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Acquisition de vaccins contre la grippe porcine: L’Algérie opte pour SAIDAL
Le ministère de la Santé vient de notifier solennellement à l’adresse de l’entreprise Saidal, leader algérien dans le domaine de l’industrie pharmaceutique, d’augmenter son volume de production en Saiflu, médicament antigrippal valable aussi, tout de comme le Tamiflu de Roche pour contrer la grippe porcine.
Cette endémie apparue en Amérique centrale a fini par se manifester, hélas, en Algérie. On en est à sept cas de personnes atteintes par le virus A (H1N1) recensés en Algérie.
Certes, et pour ce qui est de la propagation de cette maladie contagieuse, notre pays semble de loin épargné comparativement à nos voisins, notamment le Maroc avec 17 cas enregistrés.
De part le monde, en Occident notamment, la lutte contre la grippe porcine continue d’être au centre des préoccupations de beaucoup de pays européens.
Ce qui fait que le besoin exprimé auprès des laboratoires Roche de la part notamment des pays du plus Vieux continent pour s’approprier en Tamiflu gagne en ampleur. Y’en aura-til pour tout le monde ?
C’est en effet la question à poser quant à savoir si les pays en voie de développement, catégorie dont fait partie l’Algérie seront aussi desservis en Tamiflu au même titre que les pays les plus nantis de la planète.
La réponse à cette interrogation s’impose d’elle-même ; en effet, s’il l’on tient compte de la directive citée plus haut, émanant du ministère de la Santé et dont a été rendue destinataire l’entreprise Saidal.
C’est en effet très significatif comme mesure entérinée par les pouvoirs publics vu que celle-ci participe à dire que l’Algérie ne compte plus désormais sur les laboratoires Roche pour lutter contre la propagation de la grippe porcine, bien sûr si cette pandémie venait à se déclarer massivement à travers le pays.
Autrement dit, les autorités du pays recourent de ce fait aux producteurs locaux pour contrer ce mal transfrontalier. Et dans cette optique, le Saiflu que commercialise Saidal se dessine d’entrer comme étant l’anti-viral le mieux adapté pour faire face à la grippe porcine.
D’ailleurs, des responsables au niveau de cette entreprise nous ont confirmé à juste titre que suite aux voeux émis par le ministère de la Santé quant à voir Saidal augmenter son volume de production en Saiflu, «une quantité considérable de ce médicament a été commandée par les services de la pharmacie centrale des médicaments (PCH)», nous confirme une source parmi les gestionnaires de Saidal ayant requis l’anonymat. Elle atteste aussi que le produit Saiflu est fabriqué selon les normes mondialement requises.
Le Saiflu algérien est même convoité, selon la même source, par d’autres pays, et en ce sens notre interlocuteur nous informe que le Maroc est intéressé par une commande de 2 millions d’unités.
Toujours est-il et sur le plan purement commercial, les autorités algériennes auraient beaucoup à gagner si elles acquièrent cet anti-grippal auprès de Saidal et non pas auprès de Roche.
D’abord pour la simple et bonne raison que le Tamiflu est importé en devises sonnantes et trébuchantes et à notre interlocuteur au niveau de Saidal de préciser que la différence de prix entre le Tamiflu et le Saiflu s’élève à 600 DA/ unité.
En outre, on nous informe aussi que les gestionnaires de Saidal auraient souhaité que cette instruction émise par le ministère de la Santé se rapportant à l’augmentation du volume de production du Saiflu se traduit par des bons de commandes pour que l’entreprise puisse amortir son investissement dans ce domaine.
« Nous importons à des prix exorbitant la matière première pour fabriquer ce médicament et pour l’heure la majorité des quantités du Saiflu que nous fabriquons est stockée».
Quelque 150 000 unités de Saiflu sont déjà emmagasinés par Saïdal, nous précise t-on encore. C’est dire à quel point les responsables de cette entreprise tiennent vraiment à ce que le ministère de la Santé émette ces fameux bons de commandes pour la commercialisation du Saiflu.
Le Courrier d'Algérie
Cette endémie apparue en Amérique centrale a fini par se manifester, hélas, en Algérie. On en est à sept cas de personnes atteintes par le virus A (H1N1) recensés en Algérie.
Certes, et pour ce qui est de la propagation de cette maladie contagieuse, notre pays semble de loin épargné comparativement à nos voisins, notamment le Maroc avec 17 cas enregistrés.
De part le monde, en Occident notamment, la lutte contre la grippe porcine continue d’être au centre des préoccupations de beaucoup de pays européens.
Ce qui fait que le besoin exprimé auprès des laboratoires Roche de la part notamment des pays du plus Vieux continent pour s’approprier en Tamiflu gagne en ampleur. Y’en aura-til pour tout le monde ?
C’est en effet la question à poser quant à savoir si les pays en voie de développement, catégorie dont fait partie l’Algérie seront aussi desservis en Tamiflu au même titre que les pays les plus nantis de la planète.
La réponse à cette interrogation s’impose d’elle-même ; en effet, s’il l’on tient compte de la directive citée plus haut, émanant du ministère de la Santé et dont a été rendue destinataire l’entreprise Saidal.
C’est en effet très significatif comme mesure entérinée par les pouvoirs publics vu que celle-ci participe à dire que l’Algérie ne compte plus désormais sur les laboratoires Roche pour lutter contre la propagation de la grippe porcine, bien sûr si cette pandémie venait à se déclarer massivement à travers le pays.
Autrement dit, les autorités du pays recourent de ce fait aux producteurs locaux pour contrer ce mal transfrontalier. Et dans cette optique, le Saiflu que commercialise Saidal se dessine d’entrer comme étant l’anti-viral le mieux adapté pour faire face à la grippe porcine.
D’ailleurs, des responsables au niveau de cette entreprise nous ont confirmé à juste titre que suite aux voeux émis par le ministère de la Santé quant à voir Saidal augmenter son volume de production en Saiflu, «une quantité considérable de ce médicament a été commandée par les services de la pharmacie centrale des médicaments (PCH)», nous confirme une source parmi les gestionnaires de Saidal ayant requis l’anonymat. Elle atteste aussi que le produit Saiflu est fabriqué selon les normes mondialement requises.
Le Saiflu algérien est même convoité, selon la même source, par d’autres pays, et en ce sens notre interlocuteur nous informe que le Maroc est intéressé par une commande de 2 millions d’unités.
Toujours est-il et sur le plan purement commercial, les autorités algériennes auraient beaucoup à gagner si elles acquièrent cet anti-grippal auprès de Saidal et non pas auprès de Roche.
D’abord pour la simple et bonne raison que le Tamiflu est importé en devises sonnantes et trébuchantes et à notre interlocuteur au niveau de Saidal de préciser que la différence de prix entre le Tamiflu et le Saiflu s’élève à 600 DA/ unité.
En outre, on nous informe aussi que les gestionnaires de Saidal auraient souhaité que cette instruction émise par le ministère de la Santé se rapportant à l’augmentation du volume de production du Saiflu se traduit par des bons de commandes pour que l’entreprise puisse amortir son investissement dans ce domaine.
« Nous importons à des prix exorbitant la matière première pour fabriquer ce médicament et pour l’heure la majorité des quantités du Saiflu que nous fabriquons est stockée».
Quelque 150 000 unités de Saiflu sont déjà emmagasinés par Saïdal, nous précise t-on encore. C’est dire à quel point les responsables de cette entreprise tiennent vraiment à ce que le ministère de la Santé émette ces fameux bons de commandes pour la commercialisation du Saiflu.
Le Courrier d'Algérie