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Chine: 140 morts dans la pire flambée de violence depuis des décennies

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  • Chine: 140 morts dans la pire flambée de violence depuis des décennies

    Au moins 140 personnes ont été tuées et plus de 800 autres blessées dimanche dans des émeutes ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang majoritairement peuplé de musulmans, les plus meurtrières en Chine depuis des décennies

    Au moins 140 personnes ont été tuées et plus de 800 autres blessées dimanche dans des émeutes ethniques à Urumqi, capitale régionale du Xinjiang majoritairement peuplé de musulmans, les plus meurtrières en Chine depuis des décennies.
    Au lendemain de ces violences orchestrées, selon Pékin, par la dissidence ouïghoure en exil, les autorités ont renforcé la sécurité dans toute la région autonome, située dans l'extrême nord-ouest chinois, aux confins de l'Asie centrale. Des centaines de personnes ont été arrêtées.
    Urumqi s'est embrasée dimanche soir quand des milliers d'émeutiers sont descendus dans les rues et ont attaqué des Hans (chinois de souche), selon les témoignages d'habitants.
    La télévision chinoise a montré lundi des blessés couverts de sang, des véhicules brûlés et des foules jetant des pierres sur les forces de l'ordre ou retournant des voitures de police.
    Ces violences ont fait 140 morts et 828 blessés, selon un bilan officiel qui pourrait s'alourdir encore.
    "C'est l'incident ethnique le plus grave depuis la fin de la Révolution culturelle (1966-1976) si les chiffres sont confirmés", a déclaré Nicholas Bequelin de l'organisation Human Rights Watch.
    La région, peuplée notamment de 8,3 millions de Ouïghours, des musulmans turcophones, est régulièrement la proie de troubles, alors que certains groupes y militent pour un "Turkestan oriental" indépendant.
    Des habitants dénoncent la répression politique et religieuse menée selon eux par la Chine, sous couvert de lutte contre le terrorisme, et s'insurgent contre la sinisation de leur terre.
    Cette vaste région aride constitue l'une des deux zones, avec le Tibet, où Pékin redoute particulièrement l'instabilité.
    La flambée de violence d'Urumqi évoque d'ailleurs les émeutes de Lhassa, la capitale régionale du Tibet, de l'an dernier: le 14 mars 2008, des émeutiers tibétains avaient attaqué des Hans et leurs commerces, tuant selon les autorités chinoises, 18 civils et un policier.
    Mais au contraire de Lhassa où les violences s'étaient prolongées, le calme est vite revenu à Urumqi, où la présence des forces de l'ordre était très visible lundi, selon l'un des journalistes de l'AFP sur place, et où les autorités avaient bouclé plusieurs quartiers dans la matinée.
    Chine Nouvelle a annoncé "la levée partielle" des restrictions de la circulation dans la journée.
    Près du grand marché, des forces de l'ordre casquées, munies de boucliers et de matraques, stationnaient à chaque coin de rue, a constaté l'AFP.
    Des véhicules patrouillaient les rues bordées de bon nombre d'échoppes closes. "Les boutiquiers ont peur", a expliqué une propriétaire de bar han en requérant l'anonymat.
    Le renforcement de la sécurité avait gagné jusqu'à l'extrême ouest de la région. Joint par téléphone, un commerçant de Kashgar a signalé une présence policière inédite.
    "La police, y compris la police armée, ont commencé à patrouiller hier soir. Ils sont également venus aujourd'hui. Avant, il n'y avait pas de police", a dit à l'AFP ce témoin qui a requis l'anonymat.
    A Urumqi, des centaines de personnes ont été arrêtées, dont "plus de dix personnalités-clef qui ont attisé les troubles dimanche", a affirmé Chine Nouvelle citant le département de la Sécurité publique.
    "La police est toujours à la recherche de 90 autres personnes-clefs", a ajouté l'agence.
    Les médias officiels ont largement repris une déclaration du gouvernement régional accusant le Congrès mondial ouïghour, dirigé par la dissidente en exil Rebiya Kadeer, d'avoir fomenté les violences.
    L'organisation ouïghoure aurait incité à la violence, par des appels sur l'internet, ses sympathisants pour qu'ils se montrent "plus braves" et "fassent quelque chose de gros".

