Les affirmations de l'ex-général Buchwalter, selon lesquelles les moines de Tibéhirine ont été tués par une "bavure" de l'armée algérienne, en 1996, suscitent l'indignation dans les quotidiens algériens. Revue de presse.
"Les délires d'un général français": le quotidien indépendant El Watan balaie sans ménagements les révélations d'un "ex-haut gradé de l'armée française", "visiblement en manque de preuves palpables". Le journaliste Mokrane Aït Ouarabi s'interroge: "Pourquoi n'a-t-il parlé que maintenant? Pour quelles raisons sa déposition a-t-elle été largement relayée par les médias français?", insistant sur le contexte de crise larvée entre Alger et Paris.
Globalement, la presse algérienne estime que ces révélations constituent un mauvais coup porté aux relations entre les deux pays. "La publication de la déposition de François Buchwalter, au lendemain de la célébration de la fête de l'indépendance algérienne, à bien des égards, a quelque relent politique", estime Le Soir d'Algérie, qui qualifie ces accusations de "bavardages".
"La couleuvre est trop grosse"
Surtout, la thèse d'une manipulation possible de groupes islamistes par les services algériens durant la "Sale guerre" des années 1990, suscite indignation et crispation nationale dans les journaux du pays. "La couleuvre est trop grosse", s'exclame le quotidien Liberté.
"Une fois de plus, la thèse du 'Qui tue qui?' est remise au goût du jour.
Pourquoi maintenant? tentative de réponse: depuis quelques mois, Paris n'hésite plus à tourner le dos à Alger (...), s'indigne Le Quotidien d'Oran. Les autorités françaises ne prennent même plus les précautions nécessaires pour éviter de froisser les Algériens sur des dossiers sensibles, comme la mémoire, le Sahara occidental, l'immigration... et bien sûr la fameuse agitation du Qui tue qui?" Le quotidien oranais relève d'ailleurs que la visite en France du président algérien, qui devait avoir lieu en juin, a été reportée sine die.
De son côté, le quotidien El Moudjahid, très proche du pouvoir, préfère célébrer en Une "L'hymne à la paix" que constitue la tenue du festival panafricain à Alger, à l'occasion du 47e anniversaire de l'indépendance du pays.
L'Express
"Les délires d'un général français": le quotidien indépendant El Watan balaie sans ménagements les révélations d'un "ex-haut gradé de l'armée française", "visiblement en manque de preuves palpables". Le journaliste Mokrane Aït Ouarabi s'interroge: "Pourquoi n'a-t-il parlé que maintenant? Pour quelles raisons sa déposition a-t-elle été largement relayée par les médias français?", insistant sur le contexte de crise larvée entre Alger et Paris.
Globalement, la presse algérienne estime que ces révélations constituent un mauvais coup porté aux relations entre les deux pays. "La publication de la déposition de François Buchwalter, au lendemain de la célébration de la fête de l'indépendance algérienne, à bien des égards, a quelque relent politique", estime Le Soir d'Algérie, qui qualifie ces accusations de "bavardages".
"La couleuvre est trop grosse"
Surtout, la thèse d'une manipulation possible de groupes islamistes par les services algériens durant la "Sale guerre" des années 1990, suscite indignation et crispation nationale dans les journaux du pays. "La couleuvre est trop grosse", s'exclame le quotidien Liberté.
"Une fois de plus, la thèse du 'Qui tue qui?' est remise au goût du jour.
Pourquoi maintenant? tentative de réponse: depuis quelques mois, Paris n'hésite plus à tourner le dos à Alger (...), s'indigne Le Quotidien d'Oran. Les autorités françaises ne prennent même plus les précautions nécessaires pour éviter de froisser les Algériens sur des dossiers sensibles, comme la mémoire, le Sahara occidental, l'immigration... et bien sûr la fameuse agitation du Qui tue qui?" Le quotidien oranais relève d'ailleurs que la visite en France du président algérien, qui devait avoir lieu en juin, a été reportée sine die.
De son côté, le quotidien El Moudjahid, très proche du pouvoir, préfère célébrer en Une "L'hymne à la paix" que constitue la tenue du festival panafricain à Alger, à l'occasion du 47e anniversaire de l'indépendance du pays.
L'Express
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