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A l’instar des autres secteurs, les médias n’ont pas été épargnés par la crise économique. Au moment où le danger semble passé, la place est aux comptes et au bilan des pertes enregistrées dans différentes régions du monde comme c’est le cas au Moyen-Orient où la presse a été fortement touchée par la crise.
Un effondrement des recettes publicitaires -conséquence directe de la crise- a été enregistré dans toute la région du Moyen-Orient. Selon une enquête réalisée par l’organisme MediaSource/perspicacité, rendue publique hier, la baisse drastique des recettes publicitaires- principaux revenus des médias- a, comme conséquence, le gel du recrutement, et menace de fermeture.
«L’effondrement dans les recettes publicitaires, traduit par le gel de recrutement et des éventuelles fermetures a laissé les journalistes de la région se sentir sous une pression accrue», précise cette enquête.
Donc, après les médias occidentaux, c’est autour de ceux du Moyen-Orient de connaître le même scénario.
Un scénario prévisible pour les initiés. En effet, le bal des dépôts de bilan a été ouvert, juste quelques mois, après le déclenchement de la crise, par certains quotidiens et hebdomadaires américains. Il s’en est suivi par les Européens. Lourdement affectés, le deuxième plus grand groupe de presse aux Etats-Unis, Tribune, a déposé son bilan à la fin de l’exercice écoulé. Le Los Angeles Times, qui en 66 ans d’existence a remporté 38 prix Pulitzer, n’en finit pas de contracter sa salle de rédaction. Il ne fait plus travailler que 660 journalistes, contre 1 200 en 2001, et il en est à son troisième directeur de rédaction en moins de deux ans.
En France, l’hebdomadaire La Vie financière a déposé, lui aussi, son bilan auprès du tribunal de commerce. Ses pertes s’élevaient à 3,7 millions d’euros lors du dernier exercice achevé en juin dernier.
Par la Tribune
Un effondrement des recettes publicitaires -conséquence directe de la crise- a été enregistré dans toute la région du Moyen-Orient. Selon une enquête réalisée par l’organisme MediaSource/perspicacité, rendue publique hier, la baisse drastique des recettes publicitaires- principaux revenus des médias- a, comme conséquence, le gel du recrutement, et menace de fermeture.
«L’effondrement dans les recettes publicitaires, traduit par le gel de recrutement et des éventuelles fermetures a laissé les journalistes de la région se sentir sous une pression accrue», précise cette enquête.
Donc, après les médias occidentaux, c’est autour de ceux du Moyen-Orient de connaître le même scénario.
Un scénario prévisible pour les initiés. En effet, le bal des dépôts de bilan a été ouvert, juste quelques mois, après le déclenchement de la crise, par certains quotidiens et hebdomadaires américains. Il s’en est suivi par les Européens. Lourdement affectés, le deuxième plus grand groupe de presse aux Etats-Unis, Tribune, a déposé son bilan à la fin de l’exercice écoulé. Le Los Angeles Times, qui en 66 ans d’existence a remporté 38 prix Pulitzer, n’en finit pas de contracter sa salle de rédaction. Il ne fait plus travailler que 660 journalistes, contre 1 200 en 2001, et il en est à son troisième directeur de rédaction en moins de deux ans.
En France, l’hebdomadaire La Vie financière a déposé, lui aussi, son bilan auprès du tribunal de commerce. Ses pertes s’élevaient à 3,7 millions d’euros lors du dernier exercice achevé en juin dernier.
Par la Tribune