    © 2009 AFP

  • #2
    Violentes émeutes en Chine dans une province à majorité musulmane

    Bilan : 140 morts, plus de 800 blessés : des émeutes d'une gravité sans précédent ont éclaté, dimanche 5 juillet, à Urumqi, capitale de la province chinoise à majorité musulmane du Xinjiang, située dans le nord-ouest de la Chine.

    L'agence de presse officielle Chine nouvelle, qui avait d'abord fait état de 3 morts, affirmait que ces derniers étaient des Chinois hans, les émeutiers étant des membres de la communauté turcophone musulmane ouïgoure, qui exprime régulièrement sa frustration d'être placée sous la tutelle politique chinoise.

    Le gouvernement provincial s'en est immédiatement pris à la figure de proue de la dissidence ouïgoure, Rebiya Kadeer, en exil aux Etats-Unis après avoir été emprisonnée entre 1999 et 2005. Elle est accusée d'avoir "fomenté" les émeutes, celles-ci ayant pu être la conséquence d'un grave incident qui avait opposé, le 25 juin, dans une usine de jouets de la province de Canton, des Ouïgours et des Hans : des ouvriers turcophones avaient été accusés d'avoir essayé de violer une Chinoise han. Deux musulmans étaient morts dans des bagarres, provoquant la colère des Ouïgours d'Urumqi et l'émeute de dimanche.

    Selon la version des médias officiels, environ 3 000 Ouïgours se sont rassemblés dans les grandes artères du centre de la ville, fracassant les vitrines, incendiant des véhicules, pillant des magasins et s'attaquant à des passants. Les organisations ouïgoures évoquent au contraire une manifestation pacifique violemment réprimée. Des images diffusées à la télévision ont montré des émeutiers renversant une voiture de police, une fumée noire montant des bâtiments incendiés, des jeunes femmes au visage couvert de sang en pleurs dans la rue. Le calme serait revenu sur place lundi. Les autorités locales ont prévenu que des quartiers entiers seraient bouclés.

    Les 8 millions de musulmans turcophones vivant au Xinjiang constituent la majorité de la population de cette province, régulièrement théâtre de troubles plus ou moins sérieux et dont le caractère potentiellement volatil est utilisé par Pékin pour justifier sa politique de main de fer.

    En juin, la police chinoise a annoncé y avoir démantelé sept "cellules terroristes". En avril, deux Ouïgours ont été exécutés dans la ville de Kashgar après avoir été condamnés à mort suite à leur participation à un attentat aux circonstances mal élucidées, en 2008, lors duquel 17 policiers avaient été tués. En mars, le président du gouvernement régional, Nur Bekri, avait prévenu que, cette année, alors que la Chine s'apprête à célébrer le 60e anniversaire de la République populaire, "la situation au Xinjiang sera plus délicate sur le plan de la sécurité, notre tâche plus dure et la lutte plus rude".

    Les images de violence dans Urumqi rappellent celles de Lhassa, en mars 2008, quand des émeutiers tibétains s'en étaient pris à des commerçants hans. Le parallèle avec Urumqi, où les Chinois hans font une fois de plus les frais de la colère d'une minorité, illustre, sinon l'ampleur de la fracture ethnique en Chine, tout du moins la frustration exprimée par ceux que le pouvoir bride culturellement et socialement.

    L'intégration de l'ancien "Turkestan oriental" n'a cessé de poser des problèmes à la République populaire. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, Pékin n'a cessé de resserrer son contrôle. En 2005, un porte-parole du ministère de la sécurité publique avait accusé les "séparatistes" d'entretenir des "liens directs" avec Al Qaida. Les mêmes autorités soutenaient à l'époque que, depuis dix ans, 160 personnes avaient été tuées au Xinjiang au cours de "260 incidents".

    Régulièrement, le pouvoir chinois accuse le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) d'alimenter le "séparatisme" ouïgour tandis que les défenseurs des droits de l'homme soupçonnent Pékin de donner à ce mouvement plus d'importance qu'il n'en a pour justifier la répression.

