans dialogues. Les députés c'est des figurants satisfaits de leur
      rôle. La société civile méprisée (enfin si elle existe ??? -On dit: "je pense, donc j'existe"-)

      Moi je devine les signes non de la fin du monde mais celle de l'Algérie.

      Le système Boutef.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #4
        En plus il n'y a pas assez de bibliothèques en Algérie...et je me demande si elles proposent suffisament d'ouvrages.
        On fait du desherbage au lieu de developper les fonds existants...

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        • #5
          Ce ne n’est pas les livres religieux ou de sexualité qui dérangent mais plutôt les livres politiques. Pourquoi c’est le wali qui se mêle de la censure au niveau des bibliothèques ? Il y a mieux à faire dans la gestion de sa wilaya qui se laisse à désirer de jour en jour. Les ignares ne savent pas qu’a l’air du numérique on peut trouver n’importe quel ouvrage sur Internet.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            D'un coté je suis contre mais d'un autre... Un jeune qui lit du Hassan Al Banna ou du Sayed Qotb,sans qu'il y est personne pour lui montrer les erreurs et beh ça donne... le GSPC

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