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Baisse alarmante des exportations du Maroc

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  • Baisse alarmante des exportations du Maroc

    Baisse alarmante des exportations du Maroc


    APA - Rabat (Maroc) Les exportations du Maroc ont enregistré au terme des cinq premiers mois de l’année 2009 une baisse conséquente de 35.1 pc en atteignant à peine 46 milliards de dirhams, soit un peu plus de 5 milliards de dollars, ont indiqué mardi les autorités financières du pays.

    A l’exception des biens de consommation qui ont stagné (14,7 milliards de dirhams) les ventes des demi-produits ont dégringolé à 60,5 pc, les produits alimentaires (-29,1 pc) et les produits bruts (-48,4 pc), a indiqué l’office des changes.

    La chute constatée est imputée au premier chef à l’hémorragie des exportations des phosphates et dérivés qui ont atteint quelque 7,4 milliards de dirhams, soit une baisse de 62,6 pc.

    Par ailleurs, les importations de marchandises ont accusé une baisse de 20 pc en chiffrant 106,4 milliards de dirhams contre 133 milliards de dirhams durant les cinq premiers de l’année 2008.

    La France trône toujours comme premier client du Maroc (19,6 pc), suivie de l’Espagne (13,8 pc) et des Etats-Unis d’Amérique (7 pc).

    Le Maroc avait lancé le 7 mai dernier son plan stratégique d’exportations avec en toile de fond un développement des créneaux porteurs au Maroc d’ici 2018.

    Le programme décennal, qui vise le renforcement des exportations du pays, cible les marchés stratégiques qui se tailleront près de 65 pc des efforts de promotion.

    L’automobile, l’agriculture et l’agroalimentaire, l’électronique et l’électricité, le textile et l’offshoring représentent l’épine dorsale de la nouvelle stratégie exportatrice du Royaume chérifien.

    Le Maroc a exporté en 2008 une valeur de 154 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) dont plus de 33 pour cent réalisés par les ventes des phosphates qui ont enregistré le chiffre record de 51.4 milliards de dirhams.

    YB/of/APA
    07-07-2009

  • #2
    Aie 5 milliards de $ d'exp Vs 11.5 d'imp.

    C'est les reserves de changes qui risquent de prendre un coup.
    La consequence risque d'etre une devaluation de la monnaie.
    A moins que le tourisme et les transferts RME puissent couvrir cette difference.

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    • #3
      nan, on a vu pire et la reevaluation du dirham n'a pas ete a l'ordre du jour. Il est clair que la crise mondiale est la, ce sera un test pour voir comment marchent les autres moteurs de l'economie...

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      • #4
        comment marchent les autres moteurs de l'economie...
        A part l'agriculture, tous en panne !

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        • #5
          Non Jawzia
          L'investissement suit au nord comme au sud. Quand l'argent manque on fait sortir le carnet de chèque vu qu'on peut se le permettre.
          Le crédit est monté à 80% du PIB ce qui est de bon augure vu que les marocains n'hésitent plus à se lancer dans le jeu de l'entrepreneuriat.
          C'est clair que nos exportations sont en baisse mais c'était prévisible avec la crise.
          Hamdoulillah Dieu nous a sauvé avec une saison exceptionnelle niveau agriculture qui a permis de faire face aux difficultés qu'on connait, mais aussi de baisser nos importations.
          Donc oui notre export souffre, mais notre import baisse à son tour au niveau consommation.
          Dieu est grand.
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            Hamdoulillah Dieu nous a sauvé avec une saison exceptionnelle niveau agriculture qui a permis de faire face aux difficultés qu'on connait, mais aussi de baisser nos importations.

            Hamdoulillah. Allah i3awenkoum en tout les cas.

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

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            • #7
              Allahouma Amine 3lina ou3likoum
              Allah i3aouna jmi3
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

              Commentaire


              • #8
                A part l'agriculture, tous en panne !

                Jawzia

                ...................................

                Je croyais qu'il n' y avait que l'agriculture et salate listika au Maroc

                Au moins on reconnait qu'il y a beaucoup de secteurs ( et non un seul) qui font fonctionner l'économie du Maroc et s'il y a panne elle est mondiale.

                Et toute panne est susceptible d'être réparée.

                Quant on est classé 112 ieme concernant le commerce international alors que le Maroc se situe bien en avant à la 51ieme place ,j'ai du mal à comprendre qu'on veuille donner des leçons

                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=132733

                Commentaire


                • #9
                  Quant on est classé 112 ieme concernant le commerce international alors que le Maroc se situe bien en avant à la 51ieme place ,j'ai du mal à comprendre qu'on veuille donner des leçons
                  .

                  personne n'est là pour donner de des leçon ( à part toi) on discute la baisse des exportations du Maroc.... et si on suit ton raisonnement, toi tu devrai jamais parler du pétrole algérien vu que le Maroc n'en a pas

                  Geass, l'agriculture a sauvé la mise sur le plan macro économique mais les secteurs touchés vont malheureusement beaucoup souffrir, est ce que l'état marocain a prévu des dispositions pour y faire face?

