La laparoscopie (ou cœlioscopie) est une technique chirurgicale minimalement invasive. Elle consiste à pratiquer une intervention en regardant l’image obtenue sur un écran vidéo par une caméra que l'on insère dans l'abdomen, préalablement insufflé avec du gaz carbonique, tout cela à travers une incision de 10 mm. Les instruments chirurgicaux (pinces, ciseaux, porte-aiguilles, etc.) sont ensuite introduits par des orifices (trocarts) dont le diamètre varient entre 5 et 10 mm. Si l’on doit retirer un spécimen en fin d'intervention, par exemple, un rein après une néphrectomie, on place ce dernier dans un sac étanche qu’on extrait en élargissant au besoin l’orifice.
Une cicatrice grande comme une boutonnière
Lors d'une opération classique, dite «à ciel ouvert», le chirurgien pratique une large incision, mais en chirurgie mini-invasive (appelée cœlioscopie pour l'abdomen et arthroscopie pour les articulations), il se contente d'ouvertures de la taille d'une boutonnière. Dans chacune, il introduit un trocart, tuyau métallique dans lequel glissent les fibres optiques reliées à une micro-caméra et les instruments (bistouri, scalpel…), manipulés à distance. Le médecin suit ces mouvements sur un écran vidéo. «L'image est grossie de 5 à 10 fois, ce qui permet des gestes plus précis qu'en chirurgie classique», explique le Dr Alain Ioualalen.
Dans certains domaines, une technique de référence D'abord utilisée comme méthode de diagnostic pour visualiser l'intérieur de l'abdomen, la cœlioscopie s'est très vite développée en chirurgie gynécologique, urologique et digestive. «Aujourd'hui, il est inimaginable d'opérer une vésicule biliaire ou un reflux gastroœsophagien autrement que par cœlioscopie. Pour certaines interventions, c'est devenu la technique de référence», explique le Dr Ioualalen
Moins de douleurs, moins de complications
Objectif : une intervention moins lourde, des saignements et douleurs postopératoires moins importants, des complications moindres, en particulier de phlébite et d'infections nosocomiales (contractées à l'hôpital). «Qui accepterait aujourd'hui une intervention agressive alors que le voisin est opéré par chirurgie mini-invasive et n'a rien senti ?» interroge Alain Ioualalen.
Par le soir
Une cicatrice grande comme une boutonnière
Lors d'une opération classique, dite «à ciel ouvert», le chirurgien pratique une large incision, mais en chirurgie mini-invasive (appelée cœlioscopie pour l'abdomen et arthroscopie pour les articulations), il se contente d'ouvertures de la taille d'une boutonnière. Dans chacune, il introduit un trocart, tuyau métallique dans lequel glissent les fibres optiques reliées à une micro-caméra et les instruments (bistouri, scalpel…), manipulés à distance. Le médecin suit ces mouvements sur un écran vidéo. «L'image est grossie de 5 à 10 fois, ce qui permet des gestes plus précis qu'en chirurgie classique», explique le Dr Alain Ioualalen.
Dans certains domaines, une technique de référence D'abord utilisée comme méthode de diagnostic pour visualiser l'intérieur de l'abdomen, la cœlioscopie s'est très vite développée en chirurgie gynécologique, urologique et digestive. «Aujourd'hui, il est inimaginable d'opérer une vésicule biliaire ou un reflux gastroœsophagien autrement que par cœlioscopie. Pour certaines interventions, c'est devenu la technique de référence», explique le Dr Ioualalen
Moins de douleurs, moins de complications
Objectif : une intervention moins lourde, des saignements et douleurs postopératoires moins importants, des complications moindres, en particulier de phlébite et d'infections nosocomiales (contractées à l'hôpital). «Qui accepterait aujourd'hui une intervention agressive alors que le voisin est opéré par chirurgie mini-invasive et n'a rien senti ?» interroge Alain Ioualalen.
Par le soir
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