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Des lettres anonymes font réagir les enquêteurs: Scandale à l’Office national du lait
Suite à des lettres anonymes parvenues au groupement de la Gendarmerie nationale et à la Sûreté de wilaya d’Alger dans lesquelles les rédacteurs dénoncent la gestion interne des affaires de l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), une enquête a été immédiatement ouverte par ces deux instances, notamment par des investigateurs des brigades économiques.
Ainsi, des cadres, des fonctionnaires et des employés exerçant au sein de cette entreprise spécialisée dans la production des produits laitiers auraient été convoqués pour être auditionnés à propos des accusations relatives, entre autres, à la mauvaise gestion.
Les mis en cause seraient poursuivis pour détournement et dilapidation de deniers publics et passation de marchés non conforme à la réglementation et faux et usage de faux dans des documents administratifs.
Les enquêteurs auraient passé plus de 48 heures dans le service de la comptabilité de cette entreprise pour relever des anomalies et des carences dans les fiches comptables. Ces derniers n’ont pas encore déterminé le montant du trou financier causé par les mis en cause.
L’enquête préliminaire pourrait durer quelques semaines, et ce dans le but de réunir toutes les preuves légales et matérielles relatives à cette accusation. Le dossier sera remis aux représentants des instances judiciaires, c’est-à-dire le procureur de la République et le juge d’instruction près le tribunal d’Alger, incessamment.
Ce dernier est le seul habilité à placer sous mandat de dépôt, sous contrôle judiciaire ou à remettre en liberté provisoire les mis en cause.
Le dossier sera transmis par la suite à la chambre d’accusation près la cour d’Alger pour confirmer où infirmer les chefs d’accusation retenus lors de l’enquête préliminaire pour une éventuelle poursuite judiciaire en matière correctionnelle ou criminelle.
L’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) est un organisme créé pour l’importation du lait en poudre qui est ensuite réparti sur les transformateurs de lait. Selon les prévisions de cet organisme, la facture des importations du lait en poudre destinée à la production de lait pasteurisé, qui a atteint 750 millions de dollars en 2008, ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars en 2009.
En 2007, l’Algérie a consacré une subvention exceptionnelle de 111 millions d’euros à l’importation de lait en poudre pour soutenir les prix à la consommation. L’Algérie, qui consomme 3,5 milliards de litres de lait par an, n’en produit que 2,2 milliards, dont 1,6 milliard de litres sont collectés et traités par ses industries, selon des chiffres officiels.
Le Jeune Indépendant
Ainsi, des cadres, des fonctionnaires et des employés exerçant au sein de cette entreprise spécialisée dans la production des produits laitiers auraient été convoqués pour être auditionnés à propos des accusations relatives, entre autres, à la mauvaise gestion.
Les mis en cause seraient poursuivis pour détournement et dilapidation de deniers publics et passation de marchés non conforme à la réglementation et faux et usage de faux dans des documents administratifs.
Les enquêteurs auraient passé plus de 48 heures dans le service de la comptabilité de cette entreprise pour relever des anomalies et des carences dans les fiches comptables. Ces derniers n’ont pas encore déterminé le montant du trou financier causé par les mis en cause.
L’enquête préliminaire pourrait durer quelques semaines, et ce dans le but de réunir toutes les preuves légales et matérielles relatives à cette accusation. Le dossier sera remis aux représentants des instances judiciaires, c’est-à-dire le procureur de la République et le juge d’instruction près le tribunal d’Alger, incessamment.
Ce dernier est le seul habilité à placer sous mandat de dépôt, sous contrôle judiciaire ou à remettre en liberté provisoire les mis en cause.
Le dossier sera transmis par la suite à la chambre d’accusation près la cour d’Alger pour confirmer où infirmer les chefs d’accusation retenus lors de l’enquête préliminaire pour une éventuelle poursuite judiciaire en matière correctionnelle ou criminelle.
L’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) est un organisme créé pour l’importation du lait en poudre qui est ensuite réparti sur les transformateurs de lait. Selon les prévisions de cet organisme, la facture des importations du lait en poudre destinée à la production de lait pasteurisé, qui a atteint 750 millions de dollars en 2008, ne devrait pas dépasser 350 millions de dollars en 2009.
En 2007, l’Algérie a consacré une subvention exceptionnelle de 111 millions d’euros à l’importation de lait en poudre pour soutenir les prix à la consommation. L’Algérie, qui consomme 3,5 milliards de litres de lait par an, n’en produit que 2,2 milliards, dont 1,6 milliard de litres sont collectés et traités par ses industries, selon des chiffres officiels.
Le Jeune Indépendant
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