    Par le Monde

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    • #3
      voila des frères musulman qui au méme titre que les palestinien sont victime de leur croyance....mais la tous a coup tous le monde s'en fou ...ça fait presque 50 ans que les chinois sont entraine de les faire disparaitre de la carte ...mais ça pose problème a personne , bien au contraire tous les pays musulman achètent et vendent a la chine comme ci de rien n'était .....de toute façon y en a que pour les palestiniens ,le reste ils peuvent mourir
      tu tombe je tombe car mane e mane
      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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      • #4
        C'est de la mauvaise foi de dire qu'il n'y a que pour les Palestiniens car personne ne fait rien de concret pour la Palestine , ce n'est que du blabla d'autant plus que ces memes Palestiniens n'ont pas affaire aux seuls israeliens , ils ont affaire à tous leurs puissants lobbys occidentaux et aux traitres arabes.En Chine l'Islam est une religion endogène contrairement à la Chrétienneté et nos coreligionnaires Oigours subissent la meme dictature que les Chinois des autres provinces ; la Chine n'est pas une démocratie , tout le monde le sait , c'est Israel qui prétend etre la démocratie la plus morale au monde !

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        • #5
          bien sur ,le cas palestinien et unique , les ouïgour subissent une épuration ethnique , la cause leur religion et la forme de leur yeux ...les hans sont pousser a quitter les province chinoise pour s'installer chez les ouïgours, histoire d'être majoritaire dans 20 ans , les palestinien n'ont affaire qu'au israélien , le reste que ta cité ç juste une façon pour les arabes de trouver un prétexte a leur multiple patté prise contre Israël
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            Au moins 156 morts dans des émeutes en Chine

            La télévision chinoise a diffusé des images de ces violences rares pour le pays. Pékin accuse la dissidence ouïghoure en exil. La Maison Blanche se dit «profondément préoccupée».

            De manière totalement inattendue, la Chine (au sein de sa province du Xinjiang) vient d'être frappée par la pire éruption de violence depuis des décennies. Urumqi, la capitale du nord-ouest musulman chinois, s'est enflammée dimanche soir, quand une manifestation de milliers de personnes a dégénéré en sanglantes émeutes. Les autorités chinoises ont fait état ce lundi d'un bilan de 156 morts et plus de 800 blessés. Un bilan qui «preoccupe profondément» la Maison-Blanche.
            Des témoins ont raconté à l'AFP que la poussée de fièvre avait commencé par une marche pacifique, de 1 000 à 3 000 personnes selon les sources. Les manifestants protestaient contre l'attitude des autorités chinoises face à des heurts qui se sont produits le 26 juin à Shaoguan dans le Guangdong (sud de la Chine) entre travailleurs migrants Ouïghours et des Hans, la principale ethnie chinoise. Deux Ouïghours au moins avaient été lynchés par une foule en colère. La marche d'Urumqi aurait mal tourné quand des manifestants se sont mis à attaquer des passants et des motocyclistes. Selon la télévision chinoise, les émeutiers ouïghours s'en sont pris aux Hans ainsi qu'aux forces de l'ordre, renversant et incendiant des véhicules de police.

            Lundi, Pékin a fait porter la responsabilité des émeutes sur l'opposition ouïghoure en exil. Il s'agit surtout du Congrès mondial ouïghour de Rebiya Kadeer, figure de proue de la dissidence qui vit en exil à Washington depuis 2005, après avoir passé plus de cinq ans en prison en Chine. Selon les autorités chinoises, la fronde a été organisée via Internet, les dirigeants ouïgours en exil faisant monter la colère autour de l'incident de Shaoguan pour susciter l'explosion. L'accès au Web était d'ailleurs coupé lundi dans la province. Les organisations ouighoures ont nié toute existence de «complot» et affirmé que les émeutes n'étaient que le résultat de la frustration croissante de leur communauté, de plus en plus marginalisée sur le plan économique comme dans la gestion des affaires de la province.
            L'été dernier, dans les semaines qui avaient précédé les Jeux olympiques, le Xinjiang avait connu une série d'attaques meurtrières, attribuées à des séparatistes ouïghours par Pékin. Les autorités chinoises accusent régulièrement le «Mouvement islamique du Turkestan oriental» d'être lié à al-Qaida. «Ce qui est dramatique, c'est que cette flambée de violences rappelle celle de l'an dernier au Tibet, confiait lundi un observateur, et que ce bilan terriblement lourd va gravement accentuer un fossé déjà profond entre les deux communautés. A moins de trois mois du 60e anniversaire de la République populaire, Pékin ne peut tolérer aucun remous et la répression risque d'être lourde, nourrissant encore la rancœur des populations ouïghoures.»
            Ce lundi soir à 20h00 (heure locale), le couvre-feu a été décrété à Urumqi. Le président de la région autonome du Xinjiang, Nur Bekri, a déclaré que «la situation était encore très compliquée» et que les autorités prendront «toutes les mesures pour empêcher que les troubles ne se propagent à d'autres région». Lundi dans la soirée, l'agence de presse officielle Chine nouvelle a d'ailleurs indiqué que la police a dispersé «plus de 200 émeutiers» qui tentaient de se rassembler devant la principale mosquée de la ville de Kashgar, l'oasis mythique de la ville de la Soie, qui se trouve à 1.050 kilomètres au sud-ouest d'Urumqi.

