Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les entrepreneurs français veulent investir en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les entrepreneurs français veulent investir en Algérie

    L’ambassadeur de la République française en Algérie a effectué hier une visite de travail et de prospection dans la wilaya de Béjaïa. Son excellence Xavier Driencourt et la délégation qui l’accompagnait ont été accueillis, à cette occasion, par le wali, en présence des représentants du patronat et des membres de la chambre de commerce et d’industrie de la Soummam.

    Des échanges d’information et de points de vue ont eu lieu entre les deux parties au sujet des opportunités d’investissement, d’affaires et de partenariat offertes par la région. Xavier Driencourt a également profité de son déplacement pour visiter le port de Béjaïa et nombre d’entreprises économiques locales.

    Intervenant au cours d’un point de presse, l’ambassadeur français a souligné «la forte motivation» des opérateurs économiques de son pays à vouloir investir et s’installer en Algérie. Mettant l’accent sur l’attractivité du marché algérien, l’hôte de Béjaïa a rappelé la forte présence des entreprises françaises en Algérie dans diverses filières comme les travaux publics, l’hydraulique, l’agroalimentaire et les services. «Il y a 430 sociétés qui exercent aujourd’hui en Algérie et l’effort d’incitation se poursuit encore», rappelle-t-il en annonçant qu’au titre de l’année 2008 les investissements français en Algérie ont atteint le seuil appréciable des 350 millions d’euros.

    Abordant les relations algéro-françaises, l’ambassadeur les a qualifiées d’«excellentes», avant de noter la volonté partagée des deux Etats à les améliorer et à les approfondir davantage.

    La sortie médiatique du diplomate français intervient au moment même où les déclarations d’un ancien attaché militaire de la même ambassade devant la justice de son pays entretiennent le doute et la suspicion au sujet des actes terroristes qui ont visé les moines trappistes de Tibhirine et l’ancien évêque d’Oran durant l’année 1996. Les propos de Driencourt sonnent en effet comme un désaveu aux allégations extrêmement dangereuses de son compatriote, le général François Buchwalter.

    Insistant sur la bonne santé des rapports entre Alger et Paris, Xavier Driencourt illustre son argument par les facilités accordées dans l’attribution de visas aux Algériens et les progrès enregistrés dans la restitution des archives de la période ottomane, et celles en rapport avec l’Etat civil et l’administration du gouvernement français pendant lapériode coloniale.

    Par la Tribune
Chargement...
X