                  Allahouma Amine 3lina ou3likoum
                  Allah i3aouna jmi3
                  amine

                  Commentaire


                  • #10
                    j'ai lu qlq part que le mot crise en chinois veut dire aussi bien difficulté et opportunité


                    La crise permet des choses positives
                    1. elle achève les entreprises moribondes qui faussent les regles du jeux en vivotant grace au crédit et aux facilités fournisseurs et a la mauvaise qualité

                    2. Elle permet aux entreprises de se remettre en cause : optimiser leur charges, rectifier leurs methodes de gestion

                    On le voit dans le cas du tourisme à Marrakech par exemple, bcp d'Hotelier et de restaurateurs ont revu leur prix dans le sens de correspondre le plus à la prestation, il vont chercher la marge ailleurs (charges) qu'au niveau du prix

                    LA crise qui ne tue pas ouvre de nouveau horizons

                    Car elle force à prendre des decisions douloureuses mais salutaires qui ont été souvent reportées

                    tout dépand de la manière avec laquelle on l'aborde


                    et ce raisonnement est valable même au niveau des Etats


                    Mais malgrès ces bienfaits, personne n'aime la crise , c'est humain
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Tout se compense

                      Baisse de 62% de la facture pétrolière à fin mai Retour aux dépêches

                      Le Maroc a importé, durant la période janvier-mai 2009, pour environ 5,4 milliards de dirhams de pétrole brut, une facture qui s’est inscrite en baisse de 62%, pour un volume également en régression (-25,2%) par rapport à la même période en 2008. L’allègement de la facture pétrolière est expliqué par la dépréciation des cours du pétrole sur le marché international.


                      Mercredi 8 juillet - 11h32

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                      • #12
                        Arrêtez un peu cette gueguere Maroco Algérienne.
                        On ne parle pas d'Algérie ici...


                        Geass, l'agriculture a sauvé la mise sur le plan macro économique mais les secteurs touchés vont malheureusement beaucoup souffrir, est ce que l'état marocain a prévu des dispositions pour y faire face?
                        Tout à fait, les secteurs en question ont subit un sévère contre coups. Mais il reste que tous les secteurs en question ont été soutenu par l'état par des plans fiscaux ou des aides directes. Sans parler du fait que le Tourisme ou le Textile se sont aussi tournés vers le marché intérieur ce qui les a sauvé d'une certaine manière et a permis l'émergence d'un nouveau type d'économie.

                        Les oranges par exemple rapportent plus aux agriculteurs une fois vendu au Maroc que sur le plan international, pareil pour beaucoup de secteurs. Du coups ben on a exporté beaucoup moins vu que la demande intérieur commence à devenir assez forte aujourd'hui.

                        Mais on doit profiter de cette crise pour revoir notre tissu d'exportation. Pour la balance courante elle est en souffrance ça va de soi, mais ce n'est pas aussi grave qu'on le pensait. Heureusement nos importations ont baissé drastiquement cette année.

                        L'année prochaine il faudra se montrer plus offensif. Nos amis tunisiens nous montre la voie à suivre.
                        ps: je conseilles tous les algériens de ne pas se marier avec des marocains, vous imaginez l'invasion chez vous __________________
                        C'est méchant ça. Ma fiancé va me laisser tomber alors
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                        • #13
                          *****

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                          Evitez les hors sujets les attaques personnelles - Lisez la charte du forum

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                          • #14
                            Heureusement qu'elle ne fréquente pas FA. Sinon on se bagarrerait tout le temps

                            Après pour ce qui est du recentrage de notre économie, il nous reste un long long chemin à parcourir avant de prétendre à être compétitif.

                            Il n'y a qu'à voir au niveau des sociétés de gestion de capitaux. Depuis qu'ils ont libéralisés le fait de pouvoir créer sa société, ils ont atomiser le marché à un tel point que ça a détruit l'architecture existante. D'un point de vue économique ç'aurait été une bonne décision à prendre si le Maroc était une économie intégrée comme celle de l'Indonésie par exemple qui trouve ses racines dans les économies à l'entours.
                            Mais le Maroc est un pays coupé de ses voisins, donc avec un marché restreint.

                            Il y a malheureusement trop de mauvaises décisions qui sont prises aujourd'hui au Maroc. Mais comme on dit c'est en faisant des erreurs qu'on avance.
                            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                            • #15
                              Non Jawzia
                              L'investissement suit au nord comme au sud.
                              Ne confirme ni n'infirme ce que j'ai dit. C'est un autre volet.

                              Les données de l'office des changes sont claires. Elles montrent un net recul des performances (à l'export) de nombreux secteurs. Tous secteurs confondus c'est une régression de 31,5%. L'impact sur la balance de paiement, déjà déficitaire, se fera ressentir dans les mêmes proportions.

                              Ce recul tient en une raison simple : La dépendance au donneur d'ordre européen ( Français dans une grande proportion). Le secteur de l'export (et non pas l'économie) aussi diversifié soit-il, est tributaire de l'état de santé du donneur d'ordre européen qui est impacté lourdement par la crise. Les tunisiens l'ont ben compris et agissent dans le sens de

                              Le crédit est monté à 80% du PIB
                              C'est un fourre tout, ça va du crédit à l'investissement à celui de la consommation. Nonobstant cela, ça n'infirme pas et ne confirma pas la tendance donnée par l'office

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