            Le figaro


            La video ici:
            http://www.lefigaro.fr/international...-en-chine-.php
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              Ca ne provoque rien chez vous cette montée de violence dans la communauté musulmane de Chine?
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                Inna lilah wa inna ilai raji3one !

                Dans notre subconscient, on s'attend à parler de grands nombres quand il s'agit de la chine, à savoir qu'il y a des millions dans un seul village là-bas.
                156 chez eux, ça fait un peu sonner comme 2, 3 chez nous lol avouez !

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                • #9
                  C'est aussi la chine qui a monté ces barbus contre les américains et en a fait des soldats talibans.
                  Ils ont fermé les yeux si longtemps que maintenant une fois ouverts ils se retrouvent avec une population musulmane qui en a marre de se prendre des coups et de se la fermer, avec une capacité de nuisance grâce à ces éléments qui sont partis s'entrainer en Afghanistan.
                  La Chine paie ses erreurs. Si elle veut éviter une guerre civile dans la région, elle devrait donner une vraie autonomie à cette région, et non pas ce machin qui leur sert à justifier leur répression.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    bah les arabes auraient du mal à condamner !

                    en effet coloniser et minoriser une population autochtones c'est toute l'histoire des arabes !

                    comment pourraient-ils faire la morale aujourd'hui ..... impossible !

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                    • #11
                      Il n'y a pas de morale à donner aux chinois. Il est inacceptable de laisser des séparatistes œuvrer à leur guise.
                      Par contre, il faut garantir à ces populations musulmanes des droits d'auto gérance et de respect de leur bien être qui ne leur est pas accordé aujourd'hui.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        cette répression politique et religieuse menée par la Chine contre le peuple ouighour est inacceptable. malheuresement aucun pays ne va réagir ou condamner.

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                        • #13
                          Ce n'est pas une répression religieuse. Seulement ethnique...
                          Les Hans ont toujours réprimé les autres ethnies et se sont imposés tout le long de l'histoire de la Chine.
                          Les régions musulmanes ont pourtant toujours été autonomes et peu contrôlées par le pouvoir central chinois. Mais depuis la révolution culturelle, et les émeutes qu'il y a eu dans ses régions, la chine a installé un système d'autonomie vicié et vicieux qui au pire ignore les ouighours, au mieux laisse les Hans les malmené.
                          Depuis les attentats durant les jeux olympiques la Chine a pris au sérieux la menace islamiste et cherche maintenant à écraser les mouvements séparatistes. Ils vont surement réussir à le faire sachant qu'aucun pays ne soutient ses pauvres bougres.
                          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                          • #14
                            a moins de la revolution mondiale, personne et surtout pas les musulmans n'ont intéret à destabiliser la chine.
                            un monde mutipolaire permettrais aux états faible de tirer leur épingle du jeux
                            les oigours sont chinois et le resterons , tout comme la tchétchénie devra rester dans la confédération russe.
                            les musulmans ne devrons pas sucomber à la zorna de nos frères musulmans persécutés et répéter l'érreur de l'afganistan meme si les occidentaux les poussent

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                            • #15
                              l'iran n'a pas fait autant de mort , t tt le monde media occidentaux ne parlait que de l'iran et pour la chine 140 morts en un temps record et ca passe presque inapercu .

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